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Commentaires de livres faits par Letempodeslivres

Extraits de livres par Letempodeslivres

Commentaires de livres appréciés par Letempodeslivres

Extraits de livres appréciés par Letempodeslivres

date : 07-09-2019
Après avoir fait un très bon parallèle entre le soir où Legoshi a failli dévorer Haru et le moment dans la chambre d’hôtel où il l’a tiens dans ses bras pour se confesser, l’auteure ne simplifie pas la tâche du jeune loup amoureux. Malgré ce pas en avant, les instincts primaires de Haru contrôlent son corps et mène la danse, amenant des situations cocasses qui montrent qu’avant d’être un mâle et une femelle, il s’agit surtout d’un loup et d’un lapin. D’un chasseur et de sa proie.

Toujours sans nouvelle de Louis depuis deux mois, le club de théâtre dont il est la figure de proue se fait de plus en plus un sang d’encre. Le suspense concernant ce qui lui est arrivé est bien maintenu, et si on se dit qu’il ne peut évidemment pas quitter la scène comme ça, on se demande surtout : comment il reviendra de son affrontement avec le gang des lions ? Amoindri ? Avec des bouts de chairs en moins ? Non, non, l’auteure a mieux en tête et surprend positivement car cela engendra beaucoup de conséquences pour le futur ! Des conséquences qu’on a hâte de découvrir, tant on sait que ce ne sera pas prévisible et cousu de fil blanc, Paru Itagaki ayant déjà montré qu’elle a plus d’un tour dans son sac !

Mais durant tout ce temps, le monde continue de tourner, et c’est Juno, la louve audacieuse et ambitieuse qui va être sous le feu des projecteurs. Elle est têtu et ne va pas hésiter à « piéger » Legoshi pour se rapprocher de lui. Sauf que malgré le côté réservé de Legoshi, il est aussi têtu et ne danse pas forcément comme on peu s’attendre de sa nature conciliante. Elle a une influence indéniable et est assez charismatique pour prétendre au rôle de Beastars. Mais elle joue d’autres cartes que Louis qui incarne l’autorité par sa prestance et son air arrogant. Elle, elle mise sur la paix, et à dessein ou non, elle va réussir un tour de main très intéressant !

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/09/07/beastars-tome-6/
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Le tome 4 de « Et demain, ça sera quoi ! » est enfin sorti et reprend les aventures de Kirara et de Ken, mais pas seulement ! L’auteure semble vouloir faire émerger un couple assez improbable. Fumi s’intéresse à Omaeda, et avec humour, la réaction répulsive qu’à Kirara qui s’est fait harceler par ce type (manquant de charme) arrache pas mal de sourires.

Ces lycéens tout juste sorti du collège se sentent plus concernés par les combats que par l’école, et quand un nouveau personnage bagarreur est injecté à l’histoire et qu’il trouve « trop chou » Kirara, on sait déjà que c’est Ken qui en est le plus agacé et qui aimerait taper des poings.

Elle a abordé l’indifférence de sexe avec de la légèreté à travers ce personnage sans honte et doté d’un franc parler qui frise l’insolence. Il ne voit pas en quoi le sexe de quelqu’un vient entrer en ligne de compte, tant qu’on aime cette personne (et il a bien raison).

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/09/06/et-demain-ca-sera-quoi-tome-4/
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Les dieux, chaque mille ans, décident du sort de l’humanité. Faut-il exterminer les humains ou les laisser vivre mille ans encore ?

– C’est vite vu, non ? Il faut les anéantir !

Le choix est unanime : l’extinction de la race humaine est votée par les divinités des différents panthéons, aussi bien grecs, nordiques, védiques et plus !

-Ces derniers temps, l’état du monde n’a fait qu’empirer ! Les mers sont polluées, les forêts sont dévastées, les espèces disparaissent à grande vitesse…Autrement dit, l’être humain est un cancer pour les autres créatures de la terre !

-Bien parlé Aphrodite ! Les humains sont une calamité.

La cause de ce choix est explicite : les créateurs ont en assez de voir leurs créations saccager le monde. Un tableau que certains jugeront pessimiste sur la nature des hommes est mis en avant. D’autres le diront réaliste. Les actualités environnementales et sociétales partout sur le globe parlent d’elles-mêmes, à ce train là, notre Apocalypse ne va pas tarder à arriver. Etant le fondement de l’histoire, on peut voir cela comme une oeuvre plutôt engagée qui rappelle que la planète est en train de hurler, égorgée par les hommes. Dans tous les cas, notre espèce mal aimée à tout de même ses sauveurs : les Valkyries. Ces guerrières chargées de guider les âmes des morts vers le Walhalla sont contre cette décision. Elles ne sont pas aveugles sur la cruauté et l’égoïsme des hommes, mais elles tiennent quand même à notre espèce. Surprenant. Il est facile de voir comment Brunehilde, l’aînée, réussira à convaincre les dieux de relever le défi qu’elle a lancé : piquer leur fierté.

-Est-ce que vous auriez peur des hommes ?

Jusque là, c’est du bon, mais pas encore de l’innovant : ce n’est pas la première fois qu’un manga met en scène le jugement du sort de l’humanité, ni les duels qu’il y aura pour trancher la question en faisant les plus forts s’affronter.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/09/05/valkyrie-apocalypse-tome-1/
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date : 01-09-2019
Ce 3e tome de Switch Love se place sous l’œil de la sensualité ! La couverture équivoque donne le parfum et pourtant, des sujets pertinents seront abordés.

Fiancés, Mamiya et Kiyoshi décident d’en parler à leurs familles. Si les membres de la famille de Kiyoshi sont dans l’ensemble tolérants, ouverts d’esprit et faciles à vivre, très heureux pour leur fils qu’ils s’unisse à son ami d’enfance ayant émergé, ce n’est pas le cas du cousin. Takahiro n’a pas été introduit pour être apprécié, plutôt pour être exécré. Il est le condensé de ce que je n’aime pas retrouver chez autrui : jugements hâtifs, préjugés, idées sexistes et machistes, étroitesse d’esprit et intolérance envers les émergents. Il est facile de faire un parallèle avec les transophobes qui vont se concentrer sur le passé de la personne au lieu de juste la laisser vivre car ce ne sont pas leurs affaires.

J’ai apprécié que le père de Mamiya, souvent absent à cause de son travail et manquant régulièrement ses obligations et promesses envers son enfant ait une place dans ce tome. Il était absent pour diverses causes toujours justifiées, mais cela n’empêchait pas que Mamiya soit triste et qu’il finisse par croire que son père l’évitait à cause de la ressemblance avec sa mère qui l’avait trompé. Précédemment, on avait pu voir à quel point ce sujet avait marqué Mamiya, et ici, le remède est en quelque sorte donné, via les bêtises de Takahiro, qui permettront au père de dire ce qu’il a sur le cœur.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/09/01/switch-love-tome-3/
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date : 30-08-2019
C’est bien le premier d’elle qui me déplaît tant.

Il s’agit d’un récit qui nous met dans la tête du Christ, de son procès sous l’œil de Pilates, à sa crucifixion et même lors de sa résurrection. Il n’y a pas eu de rencontre entre moi et ce texte. Mes opinions personnelles jouent peut-être, bien que je sache prendre de la hauteur et entendre les avis de chacun, qu’ils soient athée ou de religion autre que le christianisme.

Mettant de côté que cela peut être présomptueux de raconter tout ceci à la 1ère personne (il le fallait bien pour que l’immersion soit parfaite), le thème très pertinent (en effet, quelles ont été les dernières pensées de Jésus ?), et la plume (en tout cas au début) toujours sarcastique, n’ont pas su, en faisant le parallèle entre la soif et la volupté religieuse, m’éblouir…
De même pour le sommeil qui peut transcender, grande dormeuse que je suis et ayant une passion à boire de l’eau, que ces deux actes amènent une jouissance sans pareille, ceci, je le savais déjà. Dire que c’est l’égale de Dieu…admettons, pourquoi pas. Mais je ne vois rien d’extraordinaire à ces pensées.

Oui, l’incarnation est le thème principal. A travers le corps, Jésus à éprouver divers plaisirs : les plus simples, les plus quotidiens et pourtant, les plus exaltants pour lui. Par ce corps, il a pu aimé et être aimé, ressentir, échanger, aider.Des plaisirs que son père ne connaîtra pas et ne comprendra jamais car il est immatériel. Et le pendant du plaisir, la souffrance, est connu aussi « grâce » au corps, ce qui mène à cette réflexion globale : Dieu a été dépassé par sa création. Etant dépourvu d’enveloppe charnelle, il ne pouvait être assez « humain » pour imaginer tout ce qui est possible d’infliger à cette chair, que par la mort de son fils qui sera un symbole par excellence du martyr, il engendrera par la suite, le pire. Soit. Mais voyez, il s’agit assurément d’un texte qui divisera, auquel on adhère ou pas. Les non croyants (voire ceux répugnants la religion) seront autant embêtés que ceux ayant la foi et qui, eux, verront trop de blasphèmes dans ces lignes.
Plus complet sur le blog :https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/30/soif/
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Série comprenant au total 26 tomes, séparée en 2 box de 10 tomes et d’une dernière de 6 tomes + un artbook, Arès bénéficie de 4 agréables ex-libris exclusifs et d’un poster inédit format A5 ! On est maintenant habitué à la qualité de Meian sur ses coffrets et celui-ci ne déroge pas à la règle !

« Ares le soldat errant » amène le lecteur dans un contexte de conflits, de guerre et de stratégies militaires. Le tome 1 pose le contexte géographique et nous donne des informations sur la situation géopolitique à Cronos, là où les héros de l’histoire vont se rencontrer : Ares l’orphelin à l’esprit simple, Barouna le mystérieux et Mikaël, le soldat patibulaire.

Les circonstances réunissent souvent de grands êtres. D’une simple volonté à manger un repas chaud (sans le sou), à une altercation contre un brigand qui se surestime, des liens commencent à se créer. Arès veut intégrer l’ordre afin d’avoir un toit et de la nourriture. Le but de l’armée est pleinement atteint avec lui car c’est sur ça qu’elle mise pour recruter de nouvelles têtes. Ils devront passer le test des Templiers de l’ordre. Anciennement très respecté et honoré pour leur force, bravoure et courage, ce groupe de mercenaire de Cronos a perdu de sa superbe. Les soldats de classe A ou B ne sont pas exceptionnels, le niveau est commun, mais ces trois là vont relever le tout. Ils vont se démarquer dès la première mission : un village qui ne cesse d’être sujet au prélèvement d’une forte somme par des brigands sanguinaires fait appel à eux. Le roi fou ne s’occupe plus de sa patrie et est haï des sujets, il n’y a aucune intervention militaire pour ceux opprimés par les bandits, alors si on veut être sauvé, il faut s’en donner les moyens et le faire soi-même.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/30/focus-sur-le-manwha-ares-le-soldat-errant-partie-1/
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date : 29-08-2019
Le début du tome reprend là où l’auteur nous avait laissé : un affrontement entre le clan Moebius et le Tokyo Manjikai. Les combats sont très présents dans ce tome, et sont très bien exécutés. La découpe et le trait de l’auteur permettent de mettre en avant le style, la prestance et la force de chacun des personnages et surtout de Mickey.

A plusieurs reprises, on a pu voir que sous son air de jeune jovial nonchalant, Mickey peut se montrer très dur et impitoyable. Ce tome le démontre, et s’il n’est pas du genre « grande-gueule/vantard », il reconnait sa force et sait se faire respecter et craindre de tous.

Le Tokyo Manjikai, c’est mon clan. Tant que je serai là…personne n’aura perdu le moindre combat.

Ce caractère calme mais ferme cache aussi le fait qu’il tienne sincèrement à chacun des membres de son clan. Il n’abandonne pas un frère, quitte à risquer de se faire embarquer par la police, ou à engendrer de peu la scission de son clan.

Takemichi a beau faire des bonds spatio-temporel et savoir ce qui se passera dans le futur, ce n’est pas simple de modifier le passé, trop de variables à prendre en compte, les réactions de chacun des individus qui peuvent être imprévisibles, comme Mickey, et Draken qui n’est pas en reste.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/29/tokyo-revengers-tome-3/
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date : 29-08-2019
Laissant un peu l’humour mordant de côté pour imprégner un peu plus les pages de romance, l’auteure avait déjà donné le ton de ce tome via la couverture très brillante et romancée. Les couvertures ont toujours été assez girly, mais on se doute qu’après la confession mutuelle de ce couple hors norme, les choses seraient différentes.

Rina pourtant amoureuse de Takane, prend une figure encore plus amicale envers Hana. Elle lui donne même des conseils en amour, pas pour pallier la différence d’âge qui l’oppose à Takane, mais pour qu’elle se rende compte d’à quel point toute cette situation peut la dépasser, qu’il a plus d’expérience qu’elle.

Okamon de son côté, se retrouve dans une lutte de « virilité » contre Takane. Ils exposent tous deux leurs affections pour Hana, leur désir de la savoir heureuse et mettent les choses à plat. Bien que l’auteur ait traduit cette partie à travers un « concours » de gros mangeurs de sushi, la reddition d’Okamon était « belle », il avait l’air d’enfin faire confiance à Takane et de remettre son amie d’enfance entre ses mains.

Le reste du tome sera plein de maladresses, de silences gênés, de mots à demi dit et d’embarras.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/28/takane-hana-tome-13/
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« A sleeping man and a loving man » est en fait un recueil d’histoires courtes dont la principale, que conte le résumé, se découpe en plusieurs morceaux. Les autres sont : « Sweet diner », « Run from the night », « Sun and secrets » et « A waiting flower ».

Les personnages centraux de « A sleeping man and a loving man » sont Jude et Royce. Bien que dans le résumé se soit orthographié « Loïs », il s’agit d’une erreur non modifiée lors de la correction, la bonne orthographe est Royce.

Royce est sujet à une étrange maladie, gênante et dérangeante, aussi bien pour lui que pour son entourage. Une forme aiguë de somnambulisme durant laquelle il a des pulsions sexuelles incontrôlables.

Curieuse, j’ai fait des recherches, il s’agit de sexomnie. La montée du désir sexuel est intense et irréfrénable et Royce, durant ces crises, ne parle pas, n’a pas de gestes tendres comme des caresses, câlins ou baisers. Ce qui fait que Jude a pu à un moment, déceler qu’il était réveillé car il s’était montré affectueux. Le sexe et le genre de sa victime importent peu. Il ne se souvient même pas de ce qu’il a fait le lendemain, c’est l’amnésie absolue.

Sous un beau coup de crayon et de l’érotisme pure, la mangaka aborde tout de même un sujet intéressant qui a des conséquences importantes et dramatiques, parfois. Elle ne l’a pas traité sous l’angle du crime et du drame, c’est-à-dire, que la victime veuille la peau de son agresseur. Ici, le consentement est trouble : l’un dort et agit inconsciemment (ce qui fait que lorsque la maladie est reconnu en cas de drame, il n’y a pas de responsabilité pénale), l’autre est un homme amoureux qui finit par se laisser faire.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/24/a-sleeping-man-and-a-loving-man/
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date : 19-08-2019
J'aime bien l'homoromance et les histoires de lycanthropes, mais ce n'est pas ce qui manque comme livres, alors peut-être que je suis exigeante, mais je n'ai rien trouvé de palpitant dans cette histoire, tout est cousu de fil blanc très blanc. En somme, le livre ne se démarque pas à mes yeux. Le titre donne toute l'intrigue en plus, il y a peu de rebondissement et tout est plat. Je ne me suis attachée à aucun personnage. J'ai aussi repéré de nombreuses fautes d'orthographe et des coquilles.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/31/bilan-du-mois-daout-11/
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Dans la construction de l'histoire, c'est plutôt bien mais je n'ai pas été transportée.J'ai eu du mal à apprécier Saraï, vraiment, elle m'agaçait. Victor ne m'a pas plus fait réagir que ça, mais il est resté cohérent à la description de son personnage. Le fond était plutôt sympa : une histoire sombre avec une romance prévisible et quelques moments d'action mais le feu n'a pas vraiment pris.

Sur le blg : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/31/bilan-du-mois-daout-11/
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au tome 3, l’auteur a fait le choix de sortir de la routine classique : bien qu’il ait montré au tome 2 la nouvelle vie que mène nos trois héros, les nouveaux liens qu’ils tissent et les rivalités qu’ils se créent, il n’a pas poursuivit dans le schéma commun du genre à savoir un tournoi, par exemple. Au contraire, il nous offre une guerre qui permettra de découvrir de nombreux autres personnages. Les personnages secondaires et même tiers ne sont pas des éléments de décoration. Ils participent activement au bon déroulement de l’histoire, s’affirment et s’affranchissent, créent un contraste entre les préceptes de « l’ancienne génération » d’Égides et la fougue de la « nouvelle génération » qui s’adapte et se module, luttent et périssent. Ils permettent d’avoir un plus grand champ de vision du monde de l’auteur sans forcément se concentrer sur les trois héros. Ce petit air frais narratif apporte une dose de suspense qui bonifie l’intrigue car on ne voit pas de manière prévisible où il veut nous mener.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/17/egregor-tomes-1-a-3/
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Ce manwha de type dark fantasy est un reboot car la première version, suite à quelques problèmes n’avait pas pu poursuivre son évolution. Le fait que le dessinateur soit le coréen Kim Jae Hwan très connu en France et avec de nombreuses œuvres à son actif comme Demon King a pu susciter l’intérêt de nombreux lecteurs même si les éléments essentiels restent la narration et les intrigues d’une histoire.

Foa, un jeune forgeron va voir sa vie basculer après une livraison d’armes à la baronne. Lors de son trajet sur le chemin du retour il a une apparition mentale sinistre : sa ville est en flamme. Constamment menacé par les Faucheurs qui surgissent au crépuscule avant chaque pleine lune, les habitants de divers villes et villages peuvent compter sur les Égides pour les protéger mais ne sont pas non plus complètement sereins. Ce qui était le cas de Foa lors de sa pensée sinistre. La suite montrera que ce n’était pas juste une dérive de l’esprit, mais bien une vision d’un futur proche. Les Faucheurs vont changer leur modus operandi et vont attaquer de nuit, surprenant les villageois, créant des morts et permettant au lecteur de voir les deux forces adverses à l’action, prendre en compte les styles de pouvoir et s’interroger sur leurs motivations et buts.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/17/egregor-tomes-1-a-3/
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La démonstration forcée et armée efficace de Bernd a eu diverses retombées, aussi bien sur sa réputation que sur les lois régissant l’école militaire. Par exemple, les punitions militaires complètement désuètes et assez barbares qu’on avait pu observer au tome 1 en cas de désobéissance ou de manque de rapidité dans l’exécution des ordres, ont pris fin.Pourtant, loin de se placer comme un héros venant améliorer les conditions des jeunes soldats, Bernd garde la tête froide et n’hésite pas à refroidir les ardeurs des jeunes voyant en lui une sorte de conseiller social.

Les conséquences ne s’arrêtent pas là, la royauté a tenu à agir mais de manière plutôt belliqueuse et risquée : elle ne veut pas que le Baselland soit dépendant de l’Empire de Weißen.

Ceci confirme que cette inspiration historico-géographique n’est pas un simple contexte et que Nakajima tend à plonger dans les problèmes politico-sociaux du Baselland, que ce soit concernant l’avenir des jeunes soldats qui font petit à petit confiance à Baltzar ou encore les protestations civiles qui vont déborder dans ce tome et se muer en une manifestation armée nécessitant une répression militaire.De nombreuses tactiques vont donc se dérouler, et sans passer par la facilité, le mangaka montre qu la demi-teinte n’existe pas dans la guerre : on ne peut pas résoudre certains conflit en parlotte, il faut se salir les mains.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/12/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-tomes-1-2/
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Baltzar – La guerre dans le sang, sorti le 6 août 2019, est une nouveauté de Meian tout comme Jormungand que vous pouvez retrouver ici. Du genre aventure/historique, ce récit amène le lecteur dans une Europe du XIXe siècle revisitée, en période de guerre pour certains pays. Dans notre réalité, on pourrait transposer cela à l’Allemagne et ses pays alliés.

Nakajima Michitsune, qui se considère lui-même comme un débutant maladroit et un non spécialiste de l’Histoire de l’Europe occidentale, nous plonge pourtant facilement au sein de son récit grâce à un placement rapide au cœur de l’intrigue principale. Par ailleurs, ses dessins assez détaillés retranscrivent bien l’atmosphère « ancienne époque » et le côté rustique de certains lieux.

Nous situant dans le milieu de la guerre, le mangaka présente de façon habile les différentes armes et corps composants une armée : la cavalerie, l’artillerie et l’infanterie à travers les yeux de Bernd Baltzar, un commandant ayant été promu à ce grade, trois ans plus tôt que la normale.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/08/12/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-tomes-1-2/
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date : 28-07-2019
Mers mortes est un récit écologique dans un univers sombre et violent !

Dans mers mortes, l’auteure nous place dans un bastion : une citadelle qui comprend environ mille hommes. Mille survivants en France après la disparition des mers, des fleuves, des océans, des eaux. Ce groupe de survivants, rappelle des moutons parqués et guider par leur berger : Oural.

Oural est un exorciste, à chaque marée haute, il lutte contre ce qu’elle renferme pour garder en vie les habitants de son bastion. C’est-à-dire une marée fantôme chargée de monstres marins décédés, les yeux noirs, morts et vides, les flancs arrachés, en putréfaction, qui crient vengeance et qui moissonnent les âmes de leurs anciens bourreaux : les hommes.

Vous voyez déjà le tableau : le récit est clairement une oeuvre engagée sur l’écologie, le respect de l’environnement et la défense de la cause animale. La critique est très explicite : que ce soit concernant les delphinariums, la surpêche, la pollution des océans et des mers : le fait qu’un 8e continent uniquement constitué de déchet existe (il existe vraiment), la brisure de l’écosystème, la disparition de la nourriture basique de certains mammifères qui entraîne une réaction en chaîne, causant leur extinction à tous, et enfin, la cruauté des hommes : harponnant des animaux marins innocents, découpant leurs membres pour le plaisir, avant de les relâcher dans la mer par pure cruauté et en rire en les voyant couler, teintant les eaux de leur sang.

Vous me savez rancunière, la riposte marine est à mes yeux justifiée. Et je pense vraiment qu’à ce rythme, on va finir par fondre plus vie que des glaces au soleil. Regardez la canicule qui a eu lieu. Souvenez vous ce que vous avez ressenti à ce moment et imaginez cette sensation décuplée par un soleil de 60 degrés (dans le livre, en Equateur, c’est 150 degrés : invivable).

Le réchauffement climatique, les fontes glacières, la sécheresse qui fend le sol, tous ces éléments entraînent la raréfaction d’éléments naturels nécessaires à l’homme : il reste environ 5 ans avant l’extinction totale, avant que les dernières formes de vie telles que le peu de plantes restantes s’éteignent, et les hommes avec, par manque d’oxygène.

Bengale, un pirate d’une prestance qui captive son équipage prêt à tout pour lui, est bien décidé à mettre un terme à cet engrenage mortel. Il n’hésite pas pour son objectif à se salir les mains, à ajouter sur sa conscience des crimes affreux. Une cause noble, des moyens sales. Un personnage bien construit, qui m’a fait osciller entre colère contre lui de soumettre ainsi Oural à sa volonté, de vouloir le posséder et le briser, et tout de même une certaine appréciation du fait qu’il est conscient que ses mains sont pleines de sang.

On suivra donc ces deux hommes et les membres de l’équipage (qui ont eu des vies affreuses) affronter les marées hautes, les marées noires, pris au piège comme les animaux marins lors d’un écoulement de pétrole dans la mer qui les asphyxient, les poumons pleins de mazout, les cauchemars leur faisant revivre les derniers instants de ces êtres innocents et victimes de l’homme, dans la quête de Bengale qu’ils ont tous embrassés.

Je finirai sans doute par mourir de frustration à force de lire les fins de cette auteure, je m’y attendais à cette finalité, et j’aurai voulu plus ! Surtout concernant la relation particulière entre Bengale et Oural.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/28/mers-mortes/
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Il y a dans ce livre, la vraie définition du mot « cruauté », à un point qui pourra clairement faire certains froncer bien plus que le nez.

A Verald, terre sec et malade qui ne donne plus assez de nourriture à un peuple opprimé, l’histoire commence sur un rassemblement de rebelles et sur Ryn, une jeune fille qui prête main forte à un gérant de taverne. Pour être plus précise, les personnages sont tous soit jeunes, soit vieux, c’est-à-dire qu’au de-là de 18 ans, les hommes sont envoyés mourir à la guerre et ceux qui survivent reviennent après ça, quand ils sont trop vieux pour le combat.

Le destin des femmes n’est pas plus lumineux : se marier, fonder une famille et mener une vie monotone et à mourir d’ennui. Un trait de caractère apparaît très vite chez Ryn : le besoin de changements.

Ironiquement, le destin va lui accorder son souhait, de façon trop exacerbée. Elle aura des changements dans sa vie, la majorité invitant à pleurer dans les chaumières, elle aurait su que les événements qui bouleverseraient sa monde serait si chaotique, elle aurait continuer à faire du ragoût de pommes de terre avec le sourire.

La famine ravageant chaque citoyen, la nourriture est une denrée cruciale, l’argent n’est pas un moyen d’échange commun : le peuple est bien trop pauvre pour cela. Ils paient souvent un service avec des légumes, du lait, des soins curatifs. Chacun cultive comme il peut un potager afin ne nourrir l’empire, et d’avoir les restes…s’il y a des restes.

Vous comprenez très vite : le roi est un condensé de points défaillants. La quintessence de la cruauté, perfidie et méchanceté à l’état le plus pur. Ce qui fait de lui un personnage en réalité, peu intéressant. Eh oui, personnellement, un méchant qui l’est juste par plaisir ou par amour du pouvoir me parait toujours fade. Tuer ses épouses par lassitude d’elles, envoyer ses fils mourir au combat, les tuer des ses mains pour être certain de rester le seul maître du trône, s’il y avait autre chose qu’une folie de puissance, ça aurait pu donner du relief, mais je trouve ce type de psychologie faiblarde.

Ryn, a été présenté sous un angle peu reluisant : la tueuse de patate, aucun don pour le jardinage, au contraire de sa mère, elle n’a pas du tout la main verte. Pourtant, s’il y a bien quelque chose qu’on ne peut ôter à cette jeune fille de 17 ans : c’est sa force mentale et d’âme. Au premier abord, elle pourra paraître immature, mais par la suite, par les horreurs qu’elle va subir, on verra qu’elle à de la détermination en réserves face aux coups vicieux et immondes du roi. Ce type tue les gens comme on coupe une pastèque juteuse pour se rafraîchir.

L’aversion envers ce personnage et envers son tortionnaire Jotun, sont faciles à éprouver, l’auteur ne ménage pas ses efforts, mais il y a une confusion de sentiments envers Irrik quand on sait comment il est devenu le dernier drae, ce qu’il en est de son histoire et de sa situation. En ce sens, c’était lui le personnage le plus intéressant. Ce n’est pas à proprement parler un « dompteur de dragon » (comme le dit le résumé), c’est un dragon. Et quand un dragon devient le mâle alpha, il domine les autres.
Le plus bel atout du livre à mes yeux, en plus de donner une histoire de dragon et de phaetyns, des sortes de druides de la vie qui ont été exterminés par le roi afin de boire leur sang et allonger sa durée de vie, c’est la fin du tome. Si mes idées loufoques m’ont permis de trouver une part de vérité dans l’intrigue, j’ai quand même été surprise, et ce agréablement, par le dévoilement de certains secrets !

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/26/le-dernier-drae-tome-1-pacte-de-sang/
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Après la rude bataille, nos héros vont se reposer chez Tae-jun, qui est décidément l’un des personnages secondaires ayant le mieux évolué, même s’il a souvent un rôle de « tête de turc ».

La première partie du tome montre que la rumeur de l’existence des Guerriers Dragons et de la réincarnation du roi Hiryu s’étend comme une traînée de poudre parmi le peuple de la tribu du feu. Etant une rumeur, chacun dit avoir entendu une version qui diverge d’une autre, et ainsi de suite, mais il y a toujours une part de vérités dans les ragots, et ce qui fait la force de ces dires, c’est l’importance que les gens leur accordent. La théorie que le véritable meurtrier du roi Il ne soit pas Hak, comme la tribu du ciel l’avait laissé entendre mais bien Soo-won s’installe aussi dans les pensées du peuple.

Les conséquences sont alors là : tout d’abord, les fervents croyants de la légende s’y accrochent et sont admiratifs envers la troupe de Yona, peut-être même trop, ce qui donne des allures de fanatisme à leurs actes, et installe un malaise parmi certains guerriers dragons ayant déjà vécu cette situation.

Ensuite l’opinion publique qui se crée, surtout à cause de certaines bévues de quelques membres de la tribu du ciel comme le conseiller Kye-sook, commence à doucement tourbillonner, montrant que le vent peut tourner en leur défaveur.

Kye-sook a d’ailleurs l’occasion de voir de ses yeux les pouvoirs des guerriers dragons auxquels il ne croyait pas lors d’une lutte dans le château de Saika. Le conflit se crée entre les soldats de la tribu du feu qui veulent protéger Yona et ses amis auxquels ils doivent la vie et sont reconnaissants, et ceux de la tribu du ciel qui veulent emprisonner leurs bienfaiteurs. A cet instant, Kye-sook prend pleinement conscience qu’à ce rythme, ce type de désaccord pourrait prendre une plus grande ampleur et risque d’éclater et de compromettre la souveraineté de Soo-won. Sa volonté de tuer Yona est toujours intacte mais vicieux, il voudra les forces des dragons à sa disposition.

Jonglant entre parties humoristiques, complots par des traîtres, des anciens vaincus, des crapules et imbus de pouvoirs, et la préparation d’un nouvel assaut contre le royaume de Koka, l’auteure laisse apercevoir que l’actuel arc ne sera pas en manque d’actions. Et d’une certaine façon, que la série est sur sa fin, bien qu’elle précise qu’elle ait encore des choses à raconter.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/24/yona-princesse-de-laube-tome-28/
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date : 23-07-2019
Un livre avec une bonne morale et des mots d'encouragements forts.
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Un livre sympathique et bien construit.
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Si vous ne connaissez pas, je vous incite à voir le tome 1 ici, bien que les tomes soient indépendants, certains personnages du tome 1 interagissent dans le tome 2.

Ce tome des ronces se concentre sur un autre membre de la famille O’Neill : Riley Qui est malchanceux comme jamais, entraînant constamment des dégâts domestique, ratant ses tentatives de suicide, vivant dans la solitude et la déprime, coupé de tout, orphelin et sans ami. Honteux de lui-même il ne veut pas s’imposer de peur de créer une catastrophe. Par un concours de circonstances, il va rencontrer Adam Farell, un lycae ténébreux qui n’a pas sa langue dans sa poche mais qui va se faire apprivoiser par cette petite ronce curieuse en mal de contact.

Une bonne partie du roman est consacrée à l’évolution de la relation des personnages qui font aussi face à des faës sanguinaires, et qui mènent une enquête sur un décès lointain mais important aux yeux d’Adam. Quelques secrets concernant ces deux hommes vont se révéler et leurs nombreux contacts et interactions avec d’autres personnages tels qu’un clan de félins intrusif ou une succube dure en affaires ne manqueront pas de dynamiser le tout.

J’ai un peu plus apprécié le tome 1 car…eh bien, le caractère de Riley n’est pas ce que j’apprécie vraiment chez autrui, sa dépendance non cachée et sa soif de contact notamment, en sont la cause.
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Voici un premier tome riche en complots et manigances que nous offre Melissa Caruso.

Amoureuse des livres relatant les complexités de la magie, artefacts, sciences complexes et entrelacs de pouvoir, malgré le fait qu’elle ne possède pas une goutte de magie, Amalia Cornaro, héritière de la puissante Contessa Lissandra Cornaro, voit son destin basculer au détour d’une rue malfamée. Une jeune femme se fait agresser et avec un sens moral et un bon fond, elle ne peut continuer son chemin en serrant son précieux objet rare qu’elle était allée chercher dans les bas fonds et faire l’aveugle.

C’est là que l’auteur place rapidement le début crucial de son intrigue : la jeune fille attaquée déploie des flammes qui ne s’éteignent pas. Elles brûlent tout. Les balles, les vêtements, la peau, l’eau, la terre. Pour sauver sa chère cité Raverra de la folie enflammée de la sorcière de feu, Amalia passera à son poignet, sous recommandation d’un Fauconnier, Marcello, un jet : objet qui annihile le pouvoir du Faucon (le mage) tout en le liant à vie avec un Fauconnier qui sera le seul en mesure de le contrôler.

Le malefeu dévasta la ville durant trois jours et trois nuits d’horreur. A chaque victime qu’il faisait, l’incendie devenait plus fort, nourri par l’énergie de ceux qu’il consumait. Après une centaine de morts, après un millier rien ne pouvait plus l’arrêter, pas même le sorcier qui l’avait déclenché. Seul un mot de son fauconnier pouvait y mettre fin.

La déchirure s’installe alors, fille d’une de l’une des plus puissantes familles, elle ne peut pas être traitée comme un bon soldat obéissant. Et ainsi se déroule un flot sans fin de décisions et choix politiques, de prises de mesures, de réflexions, menaces subtiles et détournées, d’autres à peine voilée, d’ultimatums et tous les dérivés du mot « complot » se trouvent dans ce livre.

Ce côté riche en détails narratif, aussi bien sur l’histoire de Raverra et de ses anciennes guerres avec ses actuelles cité-empire, que leur propre histoire et comment ils en sont venus à lui prêter allégeance.

Alors oui, si vous vous attendez à de l’action à chaque coin de rue, vous allez être déçus. Il y a bien de l’action, mais ce qui prédomine, c’est l’histoire, l’explication de la magie, les discussions mouvementées sur l’avenir des traîtres qui se dévoilent au fil des pages et sur comment désamorcez une situation qui parait perdue où une autre cité sera réduite en cendres.

Concernant les personnages, celle que j’ai le plus apprécié est Zaira, la sorcière captive. Elle a vu la misère, la vraie, et son comportement pour elle a qui on a passer un jet sans qu’elle ait le choix est totalement compréhensif. Elle est revêche, franche, n’a pas sa langue dans sa poche mais n’a pas mauvais fond. Ses répliques sarcastiques m’ont souvent fait rire.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/22/les-faucons-de-raverra-tome-1-la-sorciere-captive/
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Ce roman comporte tous les bons ingrédients pour passer un moment prenant de lecture.

Patrick Collins qui s’apprête à prendre des vacances se fait couper l’herbe sous les pieds par la directrice de l’Agence des Opérations Surnaturelles (dit AOS). Présenté comme casse-pied caustique, lorsqu’on plonge dans l’enquête où des corps sont retrouvés en morceaux, la victime dévorée vivante, tatouée sur l’œil de façon particulière avec des organes maquant et la cage thoracique ouverte, on comprend pourquoi il n’a pas le caractère le plus agréable du monde. Surtout avec les brides de son passé qui ne cessent de montrer combien il a perdu. C’est un personnage fort qui ne montre pas ses douleurs, ex militaire, il a vu des horreurs. Il préfère affronter les ennuis avec de l’humour sarcastique, mais pas d’apitoiement.

Il comprend très vite qui sont les ennemis et tentera en une semaine, de sauver la ville de Manatthan pour éviter qu’elle ne devienne un champ de ruine comme le Caire.

La présence des dieux dans cette histoire est non négligeable, présenté comme froids, peu soucieux des problèmes humains, distants, moqueurs et cruels, l’auteure n’a pas misé sur la carte de l’humanité comme dans Covenant de J.L Armentrout (ici), ce qui convient parfaitement à cette histoire puisqu’elle est bien plus sombre.

En plongeant dans ce livre, vous serez face à des sectes, des luttes de pouvoirs et de dominance, des mythes prenant vie, des dieux et déesses n’ayant que faire que leur « arme » ait l’âme (d’où il puise sa magie) complètement mutilée, continuant à en user quitte à ce que ça lui coûte la peau.

Pour ce qui est de la romance, j’ai apprécié la manière dont Jono entre dans la vie de Patrick, ils ne tournent pas autour du pot, et bien que ce ne soit pas une romance « romantique », ça convient à l’environnement et au caractère de Patrick.

Le livre est bien construit tant sur la trame que le comportement des personnages en mettant en scènes mages de différentes catégories : (apprentis, magistères) ou encore des prêtresses, démons, métamorphes aussi bien loup que tigre, des voyants, des oracles, des dieux.
Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/18/dette-de-sang-tome-1-un-paquet-dos-et-dor/
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date : 15-07-2019
From end le nouveau titre thriller chez Kana présente des personnages tordus sous plusieurs angles.

Devenue enseignante, Rui shinomiya qui a vécu l’enfer au période collège s’est reconstruite et est devenue plus forte :elle veut vivre enfin sa vie avec liberté et insouciance, tout en aidant les élèves avec des difficultés car elle n’avait eu personne lui tendant la main.

Fortuitement, par un coup sinistre du destin, elle retombe sur l’un de ses bourreaux qui est le beau-père d’un de ses élèves. L’enfer recommence pour elle, et l’auteur accentue la perversité et le malsain de Sakurai par l’expression du visage et de ses mimiques. Le ton et le coup de crayon plaisant et fin de la mangaka installe l’ambiance pesante et angoissante très facilement.

On a pas d’information sur la psyché de Sakurai, sur pourquoi il prend tant de plaisir à faire du mal à autrui, mais il ne fait nul doute que c’est un psychopathe, et la fin prouve qu’il est sincèrement dérangé, bien que ce tour scénaristique reste assez classique, étant tordu et pervers, il était clair qu’il prendrait ses dispositions. Les deux Rui ont sous estimé leur bourreaux. Pour être sûr de te débarrasser pour de bon de ton ennemi, soit plus vicieux et malin que lui.

La présentation par points forts de la série indique que’elle invite à réfléchir à la vengeance, et à ce qu’elle implique :« « Œil pour œil, dent pour dent ». Les victimes doivent-elles se venger de leur agresseur ? Cela les aident-elles ? Comment échapper à son passé quand il revient vous hanter ? Bien que beaucoup d’ouvrages aient pour thème la violence et les agressions sexuelles, « From End » introduit ces sujets de façon intimiste et perturbante. De la psychologie, de l’action, de la violence … Tous ces éléments font de « From End » un thriller palpitant ! »

C’est ce qui m’a attiré, et ce n’était pas mensonger. Toutefois, j’ai tout de même quelques reproches à faire à ce premier opus.

Tout d’abord, les facilités scénaristiques présentes sont un poil absurde

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/15/from-end-tome-1/
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Cette couverture n’est-elle pas superbe ? Oui, elle l’est !


Leden falls est concentré sur l’enquête d’un grand frère attristé qui ne peut se résoudre à ignorer le modus operandi d’un tueur qui lui rappelle celui de sa sœur qui sévit à Leden falls.

La narration se fait par alternance de point de vue entre la bête qui tue par folie meurtrière, Amaury le frère en douleur, Sevrina la cousine serviable, et Korian le colosse au magnétisme incroyable. Concernant l’enquête l’auteure fait ses personnages tâtonner, rendant tout le monde un peu plus suspect au fil des pages et m’a bien eu concernant l’identité de la bête. Si sa narration apportait un peu de répétition quand un autre personnage poursuivait l’action qu’on lisait se dérouler, ce n’était pas spécialement dérangeant et malgré tout, il n’y avait pas vraiment de longueurs, le livre se lit assez vite.

Ce que j’ai vraiment aimé était dans la romance. Elle a très bien gérer l’attraction entre Korian et Amaury, faisant la tension entre eux se sentir. Elle a rendu Korian hypnotique au possible.

Le mythe du loup-garou est semblable à ce que l’on connaît mais l’auteure y a ajouté des petites touches à elle. Le personnage que j’ai préféré est Korian, assurément sa tendresse et sa prévenance m’ont plu. Heureusement, il y aura un tome 2 car la fin du tome 1 est plutôt douce-amère.
Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/14/leden-falls-tome-1-premiere-lune/
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Les noces de la renarde, un standalone avec une superbe couverture, offre une double narration : une se déroulant vers 1461 avec Hikari une kami (déesse) et l’autre vers 2016 avec Mina (une adolescente qui possède un don dont elle ne veut pas). Les aventures de ces deux femmes se déroulent au Japon.

C’est la première fois que je découvre la plume de Floriane Soulas, et on peut dire qu’elle se soucie des détails dans ses descriptions, peut-être trop pour certains goûts (comme le mien) et j’ai donc eu des sensation de longueurs et de répétitions. Je sais que ça ne dérangera pas certains, mais il me faut un rythme vif la plupart du temps, ce qui n’était pas le cas ici.

Cette lenteur narrative se justifie pourtant : le monde qu’elle décrit ne prête pas à la brièveté : des yokai, des coutumes japonaise, des dieux, des mythes, des rites et beaucoup d’autres éléments de la culture nippone se trouve dans ce texte. Et ce, que ce soit la manière de s’adresser à autrui, le rôle des miko (prêtresse) ou encore le style vestimentaire des différents personnages, elle permet une vrai immersion au lecteur, et ceux qui ne sont pas coutumiers à tous ces termes n’ont pas à s’inquiéter, il y a un petit lexique.

Toutefois, l’histoire met du temps à démarrer, mais certains pourront y voir le souhait de l’auteure de bien disposer les personnages et son intrigue. D’un côté, on suit la lutte d’une kami plus humaine que ses sœurs et de l’autre, celle d’une jeune fille qui se considère maudite et qui est embarquée dans une enquête de meurtres de yokai contre son gré. S’il est clair que du côté du 21ème siècle, je n’ai pas du tout apprécié Natsume, Mina n’a pas non plus eu grâce à mes yeux. Quant à Hikari, j’ai été un peu indifférente.

Vous l’aurez compris, malheureusement, je n’ai ni pu m’intéresser aux personnages, ni à l’histoire. Et ceci n’est pas la « faute » de l’auteure, c’est une question de goût. La prévisibilité (que ce soit concernant Hikari ou sur le lien de la double narration qui m’est apparu assez vite), la sensation que pas mal d’événements auraient pu être raccourcis pour qu’on en vienne au but, le rythme lent et les personnages manichéens qui manquaient de nuance n’ont pas permis que j’apprécie vraiment ma lecture.

Sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/13/les-noces-de-la-renarde/
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