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Commentaires de livres faits par ileanamaboitedepandore

Extraits de livres par ileanamaboitedepandore

Commentaires de livres appréciés par ileanamaboitedepandore

Extraits de livres appréciés par ileanamaboitedepandore

date : 30-09-2023
De la variété et de la qualité

C'est toujours un plaisir de découvrir le nouveau numéro de L'Indé Panda.
Les nouvelles aux genres littéraires variés me permettent toujours de sortir de ma zone de confort de lecture et les plumes sont de qualité...
À découvrir absolument !
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date : 08-07-2023
Un très bon roman utopique/dystopique saupoudré d’une excellente romance slow-burn.
Le premier détail qui m’a frappée dans cette fiction est la froideur qui s’en dégage. La froideur d’Ava, personnage principal et narratrice, dans le peu d’émotions dont elle fait preuve et, en continuité, la froideur avec laquelle elle décrit les décors, les situations… Cette ambiance presque glaciale plonge le lecteur dans un récit qui, en plus, démarre sur les chapeaux de roues ! Évidemment, ma curiosité a tout de suite été titillée… Que se cache-t-il sous cette « évolution » de l’être humain ? L’intrigue est posée et avec elle, la première pièce du puzzle : l’équipe à laquelle va s’attacher Ava.
C’est ainsi que nous rencontrons les différents protagonistes au caractère plus ou moins affirmé, sérieux ou détendu. Et si j’ai eu du mal à m’attacher à Ava à cause de sa carence émotionnelle, ce détail n’a pas du tout entaché ma lecture. Au contraire, il lui a donné une part de réalité saisissante et a rendu l’évolution d’Ava très plausible.
L’amour entre en jeu à ce moment-là et, comme vous le savez, j’adore les touches de romance dans les histoires. Celle entre un certain personnage et Ava m’a beaucoup plu. D’une part parce qu’elle prend son temps à se mettre en place. D’autre part parce qu’elle est un très bel exemple de respect mutuel.
Et puis, les protagonistes à la psychologie variée offrent de fameux retournements de situation. Certains cachent leur jeu pour mieux révéler leur complexité ou, au contraire, leur simplicité le moment venu. En bref ? Vous n’êtes pas au bout de vos surprises !
Les rebondissements alternent ainsi avec les temps un peu plus calmes. Le suspens demeure présent tout au long du récit. Certains passages sont peut-être allés un peu trop vite pour moi, en particulier sur le dernier quart du récit, mais le rythme reste très bien maîtrisé. La lecture est fluide et agréable.
La plume de Sophie Zimmermann joue bien sûr dans cette impression de tourner les pages sans s’en rendre compte. L’autrice maîtrise son univers utopique et nous le fait bien sentir à travers des de magnifiques descriptions, tant de la nature que des technologies futuristes.
Un très bon roman, que je recommande aux fans de science-fiction et de romance.
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Je ne suis pas trop romance à 100 %, même si j’aime les histoires d’amour lorsqu’elles s’entremêlent avec une autre intrigue. Malgré cela, j’en lis de temps en temps, notamment pour la psychologie des personnages. J’ai été servie avec « Je vais décoincer mon boss » !

Sung-Jae et Luna sont modelés comme vous et moi, avec leurs défauts et leurs côtés attachants, leur passé qui influe inévitablement sur leur présent… J’aurais aimé en savoir davantage sur la famille de Sung-Jae, peut-être un peu survolée à mon goût, mais c’est un détail. Cet ensemble forme des protagonistes plus vrais que nature et offre une profondeur certaine au roman. L’histoire d’amour s’en ressent : elle est saine, prend son temps et est réaliste. Bref, on s’y plonge, on y croit, et comme ce n’est pas « tout beau tout rose », on vit avec les personnages !

D’ailleurs, le suspens quant à leurs conditions personnelles est bien mené et fait son boulot « d’accroche ». Car s’il n’y a pas réellement de retournements de situation, des rebondissements et des révélations qui tombent à point nommé permettent de garder un rythme dynamique.

La plume fluide d’AD Martel jour évidemment un grand rôle dans cette impression de tourner les pages sans s’en apercevoir. Les descriptions, tant des émotions que des décors, sont justes. Le vocabulaire et les tournures de phrases sont travaillés pour proposer une lecture très agréable et sans prise de tête.

Moment de détente garanti !
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Dans ce quatrième opus de la saga « Shaman », nous retrouvons Tangri, Hilga et Seta dans les vastes plaines américaines. Un changement de décor pour plusieurs aventures initiatiques.
Hilga se révèle et, si j’étais restée sur ma faim concernant ce personnage dans le troisième tome, j’ai refermé celui-ci avec une joie intense d’en avoir appris plus sur elle. Elle est le genre de protagoniste qui peut prendre une place encore plus importante dans l’histoire. J’espère pouvoir suivre ses enseignements qui promettent d’être aussi riches que ceux de Tangri.
Ce dernier n’est pas en reste non plus, même si nous le retrouvons ici en tant que « formateur » plus que comme « étudiant ». Les jeux de miroir entre son « élève » et lui sont instructeurs, les flash-backs dans le passé de Tangri n’en deviennent que plus saisissants.
Ils offrent également du rythme au récit, qui se lit déjà très facilement grâce à la plume fluide de Tigran et aux chapitres courts.
Un nouveau personnage entre donc en scène, ainsi qu’une nouvelle culture : celle des Indiens d’Amérique. C’est un plaisir de découvrir quelques parcelles de cette richesse, de ces croyances… J’ai beaucoup aimé suivre Élan Blanc dans son initiation qui, si elle détient des points communs avec la culture mongole, n’en reste pas moins différente.
Et si chaque quête est une épreuve en soi, c’est grâce à elles que les personnages se rencontrent et se dépassent. Peut-être, sûrement, manque-t-il ce type d’initiation à notre société…
Quant à Seta, la fille de Hilga et Tangri, elle entre progressivement dans la danse. Ce tome-ci m’a fait l’effet d’une sorte de petite introduction à son égard. Je l’espère du moins, car l’enfant a bien grandi et nous réservera peut-être quelques révélations dans les prochains livres !
L’écriture de Tigran est toujours autant travaillée et plaisante. Cette saga est à lire !!!
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Quel plaisir de retrouver ce jeune homme en quête de lui-même… Et quoi de plus important qu’un nom pour se (re)trouver ?
C’est ce que propose ce troisième volet de la saga « Shaman » : le personnage est prêt. Prêt à découvrir, à vivre cette quête spirituelle si particulière. Accompagné par Otharjanat et par ses propres guides, notre protagoniste nous emmène avec lui dans ses transes pour nous transmettre ses connaissances et ses découvertes.
Je vous laisse donc la surprise du nom, qui, s’il est essentiel, n’est pas l’unique énigme du récit. En effet, Hilga, sa compagne, arrive au-devant de la scène. D’une part grâce à un nouveau protagoniste (dont je tais volontairement l’identité ; - ) ) qui, on le pressent, sera important pour la suite de l’aventure, mais aussi grâce à son histoire personnelle et son héritage. Je demeure très évasive, mais j’ai beaucoup apprécié en savoir plus sur cette femme si chère au personnage principal. Cette force tranquille se dévoile progressivement et j’espère en apprendre davantage à son sujet dans le prochain tome ! Je suis un peu restée sur ma faim.
Seta, leur fille, n’est pas en reste non plus. Cette petite fille m’a intriguée dès sa naissance et, au fil des révélations de ce troisième volet, l’on sent que l’auteur n’en a pas fini avec elle. Ce n’est même que le début…
Comme pour les autres tomes, ce troisième opus est court et facile à lire. Les décors des forêts mongoles sont brièvement plantés, mais avec des mots efficaces et sensés. Peut-être m’a-t-il manqué quelques détails sur les émotions des personnages, mais cela ne m’a pas empêchée de plonger dans le récit.
J’aime ces peuplades connectées à la nature et lire « Shaman » équivaut pour moi à un grand bol d’air pur. C’est le genre de livre accessible, avec ce qu’il faut de romancé pour se laisser bercer par les initiations chamaniques des protagonistes.

À lire !
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date : 21-04-2023
Coup de cœur !
J’avais aimé le premier tome de « Revival », lu il y a un bon moment maintenant. Je me souvenais des personnages et de l’histoire (pas dans ses moindres détails), mais je me suis replongée rapidement dans le récit. Et si, dans le premier tome, j’avais trouvé les protagonistes un poil trop ado (tout à fait normal vu leur âge cela dit), j’ai eu l’excellente surprise de constater leur évolution. L’évènement majeur en fin de premier tome, qui ouvre le second, les fait mûrir. C’est subtil, très bien mené et du coup, j’ai vraiment, complètement accroché.
Pour mon plus grand plaisir, j’ai retrouvé le parallèle saisissant entre réalité/jeu vidéo. J’avais presque parfois une sensation de léger vertige lorsque j’enchaînais les chapitres, tant les atmosphères différentes sont bien rendues. Ce qui rend d’autant plus réelles les interrogations soulevées sur notre société et la place des jeux vidéo, la réalité virtuelle, les motivations qui peuvent nous pousser à nous y enfermer ou à en sortir… J’apprécie beaucoup la plume engagée d’AD Martel, notamment pour ses messages de tolérance et de respect, et, ce que j’aime plus encore, c’est le non-jugement qui les accompagne. J’ai (re)trouvé tout cela dans « Revival ».
Côté trame du récit, accrochez-vous avec des rebondissements nombreux et très bien pensés. Quand je vous dis que cette lecture est addictive… XD La romance principale est belle, mais ne prend pas trop de place, tout comme les histoires d’amour secondaires. L’amitié tient une place importante, pilier incontournable de cette fiction servie par une belle plume, travaillée, fluide et simple à lire.
Une duologie à dévorer… jusqu’au bout ! Car une petite surprise vous attend au dernier chapitre. Pour ma part, c’est l’option numéro 2 ! (Oui, ma phrase est sibylline, mais n’hésitez pas à revenir me dire la vôtre lorsque vous l’aurez compris ! 😉 )
Une dernière précision, mais non des moindres : vous n’avez pas besoin de vous y connaître en jeu vidéo pour vous plonger dans l’ambiance si particulière de ce roman.
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Un ouvrage fabuleux et tout à fait accessible.
Eh oui ! C’était un peu ma crainte en choisissant ce livre à la bibliothèque : pour avoir lu quelques bouquins qui traitent de chamanisme, je savais que le sujet peut parfois être ardu, car technique ou carrément mystique. Dans « Mère », je n’ai pas du tout ressenti cela. Laurent Huguelit s’ouvre, offre et transmet au lecteur et à la lectrice son vécu avec des mots simples et imagés, que ce soit dans les soins qu’il vit auprès des hommes et des femmes médecines dans la forêt, ou lorsqu’il nous confie une anecdote de son chemin de vie.
Les alternances avec les paroles de la Madre donnent un rythme dynamique. J’ai vraiment eu l’impression, dans la syntaxe, la construction des phrases, qu’il y a réellement deux êtres qui ont écrit ce livre. D’ailleurs… qu’on ait fait l’expérience, qu’on croit à cet univers spirituel ou pas, ne change rien à la beauté du message et de la plume de l’auteur. C’est sûrement la force de cet ouvrage : il ne cherche pas à « convaincre » ou à « convertir » : c’est un cri du cœur pour prendre conscience de notre force. Notre force individuelle pour évoluer vers la paix, et notre force collective, car finalement, nous aspirons toutes et tous à la même chose : vivre harmonieusement. Pour cela, nous devons changer de système, arrêter de saigner la Terre pour espérer un avenir.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux et nombreuses à en être persuadés. Ne reste plus qu’à… « Mère » nous y invite grâce à des clefs très simples et accessibles de développement personnel qui sont distillées ici où là. Évidemment, le lecteur et la lectrice demeurent libres de les appliquer.
Ce livre est aussi un témoignage vivant des conséquences de nos blessures et de la beauté que recèle notre monde. Cette franchise concernant nos actes ou, au contraire, notre indifférence fait du bien.
Pour embellir le tout, la plume de l’auteur est très fluide, avec un vocabulaire riche et varié et, je me répète, imagé. Si cet ouvrage fait pour moi partie des pépites à lire, c’est parce qu’il soulage le cœur et l’âme. Il est gorgé d’un amour universel. Les illustrations vont complètement dans ce sens, elles égayent les pages pour renforcer ce magnifique message. Je ne sais pas vous, mais moi, je suis restée baba devant la couverture !

À lire absolument !
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Un titre accrocheur pour un livre qui l’est tout autant.

Dans un ouvrage ficelé et bien pensé, Erwan Deveze nous offre un condensé (tout à fait digeste) de l’impact du pouvoir sur notre cerveau. Les neurosciences n’ont de cesse d’éclairer sous un jour nouveau nos mécanismes, nos déviances, mais aussi nos forces. Je connaissais cette science pour m’y être intéressée grâce à Catherine Gueguen et l’éducation bienveillante, retrouver cette matière dans un sujet tout autre a été très agréable et plein de surprises !

Qui n’a jamais admiré un président ou un PDG en songeant à la pression endurée si vaillamment ? Et qui n’a jamais été dégoûté devant ses actes scandaleux ? Tenez-vous bien, car ces deux extrêmes s’expliquent biologiquement et psychologiquement. « Le pouvoir rend-il fou ? » éclaire ces faits de façon très accessibles. N’ayez crainte si vous n’y connaissez rien en neurosciences, l’auteur maîtrise suffisamment bien sa plume et son sujet pour nous embarquer dans les méandres du cerveau sans être submergé d’infos. C’est d’ailleurs LE point fort de ce bouquin que d’avoir vulgarisé cette discipline qui, évidemment, gagnerait à être partagée.
Mais au-delà de la science « pure et dure », ce livre intercède pour une prise de conscience collective concernant notre puissance de décision et se veut, en sous-jacent, être un véritable plaidoyer pour notre démocratie et le management…

Le découpage en chapitres et sous-chapitres assez courts offre un rythme de lecture dynamique. Un bref portrait d’un homme ou d’une femme politique ou PDG se glisse ici ou là. Un excellent moyen de « donner l’exemple » pour prouver qu’une autre gérance et qu’une autre façon de gouverner sont possibles.

De manière générale, j’ai trouvé l’opinion de l’auteur assez juste : il n’hésite pas à pointer les faiblesses de notre société, mais à en voir aussi les bons côtés. Erwan Deveze offre une vision du verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et, comme cité dans les dernières pages du livre, l’optimisme, d’un point de vue neuroscientifique, a un impact positif sur le cerveau. Pourquoi se priver ?

Les pistes de réflexion et les solutions concrètes applicables à tout à chacun (y compris nos supérieurs !) proposées en fin de lecture sont un réel bonus. De quoi nous faire cogiter pour construire un monde plus juste !

*Iléana*
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date : 15-03-2023
Ce pavé relate les 20 premières années de Betty, la grand-mère de l’autrice. Dans l’Amérique des années 60, ce récit de vie poignant aborde des secrets de famille et un quotidien extrêmement douloureux.
Le racisme tu, physiquement et mentalement, et Betty, métisse américaine et cherokee, le découvre vite. Tiffany McDaniel a eu l’art d’empoigner mon cœur au détour d’un paragraphe pour le relâcher quelques lignes après, meurtri.
Le ton est loin, très loin du pathos, et c’est peut-être cette franchise enfantine, au travers de la narratrice Betty, qui fonctionne si bien. Car cette petite fille, que l’on voit grandir au fil des pages, affine sa perception du monde et de ses proches de jour en jour tout en gardant une part de naïveté liée à son âge parfois terrible pour la lectrice que j’ai été. Car sous les mots ciselés, l’on pressent les drames passés et à venir. Ceux-ci m’ont cueillie au fur et à mesure de l’histoire, en même temps que Betty se découvre la force pour y faire face. L’écriture l’y aidera grandement et ce roman devient alors une ode à cet art.
Mais Betty, cette fillette à la fois mature et enfantine, confiante et apeurée, ne serait probablement pas aussi puissante sans son père. La culture cherokee éveille cette part mystique et ancestrale de son être. Et si sa couleur de peau lui vaut brimades et humiliations, son héritage culturel nourrit sa lumière intérieure. Les histoires du père parfois féériques, tout le temps mystérieuses, entraînent alors aussi bien Betty que le lecteur.
Chaque membre de cette famille nombreuse m’a interpellée. Une question réside à la fin de ma lecture : quelle est la part génétique dans nos actions ? Lecteurs et lectrices sensibles s’abstenir…
La magie se mêle au quotidien, les tabous éclatent, les secrets de famille sont déterrés avec une violence inouïe, mais la beauté est là, toujours. L’écriture superbe modèle chaque description, chaque dialogue, chaque phrase… Ajoutez à cela un rythme très bien maîtrisé et vous obtiendrez « Betty », un hymne à la vie.
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Une duologie pour ado très, très bien écrite et avec de beaux messages.
Faute à un planning chargé, j’ai mis du temps à me replonger dans l’histoire de Rowena et d’Eugène, et pourtant ! Quelle aventure ! L’imagination d’AD Martel a encore été rendez-vous pour ce nouveau roman. Pourvu d’un suspens parfois haletant, le rythme du récit offre cependant quelques soupapes pour souffler. Un repos bienvenu qui permet d’apprécier les moments de quiétude à leur juste valeur. Nos protagonistes sont en effet chahutés de toute part grâce à (ou à cause ? ^^’) de fameux retournements de situation.
Et s’ils ont chacun un caractère bien trempé, c’est pour mieux prouver leur valeur et leur courage à la page suivante. Les relations uniques qu’ils tissent sont belles, tout simplement humaines, avec des hauts et des bas, avec des ententes et des désaccords. Un très bel apprentissage pour chacun d’entre eux.
La plume engagée d’AD Martel est toujours un régal à lire. Outre quelques messages glissés tout en douceur pour l’égalité des sexes, vous trouverez au fil des chapitres un véritable cri du cœur pour l’écologie. Le côté steampunk du récit offre bien entendu un excellent contexte pour cette prise de conscience venant de Rowena notamment et permet au lecteur ou à la lectrice, s’il le souhaite, de faire le parallèle avec notre monde.
Le tout est servi par un style travaillé et fluide. Idéal pour les ados, mais les adultes y trouveront sans conteste leur bonheur !
À lire, évidemment !
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date : 18-10-2022
A comme Amour de Zia Odet
Une belle histoire autour d’une maison atypique et des secrets qu’elle renferme. Très bien écrit, avec ce qu’il faut de descriptions. À lire !

13 bis rue des Acacias de Catherine Lamour
Une nouvelle que j’ai adoré, mêlant vie quotidienne et fantastique avec subtilité. J’ai beaucoup apprécié le côté espoir et joie de vivre enfantine, qui offre une certaine légèreté à un récit qui aborde pourtant un thème difficile (que je tais volontairement pour vous laisser la surprise.)
Foncez !

La prochaine sera nôtre d’Iléana Métivier
Je vous laisse juge ! ; - )

La fuite de Didier Bertrand
Une autre nouvelle que j’ai adoré, dans un style à glacer les sangs. Les descriptions, notamment des décors, deviennent poétiques par moment. Cette tranche de vie raconte pourtant une histoire terrible, poignante et qui aurait bel et bien pu se passer… La brièveté de cette nouvelle la rend d’autant plus saisissante.
À lire absolument.

L’escapade de M. Cleam de Guilhem Candie
Une nouvelle sans surprise, mais qui a le mérite d’aborder avec fougue et bienveillance le thème de la vieillesse et du respect lié à cet âge.

Out d’Éric Laisne
Une nouvelle incisive sur le monde du travail qui s’inscrit dans la catégorie « dystopie ». Un univers très bien construit, tout comme la psychologie du personnage principal, poussé à son paroxysme jusqu’à la chute…
Un écrit qui fait réfléchir, comme je les aime.

Mozart est là de Cyrille Thiers
Une nouvelle qui tourne assez rapidement au vinaigre pour mieux rebondir quelques pages plus loin. Action et rythme sont au rendez-vous dans ce récit qui fleur bon l’Italie !

Un faux bourdon ne fait pas le printemps de Caroline Figueres
Cette nouvelle dystopique se déroule en pleine « nature » pour offrir une certaine réflexion sur notre monde et notre avenir, comme souvent avec ce genre de récit. Si, comme moi, vous êtes adeptes de ce genre littéraire, nul doute que ce récit vous plaira !

La danseuse de Pascale Noger
Une nouvelle sur le (rude) milieu de la danse. La chute ne m’a pas surprise, elle est cela dit bien amenée.
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Voilà quelques années que je suis les aventures (vampiriques et autres) de notre agent spécial. Dans ce tome-ci, Léa reste égale à elle-même en termes de caractère bien trempé et de réparties plus ou moins cinglantes, mais j’ai trouvé qu’elle cherchait quand même beaucoup les problèmes… Sa façon de jouer avec le feu avec certaines créatures magiques me fait m’interroger sur la suite : l’autrice ne préparerait-elle pas les lecteurs à une mort imminente ?



Une question qui m’a trotté dans la tête tout au long de ma lecture jusqu’à la toute fin, jusqu’à une sacrée surprise de Charles ! (Son petit-ami vampire.) Surprise qui me fait attendre le tome 7 et que, bien sûr, je vais garder pour moi. ;-)



Côté enquête policière, j’ai trouvé que les pistes n’étaient pas vraiment exploitées, comme si Léa savait d’avance lesquelles la mèneraient à résoudre l’intrigue. Dommage, puisque le suspens n’était du coup pas vraiment au rendez-vous. Les actions qui s’enchaînent offrent cela dit un rythme soutenu, bien qu’il puisse paraître parfois un peu répétitif sur le mode « embrouille – action – partie de jambes en l’air ».



L’écriture simple, mais travaillée, est toujours aussi agréable à lire. Et que dire des comparaisons ? Elles me font décidément beaucoup rire !



Une saga à découvrir si vous aimez le bit-lit !
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Un deuxième opus aussi éblouissant que le premier.
Tigran ne passe par quatre chemins pour embarquer le lecteur au cœur de la Mongolie et de ces expériences. Un fourmillement de détails provoque une sensation de vivre le récit à 100 à l’heure. J’ai refermé le livre à la fois essoufflée et époustouflée ! Peut-être (sûrement) parce que je me suis laissé embarquer une fois de plus dans les transes et les tranches de vie passées/présentes si bien narrées par l’auteur.
Ces dernières, toujours captivantes, participent évidemment au dynamisme général. J’ai apprécié retrouver le Tigran « enfant », avec ses expériences extrasensorielles, mais aussi celui d’avant l’expérience chamanique. Cela permet de cerner davantage le personnage.
Il en va de même pour Hilga (sa femme), que nous découvrons d’une façon détournée ou du moins non conventionnelle. J’ai adoré et je n’en dis pas plus ! C’est une surprise qui se savoure et fait cogiter !
Otharjanat se « dévoile » elle aussi un peu plus (si l’on peut employer un tel terme pour cette stupéfiante chamane). Là encore, il m’est difficile d’en écrire plus sans spoiler.
La concision du bouquin (moins de 150 pages) s’avère très dense en connaissances. À tel point que je pense le relire pour m’en imprégner davantage (notamment pour les notions liées à notre cercle de proches). Tigran va à l’essentiel, peut-être parce que les mots peuvent être malaxés par l’esprit, interprétés. En se contentant de l’essence de ce qu’il vit, il permet au lecteur et à la lectrice de se focaliser sur le primordial.
Dans ce second tome, chaque détail a son importance et s’emboîte parfaitement avec le reste. C’est la beauté de ce récit, mais c’est aussi ce qui me donne du fil à retordre en rédigeant cette chronique ! Il m’est très, très difficile de ne pas vous spoiler…
La plume de Tigran garde encore cette fluidité et cette poésie qui lui est propre. Ses mots me transportent, comme ses descriptions brèves, mais si vivantes. « La vision » a été un régal à découvrir. J’ai hâte, très hâte le tome 3 !
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Quel incommensurable plaisir de retrouver les personnages des « Larmes de Saël »… Je l’ai attendu, ce troisième tome ! Notamment pour avoir des nouvelles d’Ashkan, vous vous souvenez, le beau gosse aux cheveux sombres et aux iris incandescents, marié à Arcana.
Si vous ne le saviez pas, AD Martel attache un soin particulier à faire souffrir (euh… évoluer !) évoluer ses protagonistes. Les épreuves qu’ils traversent jouent évidemment leur rôle dans ces changements. Ce tome-ci n’échappe pas à la règle et j’avoue que voir ces personnages à la psychologie déjà si finement travaillée, mûrir davantage a été un régal. Ils peinent, chacun pour un sujet qui leur est propre, et parviennent malgré tout à s’affirmer. Les scènes n’en deviennent que plus profondes.
Ahskan est donc clairement celui qui trinque le plus dans cet ultime opus. Les terribles violences qu’il endure sont abordées avec pudeur tout en levant un tabou encore d’actualité. La résilience dont il fait preuve n’en est que plus touchante. Oui, les récits d’AD Martel sont engagés. C’est bien pour cela que je les apprécie tant. Bien sûr, il n’y a pas que de la dureté dans « Les larmes de Saël », il y a aussi cette étincelle que nous abritons tous et toutes et qui nous permet de nous relever et d’avancer. AD Martel retranscrit parfaitement cette force de vivre, cet instinct qui nous pousse à nous battre pour les gens que nous aimons. C’est ainsi que les personnages s’entraident consciemment ou inconsciemment. C’est ainsi que la famille (celle de sang et celle du cœur) prend sa place. Un magnifique message qui m’a touchée.
La romance est également très belle, car respectueuse et passionnée. Mine de rien, AD Martel soulève des interrogations culturelles importantes liées au couple. Libre au lecteur ou à la lectrice de creuser ces questions, évidemment ! Elles ont en plus le mérite d’apporter un certain suspens à l’histoire d’amour.
Suspens qui ne fait absolument pas défaut aux différentes intrigues. Bon sang ! Préparez-vous à frissonner grâce à de fameux retournements de situation ! Le rythme correctement dosé offre quelques moments de relâchement bien mérités. Nous continuons ainsi l’exploration du continent et rallions certains lieux connus ! Bref, l’aventure se déroule sans voir les pages se tourner…
Le final clôture en beauté cette époustouflante trilogie. La plume fluide d’AD Martel sert évidemment extrêmement bien ce feu d’artifice émotionnel. L’histoire d’Arcana et Ashkan me restera en mémoire, tant pour leur improbable romance que pour les multiples thèmes sociétaux abordés grâce à leur caractère bien trempé et leur courage.
À lire, que dis-je, à dévorer absolument !
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date : 27-05-2022
Coup de cœur absolu !
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été prise aux tripes à ce point par un récit. Cindy Costes est une autrice que je suis depuis ses débuts, et si j’ai aimé tous ses écrits, « Elle » est sans conteste (pour moi du moins ! ^^) celui dans lequel sa plume se révèle. Il y a ce petit quelque chose dans les tournures de phrases qui percute. Les descriptions du ressenti de la protagoniste et des situations qu’elle vit sont poignantes. L’ensemble forme un texte où chaque mot a sa place pour immerger le lecteur ou la lectrice dans le quotidien de cette jeune fille.
Le thème d’un certain handicap (dont je tairais le nom pour ne pas vous spoiler) se dévoile au fil des pages. Si vous y êtes déjà sensibilisé, vous n’aurez pas de surprise quant à la chute, mais ressentirez sûrement avec plus d’acuité encore les émotions d’Elle. J’aime les récits engagés et qui permettent de se poser des questions. J’ai été servie !
Il m’a été difficile de choisir un extrait, j’ai surligné la quasi-totalité de l’histoire… J’espère que celui que j’ai finalement sélectionné vous donnera envie d’acheter cette nouvelle. Si vous n’êtes pas coutumier de ce genre littéraire, ce peut être le moment de sauter le pas…
Revenez me dire ce que vous en avez pensé !
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Coup de cœur !
Où se cachent la part de réel et la part fictive ?
Voilà la question qui m’a percutée lorsque, en préparant cette chronique, je me suis retrouvée devant les hashtags new-adult, romance et fiction de Mama Éditions. C’est peut-être, finalement, le point fort sous-jacent de ce court roman : brouiller les pistes pour que les messages cheminent dans l’esprit du lecteur ou de la lectrice.
La plume magnifique de Tigran permet aussi cela. Sous ses mots sélectionnés avec soin, qui semblent couler de source, les descriptions (assez brèves), prennent vie. Expérience captivante que de se projeter dans une transe ou chevaucher dans les steppes mongoles…
Ce pays que j’ai foulé, ses paysages m’ont littéralement coupé le souffle. En lisant le livre de Tigran, c’est comme si j’avais pu ressentir à nouveau cette vibration spéciale émanant de la terre et du ciel. J’ai beaucoup apprécié découvrir certains us et coutumes mongols.
L’alternance des expériences passées et présentes offre non seulement du dynamisme au récit, mais permet aussi de cerner en profondeur le personnage principal. La touche de romance, quant à elle, m’a appris une autre façon de présenter un protagoniste important. Grâce à un subtil jeu de regards, Tigran et Hilga se révèlent.
En bref, ce roman mêle tout ce que j’aime : des personnages très bien construits, un style poétique mais sans longueur, une intrigue bien menée et une note de spiritualité très belle.
Le second tome est dans ma liseuse. À très vite pour la suite !
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Aujourd’hui, je vous présente une romance respectueuse aux protagonistes torturés : « De chaque côté du mur », tome 1 : « L’éclosion » de Artem, paru chez Sharon Kena éditions.

Les deux personnages principaux, Saska et Emmanuel, ont chacun leur propre chapitre : un excellent moyen de les découvrir intimement et de les comprendre. D’autant que Artem a su différencier les deux plumes. Celle d’Emmanuel se révèle particulièrement poétique. Certains passages sont très, très beaux.
Saska est une jeune femme qui a côtoyé le pire malade mental que la Terre ait porté. Cela lui a laissé des plaies béantes qu’elle tente de cicatriser sans y parvenir. J’ai trouvé parfois quelques longueurs dans ses chapitres où elle répète ses états d’âme, mais ces répétitions permettent aussi de saisir à quel point son malaise est profond et long à guérir. Cela fournit sans conteste une touche de réalité quant à l’emprise psychologique de son ex. Emmanuel n’est pas en reste non plus côté blessures à vif, mais le garçon, grâce à l’art et à de salutaires prises de recul, s’en sort progressivement. Le cheminement moral, pour l’un comme pour l’autre, est très intéressant à suivre.

Côté personnages secondaires, ils demeurent vraiment au second plan et n’apportent, finalement, pas grand-chose au récit. Ils sont présents au début et puis, dès que la romance entre Emmanuel et Saska débute, ils disparaissent. Nous les retrouverons probablement durant le second tome et les intrigues ouvertes seront, je l’espère, fermées à ce moment-là. Mais côté psychologie, je les ai trouvés plutôt assez superficiels (mais une fois encore, la suite nous montrera peut-être que ce n’est pas le cas).

L’histoire d’amour est douce et, surtout, très respectueuse. J’ai réellement apprécié cela. Les réactions de Saska et Emmanuel offrent quelques surprises dans le fil de la narration : un bon point ! Dommage pour les quelques détails impossibles du dénouement (la cellule mixte en garde à vue par exemple), qui m’a laissé un arrière-goût de facilité scénaristique. Minime, certes, mais présent.

La plume d’Artem est une très belle découverte. Les mots manquants ou en trop cassent un peu le rythme de lecture, mais la fluidité demeure malgré tout au rendez-vous. J’ai particulièrement aimé les métaphores et les comparaisons de l’auteur, qui mettent en relief les émotions de ses personnages. Malgré quelques points faibles, ce premier tome de « De chaque côté du mur » est une chouette lecture.
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Aujourd’hui, je vous parle du second volet de « La chronique des Joyaux » : « L’aurore Carmin ». La fin du premier tome se terminait sur Maelora (une capitaine) et son équipe qui se joignaient aux caravaniers pour faire route jusqu’au château Carmin. C’est donc elle que nous retrouvons en premier lieu. Bien vite, nous faisons également la connaissance de Caysen, le précieux Carmin. Le moins que je puisse dire, c’est la vie au château Carmin est à l’opposé de celle du château du Violet !
Changer de personnages (et de château) offre ainsi un nouveau souffle à l’histoire. D’une part nous découvrons leur psychologie bien travaillée, d’autre part ils sont très différents de Sabaya et Jonas (les deux protagonistes du tome 1). Caysen est torturé et grâce à lui, j’ai compris l’importance du trio Précieux-Maitre d’armes-Seigneur dans un château. Il permet d’approfondir l’univers. Maelora et les autres sont un peu plus prévisibles, mais ils restent des personnages intéressants qui font avancer le récit.
Récit à l’intrigue simple qui n’offre malheureusement pas vraiment de retournements de situation. Si ce point est à regretter, le bouquin en lui-même a le mérite d’être une lecture facile qui vide la tête, car bien écrit. Quelques lourdeurs cassent parfois le rythme, mais cela demeure correct pour ne pas gâcher la lecture.
Côté romance, comme pour le premier tome elle met du temps à se dévoiler ; ensuite tout s’accélère entre les personnages. Elle est belle et pleine de bienveillance.
Pour conclure, je lirais peut-être la suite car l’intrigue générale semble prometteuse, mais avec quelques réserves à cause de l’absence de péripéties.
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Tout a commencé lorsque j’ai écouté le replay d’Affaires Sensibles (une émission de Fabrice Drouelle diffusée sur France Inter et dispo ici : https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-16-juin-2020) « Bobby Sands, destin tragique d’un héros de l’indépendance Irlandaise ». Il y était question de Margaret Tatcher, Première ministre britannique de l’époque surnommée « la dame de fer ». Lorsque les détenus de l’IRA demandent le statut de prisonniers politiques, elle refuse. Une première grève débute alors pour ces hommes : ils se déshabillent et restent donc enroulés dans leur couverture été comme hiver pour revendiquer (entre autres bien sûr) leur droit à porter des vêtements civils et non la tenue de prisonnier de droit commun. Ils demeurent des années ainsi. S’en suivent une grève de l’hygiène, puis une grève de la faim. Margaret Tatcher finit par « céder » et leur fait envoyer… des habits de clown. Des tee-shirts à pois, des chaussures vertes, des bretelles… Bref, des fringues qui pourraient servir de déguisements. Bien plus tard, des fonctionnaires proches de la Première ministre avoueront qu’elle voulait les humilier.
Je me suis alors demandé comment cette femme avait pu arriver au pouvoir en Grande-Bretagne et y rester plus de dix ans. Vous vous en doutez, lorsque j’ai vu passer ce service presse sur NetGalley, j’ai sauté sur l’occasion.
« Le jour où le monde a tourné » est une sorte de recueil de témoignages de diverses personnes qui ont gravité autour de Margaret Tatcher et de citoyens qui ont vécu sous son ère. Car oui, madame Tatcher a changé la vie même des Britanniques et nous parlons bien ici « d’ère ». Il y a un avant et un après Tatcher. Ce que le récit s’emploie évidemment à démontrer grâce à de judicieux allers-retours passé/présent.
Il ne s’agit pourtant pas de prendre parti, bien que Judith Perrignon (qui excelle dans les descriptions succinctes terriblement poignantes) laisse parfois entrevoir son avis concernant les conséquences actuelles des choix de madame Tatcher. Ces détails ne gênent en rien la lecture, bien au contraire, ils alimentent le flot de réflexions des différents témoignages exposés. L’alternance des points de vue (pour rester très binaire : « pour » ou « contre » Margaret Tatcher et sa politique) devient un trésor afin de se forger sa propre opinion et comprendre la politique libérale, voire néo-libérale. Une fois encore, il ne s’agit pas ici de démonter ou d’encenser un courant économique, mais de mettre en lumière la façon de penser de ceux et celles qui le soutiennent ou non. En cette période d’élection présidentielle, j’ai d’autant plus apprécié ma lecture !
Si plusieurs témoins reviennent plus ou moins régulièrement, j’ai eu du mal à retenir d’emblée leurs noms et donc à les resituer par rapport à Margaret Tatcher. Pour une novice telle que moi, avoir une parenthèse rappelant les rôles des uns et des autres à côté des noms en début de témoignage aurait été d’une bonne aide ! Cela dit, au bout de quelques lignes de lecture, nous nous rendons vite compte du bord de la personne interviewée ! Margaret Tatcher semble avoir laissé une trace indélébile sur ses concitoyens et ses partenaires ou opposants politiques. Les anecdotes, les impressions, le quotidien… J’ai aimé en apprendre autant.
Les différents évènements marquants de son mandat sont abordés grâce à un judicieux découpage du livre. La brièveté des témoignages et leur alternance offrent un récit dynamique qui se lit rapidement. La fougue de Judith Perrignon point sous ses mots sélectionnés avec soin, permettant ainsi au lecteur et à la lectrice de la suivre, elle et son équipe, au gré de leur voyage à travers la Grande-Bretagne.
Une excellente lecture que je vous recommande chaudement.
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Je ne vous présente plus AD Martel, autrice dont j’ai découvert et dévoré presque tous les romans l’année dernière. Forcément, j’ai répondu présente pour ce premier tome de « De rouages et de sang », roman steampunk qui peut s’adresser aux ados (avertis) et aux adultes.
Pourquoi des ados avertis vous demandez-vous. Pour certaines scènes qui évoquent la cruauté humaine. AD Martel n’est pas du genre à plonger dans les détails glauques, cette talentueuse autrice n’en a pas besoin pour saisir son lectorat aux tripes grâce à sa plume bourrée d’émotions, mais elle explore dans « Les disparus d’Arkantras » ce qu’il peut y avoir de plus sombre chez les êtres humains : la soif de pouvoir. Cet appel à la puissance et la misère qui en découle est poignante.
Rowena, gamine des rues d’à peu près 13 ans, et Eugène, jeune homme en disgrâce, en payent les frais. Ces deux personnages principaux, opposés sur bien des points, se croisent, se rencontrent, se percutent même, sans pour autant unir leur chemin de vie. J’ai adoré ce détail si original et j’avoue avoir été stupéfaite plus d’une fois grâce à lui. Les protagonistes dévoilent une psychologie complexe. Les approcher s’est révélé extrêmement intéressant.
L’intrigue de ce tome, quant à elle, est somme toute assez simple, elle permet surtout de mettre en place un univers qui m’a l’air très prometteur car bien construit, et une intrigue générale beaucoup plus vaste. C’est à partir de la moitié du bouquin que le rythme s’intensifie. La première partie se consacre essentiellement à la découverte de ce monde 100 % steampunk grâce à des descriptions vivantes, et puis d’un coup, les aventures s’enchaînent pour un suspens à son comble. L’alternance des chapitres et des points de vue offre également un certain dynamisme au récit. Le cliffhanger à la fin du tome annonce un sacré deuxième volet !
S’il m’a manqué de la romance, j’ai retrouvé cette plume engagée avec des messages assumés propres à AD Martel. Dans « Les disparus d’Arkantras », la part belle est faite aux liens amicaux et fraternels que l’on tisse à travers les épreuves et grâce au temps qui passe et nous permet de nous connaitre les uns les autres. Si l’univers de « De rouages et de sang » demeure sombre, certains personnages rayonnent d’humanisme. C’est beau et ça fait du bien !
Côté écriture, le style de l’autrice est soigné et impeccable. Elle sait se renouveler dans ses protagonistes, ses idées, ses retournements de situation… un point à saluer pour une écrivaine aussi prolifique. Une dernière mention pour les illustrations de début de chapitre qui mettent en valeur le livre et l’histoire et révèlent ainsi le travail de qualité de la maison d’édition Scrinéo.
Je vous dis à bientôt pour la suite de « De rouages et de sang » !
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Voici un premier tome qui laisse présager un univers original où la magie est présente en fonction des territoires géographiques et de certains êtres. J’ai apprécié ces détails qui impactent le scénario et ouvrent un champ de possibilités pour la suite. Tantôt force, tantôt faiblesse ; tantôt bienfaisante, tantôt malfaisante, la magie permet des retournements de situation qui offrent une cadence intéressante au récit. Si je les ai vus venir à cause d’une intrigue plutôt simple, cette dernière reste bien menée. Le livre se lit donc vite malgré des répétitions.



L’alternance des points de vue Sabaya/Jonas joue également un rôle dans cette sensation de tourner les pages rapidement. Les chapitres ne sont pas toujours équilibrés en termes de longueur, ce qui impacte évidemment le rythme de lecture, mais pour ma part, cela ne m’a pas gênée !



Les personnages principaux semblent plutôt bien construits et assez mûrs. Les personnages secondaires sont nombreux et restent effectivement au second plan, mais ils pourraient tout à fait prendre une place plus importante dans les prochains tomes, ce qui permettrait d’approfondir leur psychologie.



Côté romance, elle démarre lentement pour s’accélérer subitement au trois-quarts du bouquin. Elle sert bien l’intrigue et est mature. Un excellent point pour moi !



Je lirai la suite avec plaisir,
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Voilà un livre audacieux dont j’ai particulièrement apprécié la lecture. D’une part pour le sujet : j’étais très curieuse de découvrir le destin de ces pilotes durant cette époque où l’aviation n’en était qu’à ses balbutiements et où les femmes étaient complètement invisibilisées de et par la société. D’autre part pour la plume et l’originalité dont a fait preuve Katell Faria pour décrire tout cela.
Car ces biographies romancées grâce à de rares dialogues (entre autres) nous offrent un superbe résultat : celui de faire revivre ces dames. Sous mes yeux ébahis, j’ai eu l’impression de me tenir à leurs côtés et d’être la témoin privilégiée de leurs exploits et de leurs moments durs. Bien sûr, il y en a eu. Des coups bas, des déceptions, des aventures que vous ne pouvez pas même deviner. Des victoires aussi, de la compétition et l’équivalent d’une tonne de courage. Qui dit femme extraordinaire, dit fameuses péripéties, de celles qui vous retourne les tripes et le cœur. Le style bourré d’émotions de l’autrice n’y est pas étranger. Katell Faria a su retransmettre l’humanité de ces femmes sans pour autant gommer leurs défauts. Ces aviatrices se dévoilent aux lecteurs dans leur entièreté. Elles en paraissent d’autant plus fortes et deviennent ainsi de beaux, de magnifiques exemples.
Adrienne Bolland m’a littéralement fait vibrer. Bon sang ! Je n’oublierai pas le nom de cette incroyable personne.

Cette période où les avions ne pouvaient qu’être améliorés, puis la Seconde Guerre mondiale ont évidemment joué sur la vie de ces héroïnes. L’Histoire leur a offert des opportunités ; elles les ont saisies. Leur volonté apparait alors dans toute sa profondeur. Nul doute qu’elles ont également permis de faire progresser la condition féminine. Si elles n’étaient pas forcément féministes au début de leur carrière, elles le sont devenues en se frottant à ce milieu masculin et à cette fameuse Histoire. Ce combat-ci, en plus de celui de conquérir le ciel, se transforme en un témoignage bouleversant qui fait sens encore aujourd’hui.

Le fait que je ne sois pas passionnée par l’aviation ne m’a pas desservie une seconde. C’est en tant que lectrice curieuse que j’ai commencé à bouquiner et c’est en lectrice rassasié que je l’ai terminé : j’ai appris quelques bases sur le sujet. Katell Faria, si elle emploie inévitablement du vocabulaire très précis et évoque les moteurs des avions, n’entre pas pour autant dans des descriptions qui pourraient perdre les novices. Elle s’est concentrée sur les femmes, leurs caractères, leurs sentiments… leurs vies à travers l’aviation. Cela donne un livre unique, sorte de témoignage très, très agréable à découvrir.
C’est un coup de cœur pour moi, dont je vous recommande vivement la lecture !
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date : 11-02-2022
Une fois n’est pas coutume, c’est la couverture du livre qui m’a attirée. J’ai adoré la coiffure et le rose des cheveux ! Et puis, lorsque j’ai vu que Erminbooks en est l’éditeur, j’étais sûre de plonger dans un récit qui sort des sentiers battus. Pari tenu, puisque « Atypic Love » explore réellement les questions d’identités de genres sans jugement.
Les personnages bien construits, chacun différent, servent extrêmement bien l’histoire. Ils sont tous importants, bien que le rôle d’Hugo m’ait paru un poil « commode ». Les protagonistes exposent sans tabous leurs doutes et leurs certitudes pour que le lecteur ou la lectrice puisse cheminer à leurs côtés. J’ai énormément appris sur les diverses identités de genres grâce à Ligeia notamment, membre de l’asso LGBT du lycée d’Eden. Et si j’ai trouvé que les interrogations de cette dernière arrivaient peut-être un peu vite, ils permettent d’explorer émotionnellement les thèmes de l’identité, de la sexualité et des relations dans leur ensemble. De l’émotion, il y en a ! Grâce aux protagonistes qu’il est facile d’apprécier et parce qu’ils traversent des évènements (voire un quotidien) durs à vivre.
Vous l’aurez compris, « Atypic Love » est un bouquin qui détient une certaine richesse, autant pour son contenu « éducatif » que pour le message de vivre ensemble qu’il défend. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé découvrir l’écriture non genrée, qui offre une immersion réelle dans la fiction et prouve qu’il est tout à fait possible d’inclure chaque être humain dans la littérature. C’est une belle façon de donner une existence à travers l’art de l’écriture. Pour couronner le tout, le texte demeure très fluide et aisé à lire. Chaque chapitre est dédié à un personnage avec un narrateur omniscient : parfait pour tout savoir !
En somme, « Atypic Love » est un livre idéal pour les ados, mais pas que ! Il est à lire pour ouvrir son esprit et comprendre la diversité de notre monde.
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J’ai dévoré ce cinquième et ultime tome de la saga « Le secret du Faucon », c’est avec beaucoup d’émotions que j’ai tourné la dernière page, à la fois entièrement conquise par cette fin et presque en colère contre l’autrice ! Pourquoi s’acharner ainsi ? Parce que c’est la vie… Il n’y a pas toujours d’explication quant aux épreuves que nous traversons, mais l’Amour, lui, triomphe.

L’équipe qui s’est formée autour de Cyrielle et de sa quête l’a bien compris. Les personnages (tous les personnages) détiennent cette profondeur humaine qui touche le lecteur. Chacun et chacune d’entre nous peut se retrouver à travers l’un des protagonistes, dans le bon, comme le mauvais côté de leur caractère bien trempé. Cheminer auprès d’eux a été un régal et les surprises qu’ils m’ont réservées ont fonctionné à 100 % ! Anselme est probablement celui qui m’a le plus stupéfaite. Et que dire d’Amessan ? Sa personnalité calme, son amour pour sa famille de cœur… Ce personnage m’a décidément troublée. (Ses beaux yeux noirs aussi ! xD) Bref, l’équipe dans son ensemble m’a ébahie. Les personnages se complètent et sont extrêmement bien construits. Leur évolution sur les cinq volets est remarquable. Je pense notamment à Cyrielle, qui ne cesse de murir pour mieux nous surprendre quant à ses décisions. La romance joue un rôle certain dans ses choix. J’ai apprécié que son histoire d’amour prenne plus de place dans le récit, sans pour autant tomber dans la mièvrerie.

J’ai également retrouvé avec plaisir cet univers propre de fantasy médiévale si bien construit par AD Martel. J’ai appris dans sa dernière infolettre qu’elle possède un doctorat en histoire ; je comprends mieux pourquoi ses descriptions m’ont paru si réelles et précises ! Sa plume fluide et travaillée sert évidemment l’ensemble avec brio.

Ce final se révèle haut en couleur, avec moult rebondissements (on sent que l’autrice a voulu nous en mettre plein les yeux !) J’en ai vu arriver certains, d’autres pas du tout… Conclusion : j’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière page ! Oui, oui, même pendant l’épilogue !

C’est le moment de foncer découvrir cette saga !
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date : 08-12-2021
Pourquoi s’intéresser à un livre lorsqu’on ne se sent pas concerné par le sujet ? Pourquoi se lancer dans un nouveau genre littéraire ? Par curiosité. Par ouverture d’esprit, aussi. Parce que l’obésité touche de plus en plus de personnes et que cette maladie (parce que oui ! c’en est une !) se traine une tonne de préjugés et d’idées reçues. Mon parcours de Bypassée m’a bousculée, a fait voler en éclat certaines de mes croyances issues de je ne sais où. J’adresse à nouveau mes sincères remerciements à l’autrice pour cela !

Car il en faut, de courage, pour se livrer avec autant de pudeur, de profondeur et d’humour. Nisa réunit ces trois éléments avec brio, de telle sorte que les moments très difficiles (et il y en a) gardent leur gravité sans plomber le moral du lecteur. Les instants de joie, eux, resplendissent en offrant une bouffée d’oxygène. Les émotions sont partout, présentes à chaque paragraphe pour mieux nous happer. Les interrogations de Nisa sont devenues les miennes. Les explications des médecins, simples et précises, m’ont passionnée.

Ce dernier point a été une seconde bonne surprise pour moi : si le sujet traite d’une opération chirurgicale, il demeure accessible à chacun et chacune d’entre nous. Les termes médicaux sont expliqués, certains sont accompagnés de schémas pour mieux les comprendre. Ce que j’ai le plus apprécié : le discours des professionnels sur le rapport à la nourriture. Loin d’être moralisateur, il permet de s’interroger. Et pas besoin d’être obèse pour cela ! Nous sommes toutes et tous concernés.

La réflexion que nous livre Nisa s’approfondit au fur et à mesure des mois de préparation avant l’opération. Son regard sur elle-même change. La compréhension et la bienveillance qu’elle développe sont touchantes et lui seront assurément utiles pour les mois postop ! La douceur qui se dégage de ce témoignage est un baume au cœur d’acceptation de soi. Nisa se décortique sans tomber dans un discours simpliste. Elle n’a pas choisi de subir cette opération pour répondre à un canon de beauté. Elle l’a choisie pour vivre, ce qu’elle explique divinement bien grâce à un style fluide. Pour cela également, le lecteur pourra opter pour l’introspection !

Vous l’aurez compris, Mon parcours de Bypassée a changé mon regard sur cette maladie qu’est l’obésité, tout en me permettant de faire un point avec moi-même sur mon rapport au corps et à la nourriture. Je vous le recommande à 100 %. À lire absolument !
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Les éditions de la Caravelle ferment malheureusement leurs portes d’ici la fin décembre 2021. Pas de panique ! Mylène Ormerod a décidé d’autoéditer Les écailles de l’âme, de telle sorte que la suite ne devrait pas tarder à arriver ! En attendant, les 2 premiers volets de la saga sont à des prix très avantageux sur le site de l’éditeur. Foncez !

Le premier tome des Écailles de l’âme présentait divinement bien l’univers (très riche) de Travel, nous faisions également connaissance avec les deux personnages principaux : Wymi et Azorru. J’ai été ravie de creuser la psychologie des protagonistes (principaux et secondaires.) Wymi s’affirme, se trouve grâce à l’avenir qui se dessine et un passé révélé. Azorru, quant à lui, traverse des périodes de doutes qui le rendent complexe et humain. Lui aussi déniche sa force intérieure. Les épreuves très difficiles s’enchainent pour le couple. La romance passe ainsi en second plan pour laisser place à l’action.

Les retournements de situation rythment donc la lecture et ont fait que j’ai eu du mal à lâcher le bouquin. Le monde de Travel se dévoile dans sa richesse pour rendre l’intrigue d’autant plus prenante. Je n'en dis pas plus. 😉

Côté écriture, la plume de Mylène Ormerod est si finement travaillée… C’est un régal ! J’aime particulièrement ses descriptions, qui offrent un récit vivant, coloré et bourré d’émotions. À découvrir absolument !
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