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Il neige en enfer



Description ajoutée par FredericClement 2016-09-28T08:53:51+02:00

Résumé

Le très charismatique Bruce Giannini, chef du Parti national, engeance populiste, vient de décéder suite à un accident d’hélicoptère. L’horreur s’abat alors sur la petite ville montagneuse de Herben. Rohann Meyer, responsable de la police doit alors dénouer les fils de ce qui à première vue ne semble être qu’une affaire anodine. Mais la découverte d’autres cadavres va faire apparaître une trame nettement plus cauchemardesque, plongeant le pauvre Rohann dans les horreurs d’un passé que tous auraient voulu oublier. L’incarnation du Diable est de retour sur terre et ses plans machiavéliques passent par cette petite ville où il faisait naguère si bon vivre. Est-il encore possible de l’arrêter ?

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par FredericClement 2016-09-28T08:57:28+02:00

Et il finit par trouver. Un enfant est encore en vie. Il agite sa petite main devant lui, comme pour appeler à l’aide. Mais comment est-ce possible ? Comment un enfant peut-il survivre à cela alors que tous les adultes ont péri ? Le hasard sûrement. Toujours est-il qu’il vit et qu’il essaie de bouger, parvenant à respirer avec peine. Ses beaux yeux bleus se tournent vers Jakob et il peut y lire toute sa détresse, toute sa peur également. Il semble le supplier de lui porter secours, de le laisser vivre tout simplement. Mais c’est impossible. Pas de témoin, tel est l’ordre. Et Jakob le sait mieux que quiconque. Dans un geste terriblement ralenti, il sort son pistolet de son étui, l’arme, le pointe sur le garçon. Durant tout ce temps, il plonge plus profondément dans les yeux du bambin et il ne peut s’empêcher d’y rester prisonnier. Parce qu’il peut y voir autre chose que sa souffrance : oui l’enfant pleure des larmes de joie. Il est en vie, sa famille non. Et le fait de vivre est plus fort que tout. Ses instincts ont repris le dessus. Lui pourra revoir le soleil se lever demain au-dessus des baraques pourries d’Auschwitz, lui pourra s’endormir à nouveau le soir le cœur empli d’espoir, de l’espoir de se retrouver un jour libre, de devenir quelqu’un dans ce monde injuste, une personnalité peut-être. C’est impossible a envie de lui crier Jakob, tu te fais des illusions. Tu es déjà mort ! Tes poumons sont de toute manière bien trop atteints pour que tu survives à cette horreur. Je dois t’achever ! C’est un service que je te rends ! Ne me regarde pas comme cela, je t’en supplie ! Tu es si petit, si faible, un bambin adorable finalement avec ta petite frimousse blonde, tes jolis yeux, si grands et si expressifs, ton petit nez tout retroussé, tes traits si fins et ta minuscule main qui s’agite dans l’air, dessinant des formes compliquées et ininterprétables. Tu me ressembles. Oui, on dirait moi à cinq ou six ans. Quand je gambadais dans les prés chez mes grands-parents, à la campagne, loin de l’agitation urbaine, loin de la folie humaine. Comment t’es-tu retrouvé ici ? D’où viens-tu ? Tu as eu la malchance de naître au mauvais moment, au mauvais endroit. Quelques années avant et tu vivais. Mais voilà ainsi est faite la vie. Je vais devoir appuyer sur cette gâchette. Les autres n’attendant que mon geste. Je les entends déjà me crier de tirer. Pourtant je ne peux pas. Non je n’y arrive pas… N’as-tu finalement pas le droit de vivre toi aussi? Ne puis-je pas négocier ta vie ? Je leur dirai que si nous t’épargnons je te garderai à mon service et tu seras sous ma protection. Mais c’est interdit par le règlement. Je n’en ai pas le droit. Bon sang que faire !? Je sais que si je te tue je deviendrai fou. Oui, irrémédiablement fou. A la seconde où ta petite tête aux cheveux tout ébouriffés éclatera au contact de ma balle je perdrai la raison. Et Dieu seul sait alors ce qu’il pourra arriver. Je n’ai pas envie de devenir comme ces gens qui assistent imperturbablement à la mort de tous ces Juifs. Certes, moi aussi je suis un meurtrier. N’ai-je pas tué mes parents ? Et tous ces Russes ? Mais c’était différent. Parce que toi tu es un enfant. Tu as encore tant à vivre, à découvrir, tant de gens à illuminer de ton sourire. Tu es l’innocence personnifiée et je ne peux me résoudre à t’éliminer de la manière la plus vile qui soit. Mais taisez-vous bon sang ! Arrêtez de me hurler que je dois tirer ! Je le sais bien ! Je vous vois, faces grotesques toutes tournées vers moi, beuglant, ne parvenant pas à cacher votre propre peur, votre propre écœurement. Je vous vois me supplier de l’abattre parce que vous ne pouvez plus supporter sa petite main qui s’agite et ses yeux qui pleurent. Parce que le fait de voir sa petite poitrine se soulever péniblement à chaque inspiration vous arrache la plus grande des tristesses. Mais est-ce que vous tireriez dans pareil cas ? Faites-le bon sang ! Faites-le puisque vous êtes plus fort que moi !

Un râle, lancinant, une plainte inhumaine, comparable à celle d’un animal blessé à mort, à glacer le sang, presque des pleurs. L’enfant. Oui c’est l’enfant. Il gémit. Il souffre. Il hurle sa douleur. C’est trop dur, trop insupportable. Une détonation. Un sursaut. L’odeur de la poudre. Bon sang mais qu’ai-je fait ? Qu’ai-je fait ! J’ai appuyé sur la détente ! Noooooooooooooooon !!!!!!!!

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Date de sortie

Il neige en enfer

  • France : 2016-09-07 (Français)

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