Commentaires de livres faits par Letempodeslivres
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Commentaires de livres appréciés par Letempodeslivres
Extraits de livres appréciés par Letempodeslivres
— Je pourrais peut-être aider en la touchant, expliqua Athem qui avait surtout l’air de vouloir assouvir une curiosité sans borne.
— Approche encore et ton scalp sera ma serpillère, gronda Kaheld d’une voix inhumaine.
— OK, intervins-je. Personne ne fait rien à personne. Nous sommes ici pour un but commun même si nous avons des intérêts personnels. Nous devons échanger nos informations comme convenu pour trouver l’antidote. À moins que vous ne vouliez me voir aussi effrayante que mes frères, respectez l’accord que vous avez conclu avec moi.
Les Changelings retroussèrent leurs babines et certains firent des pas en avant, me défiant. Ils se tinrent en respect sous le grondement de la lionne. Elle devait être le bras droit de Wareith Braüs, le Roi des Bêtes.
— Tu n’es pas fou.
— On va voir ça. Deux.
Ils étaient en train de nous sanctionner.
— Il n’y a aucun exercice physique dans lequel tu puisses me battre. Je suis prêt à te le prouver quand tu veux…
Son regard s’accrocha au mien :
— …et où tu veux.
"Si je sais nager ? » aboya-t-il comme s’il trouvait cette simple idée intolérable. « Est-ce que tu sais brûler ? »
« Pratique », murmura Muntadhir.
« Tout à fait », rétorqua Dara. « Pour sûr, un – qu’avez-vous dit, un fou délirant ? – aurait peu de patience pour tout cela. »
— Non, répondit-elle. En revanche, je sais ce que ça fait d’être grosse. Si grosse que je peux même pas m’asseoir dans une salle de cinéma. Si grosse que je suis obligée de monter seule dans l’ascenseur. Si grosse que quand je prends un bain, y a plus de place pour l’eau dans la baignoire. Si y en a une qui devrait sauter de la falaise, c’est bien moi !
Embarrassé, Michael haussa les épaules.
Nan… Tu risquerais de rebondir.
Lourdes envisagea la question.
Deux jours s’étaient écoulés depuis la tempête de grésil qui les avait bloqués sur la route en pleine nuit.
PAUL KLEE
— Parlons peu mais parlons bien. Quand on cherche, on trouve toujours des gens favorables au changement. L’essentiel est que vous ne soyez pas seule et que d’autres puissent encore être acquis à votre cause. Avec les mots, les gestes, et les conseillers adéquats, cela va de soi.
— Vous parlez de vous, n’est-ce pas ?
— Vous me flattez.
Ses lèvres s’ourlèrent d’un sourire taquin.
— Proposé si spontanément, je ne peux refuser. J’accepte d’être votre conseiller personnel, madame la duchesse. Si je puis me permettre un premier conseil avisé : les tentatives d’atteinte à votre vie seront moins frontales à Torrente, entourez-vous de gens attentifs jour et nuit et vous survivrez jusqu’à l’abdication, ou au décès, du sage empereur Balthézare.
Qui vient de se faire malmener par une panthère, mais je ne vais pas le lui rappeler.
— Tu doutes ? remarque-t-il.
— Je ne m’attendais pas à vous voir blessé.
— Ça peut arriver.
La cicatrice qu’il a décidé de garder en témoigne, tout comme celles qui recouvrent au moins les bras de son père. Je soupire, résignée.
— Merci, dis-je alors. D’être venu m’aider. Je n’étais pas sûre que vous entendriez mon appel.
— Je l’entendrai toujours, m’assure-t-il du tac au tac. On entend toujours les prières des mortels. Leurs voix finissent par passer inaperçues, mais certaines demeurent immanquables.
Comment ne pas se sentir touchée par une telle déclaration ! Mes joues se parent de rouge et je ne réfrène même pas mon sourire. Deimos se rapproche de moi et son air devient plus grave.
— Tu es ma femme, Ella.
Il en faut peu pour que je sombre dans ses yeux et dans le son rocailleux de sa voix.
— Pute chanceuse, souffle-t-il.
C’en est trop.
Je bondis et enroule le câble autour de sa gorge. J’ai le temps de lire la surprise sur ses traits avant de lui mettre un coup de pied dans la jointure du tibia, le forçant à s’agenouiller devant moi. Je n’attends pas qu’il se relève avant de placer mon pied nu entre ses omoplates. Je serre les dents et tire violemment sur le câble.
— Répète ce que tu as dit, Kozlov, ou je te brise la nuque.
La phrase était en soi une mise à mort. Il ne pouvait pas parler. Il n’avait pas le droit de me désobéir. Et s’il réussissait à répéter sa phrase qu’il n’avait pas cru que j’entendrais, il se condamnait également.
— Et ?
— C’est mon gâteau préféré !
Le dirigeant du club de MMA haussa le menton, clairement dédaigneux.
— Tu crois que j’en ai quelque chose à cirer ?
— Tu ne peux pas être gentil ?
— Non.
— Mais je suis ton ami !
— Es-tu aussi fondant et délicieux que ce gâteau ?
Jimmy resta coi quelques secondes puis pinça les lèvres, contrarié.
— Non, tu vois ? Tu ne fais pas le poids.
— Mange-le et je te ferai voir l’enfer.
Le sourire du plus jeune devint fou.
J’avais perdu l’espoir de trouver mon meilleur pote dans cette foule. Soit je les aidais, soit je restais vissé à un siège à picoler.
— Tu peux dégluer ces deux-là ? demanda Dimitri d’un coup de tête vers les tourtereaux qui n’avaient pas bougé d’un millimètre.
J’allai vers Matt afin de le rapatrier pour faire des cocktails ; la foule en attente risquait de s’impatienter.
— Mec ! Tu penses survivre deux minutes sans ta langue dans son gosier ?
Brisant le baiser, Matt eut l’air de profondément réfléchir.
— Ça à l’air dur, mais je vais essayer.
Grisha rit à sa bêtise et m’aida à le tirer derrière le bar pour épauler Ève.