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Commentaires de livres faits par Letempodeslivres

Extraits de livres par Letempodeslivres

Commentaires de livres appréciés par Letempodeslivres

Extraits de livres appréciés par Letempodeslivres

Atypique. Original. Complexe et surprenant.

Ce livre, a bien des égards, est incroyable. Que ce soit la plume, le vocabulaire, le rythme de certains passages, le soin insufflé dans cette œuvre est visible.

Le début est plutôt lent et long, mais nécessaire pour comprendre d’où vient cette mysticité attribuée à l’œuvre ôtée du marché pour cause de plagiat que plusieurs personnages cherchent désespérément.

Tout n’était pas égal, je veux dire par là que certaines parties s’entremêlent avec une forme de "confusion maîtrisée" car c’est ainsi que se sent le personnage, d’autres sont d’un suspens tel qu’on à sur le bout de la langue leur angoisse.

Je repense notamment à cette partie avec l’homme habillé tout de blanc chantant un air de tango. Jusqu’à présent j’y pense, c’était l’une de mes parties favorites, tant l’immersion dans ce monde était fluide.

Sous différents angles, on retrouve de nombreux thèmes, en plus de celui d’être auteur, d’aimer les livres, d’être en quête de quelque chose, des liens difficiles familiaux, de l’effet coup de génie tandis que les autres œuvres peuvent être d’une pauvreté sans nom et bien d’autres encore.

Dans tous le livres d'ailleurs, trois scènes très fortes m'ont marqué, et ont fait de ce livre une incroyable lecture pour moi.

C'est d'une complexité riche que j'ai pris plaisir à suivre. Alors même que je l'ai commencé sans croire un instant que je l'aimerai.
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date : 02-11-2022
Alooors....Dans le genre twist, sombre et personnages gris aka "je me débarrasse moi-même des cafards qui peuplent cette terre", on est servi.

Vous l'aurez compris, j'adore. Le début commence direct en gros coups de sabots : une scène trash qu'il vous appartient de découvrir. Mais voilà, la couverture et le titre indique que ce n'est ni un titre à mettre entre toutes les mains, ni un titre qui plairaient à la majorité.
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date : 02-11-2022
Shutline est pile le genre d'histoire que j'aime.
Une ambiance sombre, du suspens, un personnage charismatique et mystérieux, et une alchimie à la fois brûlante et intense entre les personnages. Cela ne commence pas comme une douce romance classique. C'est surtout à travers les gestes et les comportements de Shin et de Jake qu'on se rend compte que c'est peut-être un peu "plus".

J'ai hâte que la saison 2 sorte parce qu'après une telle fin, il me faut la suite de toute urgence.
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Define the relationship a un graphisme qui me tape beaucoup dans l'oeil, c'est plaisant, fluide, et si le début entre les personnages a un départ froid et désastreux (c'est fait exprès et on comprend au fur et à mesure le comment du pourquoi), par la suite, Karyle prend des bouts de mon affection.

Il est maladroit, très gauche en relations humaines, son visage et son côté réservé lui donne des allures froides, et avec son statut d'alpha et sa classe sociale, tout s'aligne pour en faire quelqu'un qu'on se dirait d'hautain et de détestable. .

Et pourtant, il faut se méfier des apparences. Ni même tirer de conclusions hâtives.

C'est ce qui m'a particulièrement plu dans ce yaoi. C'est de l'omegaverse mais là on a un Alpha x Alpha, et surtout celui qui paraît froid à un côté complètement adorable, et celui très chaleureux/séduisant, a un aspect plus sombre qui est révélé légèrement un peu plus.

Donc j'ai accroché rapidement, et jusqu'à présent. Je croise même les doigts pour qu'Ash ne soit pas un affreux jojo qui blessera Karyle émotionnellement. J'aime beaucoup l'histoire, je ne voudrai pas qu'elle dégringole comme Roses and champagne (je me remets toujours pas de ce qu'à fait l'autrice avec Caesar...)
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date : 02-11-2022
Blind play, rien qu'à la couverture, indique qu'il ne s'agit pas d'un webtoon classique, ni que l'histoire sera très saine.
Et pour cause.

On peut y voir un lien avec Killing stalking mais je trouve tout de même les deux œuvres bien différentes l'une de l'autre sur plusieurs aspects.

Ce que je dirai simplement afin de ne pas spoiler, c'est que c'est violent, sombre, érotique et que la mangaka sait où elle va, elle n'est pas en train de semer des trucs au petit bonheur la chance.

Si vous aimer les yaoi mais que vous voulez une histoire qui fait plus thriller (un peu comme In these words mais là encore c'est bien différent), tentez, mais clairement, là on a le point de vue d'un psychopathe tueur en série de très près, ce qui augmente drastiquement l'effet "terrible" de l'œuvre.
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La couverture donnait le ton. Et même le résumé plutôt mystérieux. « Vivre dans un gouffre, je connais bien ça. Mon père m’y a constamment jeté. » et « Quelques coups pour me motiver, quelques blessures émotionnelles pour me contrôler. » démontrent que ce n’est absolument pas une histoire light. C’est sombre. Très violent. Et ce, de différentes façons, même si l’aspect psychologique a été très appuyé.

On est du point de vue de Mikhaïl, on a parfois des focus avec des parties de sa vie de chasseur, écrit au présent pour qu’on ressente bien l’action et la tension de ces moments, tandis que le reste du récit est au passé. Et même ceci, quand on observe le livre dans sa globalité, on voit que ce n’était pas un choix anodin.

On débute un peu dans le noir, on apprend et on comprend les choses au fur et à mesure, il faut être attentif. Personnellement, après avoir lu tant de livres que je vois beaucoup de choses venir, ça m’a fait plaisir. Du coup, même si je soupçonnais certains éléments, quand c’est arrivé, j’ai été complètement (et agréablement) surprise).

Et pour mon plus grand plaisir, les personnages ne sont pas tout blanc/tout noir. Mais alors…vraiiiment pas. Je veux dire par là qu’on a des personnages gris, du genre…bien gris quoi, et sur ce point, la façon dont ils ont été construits était tout ce que j’aimais. Je ne veux pas trop en dire mais simplement : les apparences sont trompeuses.

Le livre a deux parties. Et on sent tout de suite lorsque le soleil au-dessus de la tête des héros commence à se ternir parce que les morts s’amoncellent.

Enfin, j’ai beaucoup aimé l’utilisation originale des loups.
J'ai un gros faible pour les histoires qui en comportent (en mangas, webtoons et j’en passe) mais généralement, on retrouve les mêmes similitudes, le même système, et la façon dont s’est amené ici change complètement de d’habitude.

On pourrait s’attendre à un truc assez classique mais non.
Peut-être que j’ai autant aimé ce roman du fait du suspens et des twists que ce simple fait comporte, j’aime beaucoup être étonnée en lisant un livre (j’en ai trop à mon actif et je deviens chiante sur ce qui peut me plaire), de ce fait, clairement, ce sont les différentes touches de fraîcheur de ce livre qui m’ont le plus séduite.

Quant à la romance, elle est à la fois mignonne et torride, mais c'est à petit pas et c'est pas gagné d'avance. Et forcément, il en ressort qu’Anastase est mon perso favori, même si Mikhaïl n’est pas en reste.

Je terminerai juste par dire : lisez tout, ça en vaut le coup !
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Juste un petit retour sur ce livre.
Je déteste la couverture. Ça, c’est fait.
J’ai tenté l’occasion car j’avais envie de lire un MM sur un univers alpha, omega, bêta. Le fait est que, heureusement pour moi, je ne m’arrête pas aux couvertures pour décider ou non de lire un livre. Le résumé m’a intrigué, j’ai tenté l’aventure et j’ai grave kiffé.
Ce n’est pas un scénario extraordinaire ou supra-original, mais c’était fluide, addictif, et pour une lecture légère (dont j’avais besoin à ce moment précis) ça a merveilleusement bien fonctionné. En plus, il semble que j’ai les mêmes goûts que cette autrice parce dans l’effet romance-possessive-dominant-tendre, elle a tapé dans le mille, avec la bonne dose de flirt, avant la mise en couple finale.
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Ce bouquin est une brique. Du genre, si vous êtes en danger, fracasser le crâne de votre attaquant avec et c’est NI-CKEL. Menace écartée.
Le début a été laborieux pour moi. Très laborieux, du genre « mais c’est quoi ces phrases bizarres et toutes ces insultes alors que ce n’est pas nécessaire ?? »
Alors direct, je me suis demandé si ce n’était pas la traduction, le problème, donc comme j’avais le tome en anglais aussi (je comptais le lire en anglais puis à l’annonce de De saxus j’me suis dit « j’vais soutenir la VF ») je zyeutai les parties qui me dérangeais, pour comparer, voir si c’était effectivement la traduction le problème.
Y’avait des gros mots toujours, ce n’est pas un ajout de l’éditeur ou quoi, et le boulot de traducteur est si délicat que je ne me permettrai pas de dire si oui ou non c’était suffisamment bien traduit, par contre je peux dire que si le langage vulgaire en anglais passe crème (je lis une tonne de roman adulte au langage plus fleuri que les Champs Élysées, sans jamais sourciller) je pense que c’est la douce et pointue langue de Molière qui rebiffe autant quand les insultes s’y retrouvent.
Passons.
Toujours est-il que j’ai ramé. C’est un pèse-personne ce livre donc forcément, faut attendre un peu pour l’action, il va y avoir du contexte, des explications, ce qui concerne une bonne partie du début et l’autrice mdr, elle s’est clairement dit en écrivant : « prenez des tartines de worldbuilding, ne recrachez pas, cela fait mauvais genre, avalez tout, s’il vous plait merci. »
Puis à l’arrivée de l’élément perturbateur, je commence ENFIN à m’éveiller, et on est dans une enquête pour découvrir le pourquoi du comment ceci a pu se produire (je ne vais pas spoiler) mais j’ai apprécié le fait qu’il y ait des fausses vérités, qu’on change de direction, que des personnages secondaires voire tertiaires aient aussi un rôle à un certain degré.
Concernant la romance, eh bien, c’est en mode jeu du chat et de la souris. Je n’ai pas été spécialement extatique sur ce point, c’est vraiment l’action qui m’a plu dans ce roman, surtout vers la fin.
Là c’était carrément explosif et c’est ce que j’ai surtout retenu.
J’ai donc beaucoup aimé ce roman, et j’ai hâte d’avoir la suite.
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date : 11-10-2022
Jusqu'au chapitre 40, tout était parfait... Et puis vers la fin c'est la dégringolade, dommage il était en diamant
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date : 26-08-2022
C'est le 3e roman de F.V estyer que j'essaie, et c’est toujours pas une réussite pour moi (seul le 1er l'a été, Blessures muettes, je vous le recommande si jamais :) ).

J’étais d’une humeur à vouloir du sombre ces derniers temps (pour ceux qui connaissent j’adore killing stalking et je ne trouve plus trop chaussure à mon pied dans ce registre), DONC quand j’ai vu les retours (cruauté, bas instincts, humanité défaillante) sur Gambling with the devil, j’ai testé ! et…je me suis ennuyée. ^^"

Oui oui. Pas choquée ou scandalisée, ennuyée.

Faut dire, je suis habituée à lire des livres vraiment sombres, donc j’espérais que celui-là me créerait de petits frissons.

Alors, il a sa part de sombre hein, c'est pas une romance doudou, mais le "sombre" pur était juste introduit avant d'être interrompu par une ellipse : en mode, voilà, maintenant faites place à votre imagination.

Oui mais non madame 😕

Dans le fond, hormis les répétitions de monologues intérieures, les répétitions de termes et d’essaies métaphoriques qui ne sont pas très travaillés, une plume plutôt commune, et une romance en mode chat et souris qui ne m’a pas du tout électrisée (à un moment, je sautais carrément les scènes de galipettes car bon, ça m’a gonflé au bout du compte°, il n’y a pas de « tares » au livre.

C'est dans l'ensemble cohérent, il y a quelques mini touches d'actions, des répliques m'ont même fait rire ! (des moments où j'avais un espoirs que le "vrai" morceau allait démarrer).

Du coup ce retour est hyper subjectif (j'ai lu plus sombre en bien mieux écrit) MAIS objectivement, ça peut carrément passer pour les néophytes en quête de sensation nouvelle je pense.

En fait, je crois que si quelqu’un n’est pas habitué aux écrits plutôt noirs (je ne parle pas de dark romance), qu’il en recherche et qu’il veut surtout de la romance comme intrigue centre, il pourrait réagir à ce livre de façon positive.

Du coup, s’il vous tentait, faites votre propre avis, je pense que si l’autrice n’avait pas fait des ellipses sur les scènes de violences qu’elles commençaient à dessiner, eh bien peut-être que j’aurai plus ressenti l’aspect sombre. Par contre pour les galipettes, ça y’a du détails.
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Le 7e tome de Rebecca Kean s’est fait attendre, et malgré les nombreux avis négatifs qui m’ont fait craindre d’être déçue, j’ai apprécié ma lecture.
Bien plus épais et mieux corrigé que le tome 6 (plus de ????!!!) qui avait été une vraie déception, ce tome relève la pente et me rappelle pourquoi j’aimais tant cette saga.
Ne lisant pas ce roman spécialement pour la romance et n’ayant rien imaginé ou prévu de la confrontation Raphaël / Rebecca, mes espoirs n’ont pas pu être désillusionnés.
J’ai apprécié le fait qu’on s’intéresse au clan des Vikaris, ces Sorcières de Guerre courageuses et affrontant le danger sans sourciller, avec plaisir même. J’aurai trouvé dommage qu’au contraire on ne sache rien de concret des Vikaris et qu’on ne les voit pas à l’œuvre au service de leur Reine alors que depuis le tome 1 on en parle comme une légende effrayante. C’était aussi l’occasion de voir Rebecca plus longtemps dans son rôle de Reine. Elle agi quand il le faut, elle explose quand c’est nécessaire, et plusieurs scènes démontrent qu’elle n’est pas devenue un poteau à protéger comme le voudrais pourtant son nouveau statut. D’autres encore montrent que malgré son rang, elle n’agit pas parfaitement comme tel.
Les répliques étaient toujours aussi piquantes pour attirer un sourire, même si ça n’a pas vraiment marché sur moi. Bien sûr, on peut subjectivement trouvé que l’humour sur la mort et la torture était toujours prenant, c’est subjectif. Quoi qu’il en soit, c’était mineur et cela n’a pas entaché ma lecture.
Le tome 7 de Rebecca Kean permet l’extension du monde surnaturel. Loin d’être futile, cela a permis d’obtenir des réponses concrètes (même si j’en avais deviné certaines) sur quelques points tout en créant un antagoniste sérieux à Rebecca. Je me demandais d’ailleurs qui l’auteure ferait se dresser vraiment contre elle car bien qu’elle soit la Reine des Vikaris, elle est aimée de tous à Burlington.
Je schématise mais ses liens sont en gros : enfant des Loups, ex-amante des Vampires, pupille des Muteurs, amie des Portionneuses, alliée des Chamans et princesse des Démons.
De ce fait, déjà que peu d’entre eux aurait pu faire le poids contre elle, ceux qui pouvaient être une sérieuse menace sont très proches d’elle (les Vampires et les Démons). Et la carte du Nécromancien avait déjà été jouée au tome 5. A titre totalement subjectif, j’ai beaucoup aimé son rapprochement avec Baëtan qui est comme une sorte de gardien/père grognon et borderline envers Rebecca.
Le fait qu’un véritable ennemi se dresse devant elle pimente un peu le récit. C’est l’un des problèmes à créer des personnages tous aussi puissants et surpuissants les uns des autres : au fil des tomes et de l’évolution des pouvoirs, on finit par ne plus ressentir d’angoisse pour eux, tant ils sont forts.
Je pense que c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le tome 5 reste jusqu’à présent mon favori : le nécromancien lui avait mis une pâtée d’enfer et une Vikaris du trio infernal de la grand-mère de Rebecca avait même périe. Ici, la balance a un peu basculée et le mystère tout comme le suspense ne s’essouffle pas. L’enquête est bien menée, on quitte les portes de Burlington, on découvre d’autres personnages, et on obtient juste assez d’éléments de réponses pour maintenir notre intérêt.
Concernant la romance, s’il est vrai qu’elle a souvent paru indécise dans ses relations, c’est plutôt à cause de l’ambiguïté de ses liens : ses paroles étaient souvent claires : elle ne voulait que Raphaël. Ainsi, je ne considère pas qu’il y ait un véritable triangle amoureux. De multiples liens ambigus, oui.
Et dans ce tome, elle affirme clairement avoir rompu avec Raphaël qui joue son connard toxique (me confirmant que j’avais bien fait de ne jamais l’aimer) et cède « enfin » à Bruce avec lequel elle avait toujours une relation bien plus aboutie. C’est personnel mais j’ai toujours trouvé Bruce mieux construit que Raphaël : plus humain, plus chaleureux, plus attentionné, et sa cohabitation avec elle leur a vraiment donné une dynamique de couple, ce que je ne ressentais pas forcément avec Raphaël.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/04/18/rebecca-kean-tome-7-amberath-les-dieux-sont-si-capricieux/
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Si au tout début, mon attention était plus ou moins maintenue en alerte afin de comprendre le monde de l’autrice et ce que représentaient les anges dans son histoire, progressivement, je perdais de l’intérêt pour le récit.

Les chapitres courts étaient un atout pour le livre qui n’est pas immense en termes de pages aussi, mais les « péripéties » que vivent Penryn et l’ange Raffe donnaient une sensation de vide, dans le sens calme plat. Pendant une grosse partie de l’histoire, il ne se passe pas grand chose et cela est ponctué par ses monologues sur la beauté de Raffe, sur son inquiétude pour sa sœur et sur le fait qu’elle sache que sa mère pourra la retrouver.

Parlons-en de sa mère. Elle est instable mentalement, on nous donne le mal qui l’avait atteint bien avant la fin du monde et l’autrice distille combien elle est dangereuse en implantant implicitement l’idée qu’elle est responsable de l’handicap de sa benjamine. En ce sens, c’est un personnage avec une forte présence qui avait réussi à piquer mon intérêt malgré des passages très bizarres.

Le problème est qu’entre ses disparitions intempestives et ses retours on ne sait trop comment pile à l’endroit où se trouve Penryn, j’ai trouvé ça étrange et assez peu crédible, surtout qu’elles n’avaient aucun moyen de préciser les endroits où il faudrait qu’elles se rejoignent.

Si j’ai apprécié le courage de Penryn et sa détermination à aller sauver sa sœur dans le repaire des anges, Raffe n’a pas permis un quelconque attachement puisqu’il est plutôt effacé, hormis pour envoyer des piques à Penryn.

Il n’y a pas un background ni d’élément permettant qu’on s’attache à lui. On a pas non plus des réponses sur pourquoi ils se sont mis à détruire la terre. J’aime bien le suspense, alors ça ne m’a pas spécialement dérangé, mais ça donnait une sensation de manque de profondeur à la trame, ne serait-ce que pour la contextualisation. Et puisque les causes de cette situation étaient mises de côté, il ne restait pas grand chose à l’intrigue pour maintenir l’intérêt du lecteur.

Durant toute l’histoire, Raffe est juste là, à collaborer avec Penryn et on ne comprend même pas comment il en est venu à tomber amoureux d’elle, tant aucune alchimie particulière entre eux ne s’est fait ressentir. Alors, on peut dire que les épreuves rapprochent les gens, oui, mais vu les distances qu’il maintenait avec elle, difficile de dire pourquoi il est tombé sous son charme.

Quant à Penryn, bien qu’elle dise haïr les anges pour ce qu’ils ont fait à son monde, elle est complètement ensorcelé par la beauté de l’un d’eux et s’y attache, pareil, on ne sait pas trop pourquoi.

Je n’ai pas particulièrement tiqué sur le rôle sexiste de la femme. Le monde étant de base très patriarcal, voir qu’on retourne à une période où elles « n’étaient bonnes qu’à faire des tâches ménagères » ne m’a pas fait grincer. Par contre, la « bataille » entre Penryn et une autre femme qui se déroule spécialement sous la demande de deux pauvres types me paraissait hors sujet.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/24/angelfall-tome-1-les-anges-sont-tombes-bien-bas/
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Cendresa est typiquement le genre de livre avec un résumé qui ne lui rend pas honneur. Je ne sais pas si l’autrice a voulu conserver le mystère mais je serai passée à côté de cette histoire si la couverture ne m’avait pas attiré.

Vous l’aurez compris, aucun regret ! J’ai beaucoup aimé ce premier tome de Cendresa !

Je ne suis pas une personne qui accroche facilement dès les premiers chapitres, et pourtant, ici ça a été le cas.

Déjà, l’univers qui est sombre, complexe et bien élaboré m’a rapidement fait accrocher. L’autrice ne dévoile pas tous ses mystères, au contraire même, il reste tellement de choses à découvrir que ça n’a fait qu’attiser mon intérêt. Cela ne m’a pas vraiment gêné car je sens que beaucoup de réponses à mes questions se trouveront au prochain tome.

Le décor est bien posé et nous sommes aisément emportés par les paysages. Les lieux tels que le Colisée ou Cendresa, sont décrits avec suffisamment de détails, sans superflu et sans longueurs. D’ailleurs, même si on ressent une certaine accalmie dans quelques scènes, on ne s’ennuie pas, c’est le calme avant la tempête !

Ce roman est bourré d’action, et cela m’a tenu en alerte constamment, surtout quand des twist imprévisibles avaient lieu.

Bien qu’il s’agit d’esclavage, cela a été repensé et correspond plus à de l’esclavage moderne : par caste et par importance, les Esclaves attisent la soif des gens aisés dans le Colisée ou leurs pulsions inavouables lorsqu’ils leur tapent dans l’œil en tant qu’Esclave de plaisir.

Il paraît évident qu’il y aura une révolte, dans chaque livre basé sur un système de dominants/dominés, il y en a une. Dans ce livre, ce qui m’a beaucoup plu, c’est que la révolte des Esclaves n’est pas la finalité, ce n’est qu’une étape nécessaire pour le déroulement de l’histoire, comme l’a bien fait comprendre un personnage. Et cela donne du relief à l’intrigue parce qu’on se demande alors quel est le véritable objectif, et pourquoi cette révolte était « nécessaire » pour ce grand maître manipulateur !

Phoenix Pharell nous prend donc à contre-pied avec cette case révolte que de nombreuses dystopies contiennent comme finalité, pour s’en servir comme marchepied. Preuve en est, ce n’est pas du tout à la fin du tome que ce passage se trouve, et j’ai aimé cet aspect de fraîcheur et d’originalité, en plus d’une plume fluide et percutante.

Les scènes d’actions et précisément celles de combat sont toujours décrites de manières très détaillées avec beaucoup de rythmes. Pour moi qui apprécie cela, c’était assez jouissif. Semblable à Une braise sous la cendre (ici) il faut s’attendre à y voir du sang, de la torture, et la mort. Il s’agit de dark fantasy, et l’atmosphère sombre ressort très bien des pages. Nul besoin d’excès pour cela, mais attention aux âmes sensibles.

Les personnages sont tous incomparables les uns aux autres, ils sont intéressants que ce soit par leur attitude ou par leur passé. Chacun d’entre eux parvient à attiser notre attention et nous pousse à nous poser des questions pour essayer de deviner le prochain coup. Mais le suspense est épais et on y ressort juste avec moult interrogations.

Notamment sur ce qu’est l’héroïne ou sur sa relation avec certains personnages, comme le ténébreux Kaheld.

Yphaëlle est une femme atypique, froide, forte que rien ne semble arrêter… Elle m’a un peu fait penser à Raphaël de Rebecca Kean. Vous l’aimerez car elle est à la fois unique et terriblement humaine, d’une certaine façon. Son caractère bien trempé m’a plu aussi. On nous dévoile une femme droite dans ses principes, courageuse malgré tout ce qu’elle a vécu (vous verrez que ce n’est pas rien) et on s’interroge tout le long sur sa vraie nature.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/26/cendresa-tome-1-leveil-une-dark-fantasy-originale/
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Je dois l'avouer, c'est la couverture que je trouve superbe qui m'a poussé à rapidement lire ce livre.

Hélas, la rencontre entre moi et ce récit n'a pas du tout eu lieu.
Mon titre vous a peut-être mis sur la bonne voie : j'ai trouvé ce premier tome calme comme les cendres, alors que je m'attendais à être tout feu tout flamme.

Le personnage principal ne m'a pas plu plus que ça.
J'ai aimé qu'elle soit une anti-héroïne, un peu à l'image d'Ophélie de la passe miroir. Elle est loin des canons de beauté, elle est grosse, pas spécialement belle ni sûr d'elle. Elle représente le type de fille qui permet à de nombreuses lectrices de se retrouver. Elle aime les pâtisseries et la nourriture en général, on aurait donc pu parfaitement s'entendre.

Le soucis est dans son caractère. Son manque de confiance en elle est une touche de plus à son côté anti-héros, le problème est que trop de passages font état de combien elle se déprécie. Cela peut sembler plus réaliste pour certains, mais moi je l'ai vécu comme des longueurs.

Son coeur d'artichaud aussi aura eu raison d'un possible attachement envers elle. Elle connait à peine son époux qu'elle développe des sentiments plus ou moins amoureux pour lui.
Je trouve ça fort peu crédible, surtout que le personnage d'Alejandro est très superficiel : lâche, loin de maitriser les arts du combat ou de la politique, infidèle car déjà amoureux d'une autre femme plus splendide qu'Elisa mais gourmand quand-même envers sa personne lorsqu'elle perd du poids, rien ne permettait de saisir pourquoi elle a été séduite par lui.

Princesse de 16 ans mariée à plus âgé qu'elle, détentrice de la pierre sacrée à son nombril, Elisa va se faire enlever et va vivre une grande partie du livre dans le désert, où elle rencontrera des rebelles, des combattants et les personnages les plus intéressants de l'histoire.

Plus complet sur le blog :
https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/25/la-fille-de-braises-et-de-ronces-tome-1-plus-de-cendres-que-de-braises/
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La faucheuse de Neal Shusterman est excellent. Si les dystopies sont légions, ici, il s’agirait plutôt d’une utopie. Et même si c’est la première utopie que je lis, il n’en reste pas moins qu’elle est très bien menée.

Cette histoire relate un monde futuriste où tout est parfait.

Il n’ y a plus de chômage, plus de discrimination, plus de racisme, plus de viols, plus de violences conjugales, plus de maltraitance, plus de meurtres, plus de crimes, plus de prisonniers, plus de surpopulation carcérale, plus de famine, plus de pauvreté, plus de cancers, plus de virus, plus d’épidémies, plus de maladies, plus d’analphabètes, plus d’esclavage.

Tout va bien. Tout est parfait.

Qui n’a jamais imaginé un univers aussi serein ? à peu près tout le monde en fait. Les chercheurs des différents domaines scientifiques travaillent d’arrache-pied dans cet objectif, ou du moins, afin de rendre le monde meilleur. De réduire les souffrances et les inégalités de chaque population. C’est leur leit motiv.

Mais une fois atteint, une fois que la mort naturelle est éradiquée, une fois qu’on peut rajeunir à volonté, refonder une nouvelle famille et poursuivre cette vie en boucle, qu’on a tout vécu, comment mourir ? Que reste-t-il à faire ? Comment réguler une population où il y a toujours des naissances mais aucune mort ?

J’ai beau apprécier la science-fiction (surtout en films), je n’en lis pas chaque bon matin. Et ce roman m’a intéressé parce que la mort est un sujet que j’ai toujours trouvé passionnant. L’une des raisons pour lesquelles j’aime tant le manga Ajin de Gamon Sakurai. Chaque pensée des personnages, faucheurs comme apprentis faucheurs m’a intéressé et se recoupait aux avis que j’avais d’un monde comme ça.

La construction du monde est bien faite, solide et cohérente sans être barbante ou réservée à des férus du style ou encore trop complexe pour les néophytes du genre.

Le seul bémol que j’ai eu au cours de ma lecture est que tout est si paisible, si normal que j’ai eu des sensations de longueurs, et pourtant, c’est subjectif car je voulais savoir ce qu’il allait se passer, je voyais comment c’était recherché et intelligemment pensé, c’est juste que lire une histoire où tout se déroule sans accroc, car tout va bien, eh bien ça installe une monotone lecture. Le rythme était le parfait reflet de l’histoire. Une vie de stagnation.

Les réflexions sur la stagnation de la vie, sur l’aspect fade qui s’installe car tout est monotone m’ont plu. Peut-être qu’il s’agit d’un avis qui diffèrera d’autres mais je me suis toujours dit que ce sont les ennuis de la vie et ses difficultés qui donnent tant de rage de vivre à certains, ou tellement de douleurs à d’autres qu’ils préfèrent tout arrêter.

Plus complet sur le blog :
https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/22/la-faucheuse-tome-1-la-mort-chez-les-immortels-ca-donne-quoi/
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date : 21-03-2021
A good girl est un roman sur lequel je ne me serai pas arrêté de prime abord. Mais les avis parlant d’un twist incroyable m’ont incité à le tenter. Alors, qu’en est-il ?

Eh bien, malheureusement, j’en ressors mitigée (ne partez pas !, vous allez comprendre pourquoi).

Je suis mi-figue mi-raisin car 90% du livre ne m’a pas intéressé. On est centré sur la perfection de l’héroïne et sur sa romance avec son professeur de français qui perd rapidement de sa superbe a son contact. Chose que j’ai d’ailleurs trouvé dérangeante car si de prime abord il avait l’air mature et équilibré, très vite à son contact il devient enfantin et incohérent.

Les personnages sont plutôt ternes : le déroulé de leur vie ne m’a pas donné envie d’en savoir plus et les parents de Riley me donnaient l’impression d’être des parents palmiers : ils étaient là pour décorer. Le frère n’apporte rien non plus comme profondeur juste une utilité de raccord en tant qu’ami de lycée du professeur de français.

Ce qui a été intéressant est qu’on se rend compte qu’elle est une perfection imparfaite. Dans le sens où sous ses allures de fille sage, elle fera tout pour atteindre ses objectifs et ne supporte pas d’être contrariée : c’est une psychopathe. Le fait qu’on suive l’histoire à travers ses yeux est l’astuce permettant de nous surprendre complètement et c’est excellement réussi !

On se pose des questions et on cherche à savoir ce qui est vrai dans tout ce faux, et ce qui s’est réellement passé.

Je préviens qu’il y a un spoiler afin que ceux le voulant puisse voir ce qu’est le twist et échanger avec moi s’il le veulent. Je ne fais quasiment jamais de spoil dans mes chroniques, mais ici, j’estime que c’est nécessaire.

SPOILER

Elle arrive à se débarrasser de personnes qu’elle jugeait dérangeantes mais on manque de certaines informations pour que le puzzle soit complet.

La femme du professeur de français était juré dans un des concours qu’elle participait. Elle lui avait donné les mauvaises notes l’ayant fait pour la première fois être 2e et pas 1ère. Donc, pour la première fois, elle avait perdu. Elle n’a plus jamais participé. Eh bien, au twist, on comprends qu’elle a manipulé son professeur de français afin qu’elle meure.

De même, un camarade de classe lui talonnait pour la place de major de promo. Elle s’en est débarrassée afin qu’elle reste major (donc première) et qu’il ne puisse pas la dépasser grâce à une option qui lui aurait fait avoir une moyenne exceptionnelle.

Cette partie, je l’ai trouvé incroyable car si j’ai compris comment elle a fait en sorte que le professeur de français se débarrasse de son concurrent, je ne vois pas comment elle l’a mené à penser qu’il devait tuer sa femme. De plus, il reste d’autres zones d’ombres : le professeur s’est fait passer pour mort mais on ne sait pas pourquoi : était-ce sous sa demande ? Si tel est le cas, pourquoi était-elle surprise qu’il soit en vie ? Pourquoi feindre aussi l’étonnement à la vision des victimes dans la voiture ?

Comment a-t-elle réussi à tant lui embrouiller l’esprit ? Savait-elle déjà qu’il était fragile mentalement ? On nous a donné pour informations que ses consultations psychiatriques étaient inutiles car elle savait mieux que le psychiatre comment analyser l’esprit humain. Cela a-t-il joué ou bien était-ce un moyen de dire qu’étant une psychopathe, elle a su se soustraire à l’expertise d’un psychiatre afin de ne pas avoir à le consulter régulièrement ?

EXPLICATION DU GROS ATOUT DU LIVRE POUVANT ETRE UN SPOIL

Et de manière plus globale, on en vient à se dire si tout ce qu’on a lu n’était pas en fait un fantasme déformé de son esprit. Elle est la seule narratrice. De ce fait, ce qu’elle dit fait office de réalité pour nous. Mais si sa réalité est tronquée et fausse, ce qu’on lit n’a été qu’un tissu de mensonge ! Si vous avez vu le film LE JOKER de Todd Philipps, vous comprenez ce que je veux dire parfaitement. Et si c’est cela, cela ne rend le livre que plus excellent pour moi.

FIN DU SPOILER DEFINITIF

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Quand j’ai refermé ce livre, je m’en suis voulu de ne pas l’avoir lu plus tôt !

Dès les premières lignes, l’autrice a su captiver mon attention. La vie difficile de Laia est présentée et le mystère autour de ce que trame son frère nous incite à nous intéresser au récit, surtout quand on sait que des raids de Martiaux ont lieu ! On pressent que la famille de Laia finira par avoir leur visite mais on ne pense pas que cela arriverait sitôt, ni que cela serait aussi impitoyable.

Les Martiaux ont le droit de vie et de mort et ne se privent pas de se montrer cruels et sanguinaires. Leurs raids se soldent chaque fois par la mort de la famille entière, par sa disparition ou par des viols.

Ce young-adult affirme franchement ne pas être tendre ! Il n’épargne pas les sentiments de détresse des personnages, l’injustice qu’ils vivent et les scènes macabres et sans pitié. Les sentiments sont parfaitement retranscrits au lecteur qui s’intéresse vraiment à leur sort, et la double narration permet une vue globale du récit sans scène à vide ni sensation d’ennui.

L’univers de l’autrice est intéressant et apporte un vent de fraîcheur et d’originalité, surtout qu’aucun héros n’est épargné, on redoute qu’à la page suivante, ils payent le prix de leurs choix et de leurs prises de risques.

On est tenu en haleine par la plume fluide et on s’intéresse aux personnages qui sont pleins de nuances, de secrets et de mystères ! On n’arrive pas à les cerner, ils ne sont pas caricaturaux et manichéens, surtout la mère d’Elias qui est la directrice de l’école des Martiaux et sans aucun doute le personnage le plus cruel du livre. Sa haine envers son fils interpelle vraiment. Pourquoi ne l’aime-t-elle pas ? Qu’a-t-elle vécu pour en arriver là ?

La désertion et l’empathie sont deux éléments valant châtiment corporels ou peine capitale au sein de cette école qui a tout d’une prison, briguant les jeunes enfants, éliminant les plus faibles, et ne tolérant même pas qu’ils suintent leurs matelas lors de leur petite enfance. Les coups de fouet sont la réprimande et la scène publique et humiliante se charge de marquer encore plus l’élève désapprouvé. Le pire étant que certains ont perdu leur petit frère à cause de ces sanctions et n’ont même pas pu se rebeller. Ils vivent avec une partie d’eux amputée et poursuivent leur vie l’âme en peine, sans issue de secours car tel est le régime en place.

C’est d’ailleurs la déstabilisation progressive de ce régime, car le règne de l’Empereur touche à sa fin, le point clé du récit. Il ne touche pas à sa fin à cause des traditionnels réprimés, comme on en a l’habitude dans les dystopies, non, il y a plusieurs camps voulant sa part du gâteau pour ses propres intérêts, ce qui accroît le relief de la lutte et ajoute de nombreuses variables difficiles à prévoir.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/17/une-braise-sous-la-cendre-tome-1-oubliez-la-pitie-et-obeissez/
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Après avoir tenté Un palais d’épines et de roses très adulé j’ai voulu essayer un autre titre de Sarah J. Maas qui était dans ma liste depuis longtemps mais que je n’avais pas commencé car l’éditeur faisait la girouette avec la suite.

Ils n’ont pas lésiné : la nouvelle couverture, je trouve, attire plus l’œil que la première.

Qu’en est-il de l’histoire ?

S’il est vrai que j’ai apprécié découvrir cet univers, je note que l’autrice semble avoir un faible :

-pour les Faes et pour les histoires d’oppression par une personne abus de pouvoir,

-pour le fait que cet oppresseur veuille tout conquérir

-pour le fait que cet oppresseur prive/réduit la magie des autres (ou en tout cas, fait miroiter la peine de mort au-dessus de ceux qui oseraient l’utiliser)

-et pour ce paradoxe : le briseur de liberté ne se gêne pas pour manier cette magie à son profit, afin de mieux soumettre ses « sujets » et les garder sous sa coupe.

Tous ces points m’ont rappelé les ingrédients qu’on retrouve dans un palais d’épines et de roses….

Il en va de même pour le triangle amoureux. Même si le tome 1 de Keleana semble marquer une rupture plus prononcée de cet élément, j’ai en tête précisément le moment où on se doute que Rhysand est le « destiné » de Frey au tome 1 d’ACOTAR (a court of thorns and roses).

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/03/06/keleana-tome-1-lassassineuse-la-plus-redoutable-du-pays-nest-pas-si-sanguinaire-que-ca/
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Le tome 2 de Le bonheur du démon se montre sous un jour tantôt propice, tantôt sombre pour Emu.


Grâce à la rencontre qu’il a faite avec le grand-père de Nenji Fukutomi, Emu va pouvoir quitter son boulot misérable et faire des jobs mieux rémunérés. La chance commence à tourner de son côté, et à lui sourire. Aussitôt son salaire reçu que le chasseur de dettes l’a récolte.

Comme dit précédemment dans le tome 1, le titre aborde un sujet qui ne prête pas à rire, surtout quand on sait que pas mal de personnes surendettées finissent par se suicider. Et que la responsabilité de régler une dette de 5 millions de yens soit environ 42 000 euros revienne à un jeune également, est une horrible charge mentale pour de si frêles épaules.

Pourtant; le ton est toujours loin du drame, et est même positif, drôle, et pétillant. Avec le soutien des Fukutomi, Emu n’est pas seul face au désespoir et peut mener une vie décente, loin de celle de la rue, sans nourriture, sans toit et sans le sous qui l’attendait.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2020/08/19/le-bonheur-du-demontome-2/
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date : 13-02-2021
Gods of men a directement attiré mon attention avec sa couverture, son titre et le résumé m’a convaincu qu’il devait faire partie de mes lectures. Qu’en est-il ?

Ce fut une très bonne lecture ! L’atmosphère aux différentes étapes clés du livre est bien retranscrite et l’aventure est palpitante. Les descriptions sont bien visuelles et l’action est légion.

Le prologue nous place dans une époque clé de Sable, du temps où elle se nommait Imari. Zurina d’Istraa au pied dansant et avec la musique au cœur, elle avait pour habitude de jouer de la flûte à chaque occasion, notamment lors des événements diplomatiques de son roi de père.

Pourtant, alors que la musique la transporte au plus haut sommet de plénitude, dans une fusion parfaite, à la fin de son morceau, elle se rend compte que tous les invités sont endormis. Pire encore, en prenant le pouls de sa petite sœur qui ne devait pas se trouver là, elle s’aperçoit qu’elle est morte.

Elle prend alors conscience de la peur dans les yeux de son aîné de frère qui, à peine réveillé, la supplie de s’enfuir du regard. Elle est une Liégée. Elle possède des dons pouvant lui valoir la peine de mort.

En une nuit, elle perd tout. Le coeur en morceaux et pétrie d’effroi, elle s’enfuit vers les Landes Sauvages, une zone où se trouvent les pires criminels, et les plus sombres créatures des cinq provinces.

S’il est vrai que j’ai mis du temps à m’imprégner du récit et de la plume, je peux affirmer que ce n’était pas par manque d’intérêt ou par sensation de remplissage de pages. Il m’a juste fallu du temps pour pleinement m’intéresser à l’histoire car les cent premières pages sont de la contextualisation du monde. C’était bien narré mais pour je ne sais quelle raison, une fine membrane faisait obstacle entre moi et l’immersion totale.

Bref, une fois ce cap dépassé, on enchaîne les pages pour savoir ce qu’il va advenir de Sable car l’autrice, Barbara Kloss, est loin d’être tendre avec ses personnages.

D’ailleurs, propre au thème de génocide et de guerre entre peuples ressassant de vieilles amertumes, il y a des actes délicats pouvant heurter la sensibilité. Cela renforçait l’aspect écœurant de certains personnages mais ce n’était pas de manière gratuite. C’était cohérent et réaliste. Dur. Révoltant.

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Grace and Fury est un roman féministe dans le sens où les thématiques abordées montrent à la fois l’injustice extrême faite aux femmes, tout en portant un vent de changement par celles qu’on ne cesse de dire de se taire.

Dystopie à deux voix, on alterne entre Nomi et Serina. Si de prime abord on pense directement que Nomi représente la « furie » et Serina « la grâce », les tourments dans lesquels elles seront plongées vont assez vite nuancer ce propos.

Nomi est vive d’esprit, pleine d’énergie et ne supporte pas la société dans laquelle elle vit. Elle ne peux se résoudre à soit devenir une grâce (ce qui est hors de question pour elle), soit devenir une servante (les suivantes des grâces), soit être une ouvrière. Elle aimerait être plus que ça, mais elle n’a pas le choix d’aller au-delà de ces trois possibilités préétablies. Aucune ne le peut.

Les femmes n’ont pas le droit de lire sous peine de se retrouver dans une prison où la mort est la seule issue de la quitter. La peine perpétuelle dans ce livre prend tout son sens.

Au tout début, Serina ne sera pas forcément le personnage a s’attirer la sympathie. Je comprenais qu’elle voyait en ce statut de Grâce l’opportunité de sauver sa famille, et dans une société pareille, c’était le mieux qui pouvait leur arriver. Mais voir l’oppression faite aux femmes, leur place de jolis bibelots aux côtés d’un roi les collectionnant par dizaines et le peu de valeur qu’elles ont a fait naître en moi une frustration que je rejetais sur la passive et douce Serina.

La frustration générée était une très bonne chose car cela signifiait que je me sentais concernée par l’histoire et que je voulais découvrir la suite, voir si Serina allait survivre, et ce que Nomi et sa grande bouche allaient devenir.

Le tournant d’attaches que je ressentais envers les personnages s’est opéré au premier duel à mort auquel Serina a assisté sur l’île. Les gardes se complaisent dans un jeu malsain consistant à faire les détenues s’entretuer dans une bataille royale où seule la survivante pouvait repartir avec la nourriture.

Exerçant ainsi un contrôle mentale sur elles, les gardes s’assuraient de leur obéissance car la faim rongeant les tripes de chacune est un feu qu’elles veulent apaiser et pour cela, il faut jouer le jeu.

Serina devient alors le personnage le mieux construit du livre, tandis que Nomi dans laquelle je me retrouvais au début, enchaîne les mauvaises décisions en laissant au placard sa vivacité d’esprit.

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J’ai essayé Un palais d’épines et de roses de Sarah J.Maas car de nombreux lecteurs (et une libraire !) n’ont cessé de me le recommander, m’avertissant toutefois que la romance était non négligeable.

C’est donc en craignant le pire que j’ai essayé ce premier tome, et j’en ressors très satisfaite. La romance est certes présente, mais ce n’est pas aussi étouffant que je le craignais.

Depuis la ruine de son marchand de père, Feyre et ses sœurs ont subi une chute vertigineuse, du sommet de la société au plus bas niveau. Ayant fait la promesse de s’occuper de sa famille à sa mère mourante sur son lit de mort, Feyre s’assure qu’ils aient de quoi manger et malgré les humiliations et les piques ou encore l’injustice dont ils ne cessent de l’abreuver, elle ne les abandonne pas.

Autant dire que l’on voit par ce tableau fort misérable qu’elle est une personne d’honneur et droite. Elle n’a pas rompu cette promesse jusqu’au bout, jusqu’à commettre l’irréparable en tuant un Fae, une créature ayant asservi les humains et vivant de l’autre côté du mur, fort haï de ces derniers.

Alors même que sa famille ne doit sa survie que par la bonté de Feyre, en ramenant la viande fraîche, aucun ne se soucie vraiment de ce qu’elle a dû endurer dans le froid afin de les nourrir, aucun ne fait en sorte de lui alléger son fardeau et même couper du bois semble être une tâche fort ingrate pour leurs mains délicates. La jambe brisée du père lui sert d’un beau prétexte pour ne pas plus se fouler que ses filles.

Autant dire que malgré la belle âme que je reconnais à Feyre, son silence me restait difficile. Et l’affection qu’elle leur portait, se languissant de cette cabane décrépie où elle était maltraitée et qu’elle voulait tant retrouver alors même qu’elle ne manquait de rien dans le palais de Tamlin m’échappait.

Cela fait ressortir deux autres belles qualités de l’héroïne : l’altruisme et l’absence de rancune.

Elle va donc progressivement s’habituer à sa vie « de princesse » et finir par abandonner l’idée de s’enfuir du palais et de contourner la sanction de la loi Fae pour le meurtre de l’un des leurs.

N’ayant plus cette motivation l’animant, elle va alterner des jours calmes entre sa passion pour la peinture et son désir d’apprendre à bien lire et écrire, ayant été trop jeune lors de la ruine de sa famille pour être instruite. Elle va aussi essayer de mieux saisir le mal qui ronge l’univers des Fae et qui est cette « elle » dont parle Tamlin et ses sujets avec une telle crainte.

Dès lors qu’elle fourrera son nez dedans, une série d’épreuves se dresseront face à elle, et si malgré son statut d’humaine elle s’est trouvée être pleine de ressources, la manière qu’elle a de foncer tête baissée, de n’en faire qu’à sa tête, de piquer des crises de colère et de réfléchir six mois après avoir agi en se jetant dans la gueule du loup n’en a pas fait une héroïne dont je raffole.

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J’aime la fantasy urbaine et les histoires de métamorphes, mais je regrette très souvent que la romance éclipse tout le reste, ce qui fait que la majorité du temps, je ressors déçue des lectures de ce genre. J’en suis venue à éviter ce type de romans, et les Animari était le dernier essai avant le début de ma très longue pause.

Vous l’aurez compris, cette lecture n’a pas été un très bon moment. Je n’ai pas eu de mal à comprendre le monde et la situation géopolitique ni les tensions entre les différents clans et les problèmes qui reposaient sur les épaules de Dom. Ce qui a coincé, c’est la romance et le rythme.

Parfois, je lisais certains passages et je ressentais juste un très fort ennui et un véritable manque d’entrain à poursuivre la lecture. La romance est allée très vite, et n’a rien fait naître de particulier en moi.

Les personnages sont plutôt cohérents et le déroulement de l’histoire n’est pas confus, mais c’est très commun aux autres livres du genre que j’ai pu lire. Il n’y avait pas ce petit truc me faisant me dire « ah, c’est top/intriguant, j’ai envie de connaître la suite ». Ou même « c’est original ça ».

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2021/02/03/les-animari-tome-1-le-roi-leopard-une-romance-paranormale-qui-ne-detonne-pas/
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date : 03-02-2021
Wilder girls écrit par Rory Powers m’a attiré dès que j’ai vu sa couverture. Le thème mystérieux et sanglant m’intriguait tout autant et c’est avec la conviction qu’il me plairait beaucoup que je l’ai acheté.

L’histoire ne commence pas avec une structure chronologique et calme. On ne se trouve pas au commencement de l’épidémie et on ne va pas suivre sa propagation étape par étape.

On peut dire que l’autrice nous a situé au tournant décisif de l’épidémie, celui qui montre qui, de la maladie, ou de l’humanité réussira à l’emporter.

Dans ce roman à deux voix, nous suivons les tours de Vigie, les entrainements au tir et les expéditions de l’équipe de Ravito au delà de la grille entourant le pensionnat.

Nous lisons les états d’âme de Hetty et avons par elle ceux des autres filles du pensionnat en quarantaine sur l’île Raxter depuis maintenant un an et six mois.

Les informations sont délivrées au fur et à mesure qu’une situation se présente. Lorsque Hetty croise une autre fille, la décrit, nous savons quels stigmates de la maladie elle porte sur son corps. Qui a réussit à survivre, et qui a trépassé ainsi que la manière dont cela s’est déroulé.

Entre Byatt, sa meilleure amie qui a une deuxième colonne vertébrale, Reese, qui a un poing à présent constitué d’écailles, et elle-même avec un œil en moins et la sensation que quelque chose bouge à l’intérieur, on comprend d’office que ce ne sera pas un roman tendre avec ses personnages.

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Jay Kristoff, auteur connu pour ses romans dont on vante le côté entraînant, voit sa plume fraîchement découverte par moi dans ce roman de Dark Fantasy !
N'oublie jamais est une histoire de vengeance, de haine et de souvenirs douloureux d'une famille brisée.
Alternant entre souvenirs d'enfance et le présent, on voit ce qu'à traverser Mia, ce qu'elle a enduré pour en arriver là. On comprend aussi pourquoi elle est autant chargée de colère et d'une telle soif de meurtre envers les plus importants dignitaires de sa ville natale.
Le Sénat a détruit sa vie, celle de son nourrisson de frère et de sa fière mère. Victimes collatérales des conséquences de la sanction de leur mari et père rebelle, les Corvere se sont retrouvés dans la Pierre philosophale, une prison où seules les ténèbres accompagnent ses résidents.
Mia a vu enfant son père danser au bout d'un corde, et elle n'a pas détourné son regard de petite fille, puisant dans cette souffrance mémorielle chaque fois qu'un choix difficile apparait au cours de son voyage vers l'Eglise rouge, et durant son initiation au sein de cette secte de tueurs endoctrinés.
Tous les personnages sont bien construits et facilement distinguables. Ils ont des nuances, leurs propres histoires, caractéristiques et points forts et faibles. L'écriture de Kay Kristoff est fluide et claire, même quand il use de comparaisons et métaphores n'existant que dans son monde, le rendu puissant permet au lecteur de bien se visualiser la scène et parfaitement assimilé ce qu'il veut transmettre par sa plume.

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Il y a des livres qui commencent à vous séduire dès la couverture, et par la suite, le contenu vous met dans la poche pour de bon ou non. J’aurai souhaité aimer autant le fond de l’histoire que la couverture. Ce ne fut hélas pas le cas.

Morgane Rugraff a une jolie plume. Pas lourde, plutôt fluide, et une imagination qui m’a plu. Les premières pages m’avaient fait me dire que cette lecture serait une jolie perle pour moi.

Le mythe qu’elle présente des Sombre-Lune et des Sang-de-soleil était entraînant et l’héroïne, Calypsa Sioban, m’avait fait forte impression. L’histoire avance à un rythme que certains pourraient jugés lent, mais je considère qu’elle prenait juste le temps de bien développer les étapes de son histoire.

C’est une narration à voix multiples, ce qui permet d’avoir un œil ailleurs que dans la cage dorée de Calypsa. Cette multiple narration permet aussi d’étoffer l’intrigue et d’enrichir le suspense. On sent que quelque chose se prépare, et pour le coup, difficile de voir venir le gros chamboulement. Ce n’était pas à proprement parler une « surprise », mais c’était un événement majeur qu’on ne pouvait pas deviner car c’est propre aux mythes du roman. D’ailleurs, les descriptions n’étaient pas confuses et permettaient facilement de s’imprégner de l’atmosphère.

Hélas, dès lors qu’elle se sacrifie pour son peuple en faisant un pacte avec le roi Callaghan Huxley, (un ennemi assez cliché), la déchéance commence et elle est double.

Il y a la sienne, et celle de mon appréciation pour le livre.

Comprenez moi bien, il n’est pas mauvais. Objectivement, il peut plaire à pas mal de monde. Mais le ciel en est témoin, j’avais trop de dégoût pour les personnages masculins, ainsi que pour Calypsa au fil de l’histoire pour apprécier Lune ardente.

C’est tout bête mais le caractère des personnages et leurs relations pèsent énormément dans l’appréciation d’un livre pour moi. J‘aime facilement les antagonistes, mais ceux-là étaient bêtement mauvais. Le deuxième prince, Caleb, déteste les Tsagaan sans que l’on sache même pourquoi.

Haïr une nation et les décimer pour briller aux yeux de son père qui semble préférer son aîné est tout ce qui est apparu comme ‘justificatif’ et je trouve ça assez léger. Sa haine est si dense que j’ai cru que ce peuple l’avait personnellement offensé, ou que l’un d’eux avait tué un de ses proches…mais non, rien de tel, et le « plot twist » le concernant, très prévisible, n’a pas changé mon dédain pour lui.

Quant au premier prince, Logan, il est tout aussi arriéré, macho, sexiste, et écœurant que les coutumes de sa chère patrie. Bien sûr, je me doute que c’est fait exprès, rien n’est mis pour attirer notre sympathie envers lui, mais il est la quintessence de ce qu’on peut retrouver de défaillant chez un homme….

Enfin, Calypsa perd de sa superbe, de son mordant, de son peps, de sa force. Il ne lui reste qu’une dignité bafouée et une droiture et loyauté inébranlables. Elle se laisse être cocue, se laisse manipuler, reste très crédule et naïve alors qu’elle est en territoire ennemi (on peut dire que c’est son bon fond mais tout de même, un peu de prudence et de méfiance ne fait pas de mal…) et elle ne réfléchit pas aux événements bizarres survenant autour d’elle. Cerise sur le gâteau, elle aime le plus hautain et arrogant des princes mais cherche quand-même sa présence. Je vous laisse deviner lequel est-ce.

Il est toxique, mauvais, et disons le clairement, je n’ai pas saisi à quel moment ni même pourquoi elle est tombée pour ses charmes. Il n’en a pas ! Il est beau à l’extérieur, mais d’une laideur interne à couper le souffle ! Il caresse pour la seconde suivante fouetter avec du venin.

Si l’autrice voulait faire de leur échange l’exemple d’une relation toxique et mettre en lumière ce que veut dire « l’amour rend aveugle », c’est fortement réussi, mes compliments, mais ce n’est absolument pas ma tasse de thé. Je ne peux pas apprécier une romance où, malgré les peines et violences émotionnelles et psychiques infligées, l’attachement reste intact. Il manquait cruellement d’amour propre à Calypsa.

Relevons aussi le fait que Caleb n’a pas arranger son affaire car il commet des actes totalement répréhensibles. Et il n’est pas le seul à en commettre….

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