Voici un documentaire riche mais suffisamment clair pour être accessible à tous les passionnés d'Histoire et notamment de la chasse aux sorcières.
Dans cet ouvrage, l'auteur s'intéresse exclusivement aux procès et affaires de sorcellerie s'étant déroulés en Normandie durant le Haut-Moyen-âge, mais surtout durant l'Ancien Régime (XVIIème siècle). Toute la richesse de son approche tient dans son explication de ces affaires au travers du contexte et de l'utilisation politique, économique ou religieuse des soi-disant sorciers, sorcières ou possédés.
Ainsi, contrairement à ce qui ressort de nombreuses lectures, il ne s'agit pas de périodes d'obscurantisme religieux et de chasses frénétiques contre les sbires du Démon, mais plutôt d'hystérie collectives, de manipulations de masses simples et naïves ou encore d'affaires permettant à l’Église de rasseoir son pouvoir contre la Réforme, la montée de l'Hérésie et le déclin de son propre pouvoir face à la science et aux Lumières au XVIIIème siècle. La fameuse Chasse aux sorcières prend alors une autre forme et s'explique et se comprend au travers du prisme politique et de jeux de pouvoirs.
Très instructif !

Livre très intéressant et riche d'enseignements sur l’Égypte antique, Le Procès de la Momie se passe pourtant dans un Londres du début du XIXe siècle, à un moment trouble de l'Histoire, et met en scène des personnages ayant réellement existé comme l'aventurier Giovanni Belzoni.
Le texte se lit vite et la fluidité de la lecture est facilité par des chapitres très courts.
En soit, l'intrigue des meurtres est passionnante puisqu'elle tourne autour d'une mystérieuse momie. Cependant, elle est ralentie considérablement par une sous-intrigue autour d'un révolutionnaire au moins aussi mystérieux que cette momie.
Et c'est là que se situe le problème majeur de ce roman : l'inspecteur Higgins ne cherche pas qu'un assassin mais aussi un révolutionnaire prêt à tout pour prendre le pouvoir. Du coup, les péripéties et autres complots politiques prennent le pas sur la véritable enquête, qui avance du coup très lentement.
De plus, et je suis d'accord avec Biblio_Mimi, on a du mal à identifier les différents protagonistes et surtout les suspects de l'enquête criminelle. Étant donné que l'auteur passe peu de temps sur chaque suspect, qu'ils sont nombreux et qu'on ne cherche pas 1 mais 2 suspects pour deux affaires différentes, il devient vite difficile pour le lecteur d'identifier certains personnages. Personnellement, il y en avait 3 que je ne parvenais pas à clairement identifier.
L'auteur conserve le suspens jusqu'au bout et ne révèle les deux identités qu'à la toute fin. D'ailleurs, après avoir autant traîné pendant le reste du livre, je trouve les derniers chapitres un peu "bâclé", dans le sens où ça va bien trop vite par rapport au rythme du reste du livre.

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Et notamment le tout dernier où l'on découvre (enfin) l'identité du Sauveur (même si certains indices semés faisaient pesés de lourds soupçons sur ce personnage), qui est carrément condensé au strict minimum. Je ne vais pas vous mentir, c'est ma plus grosse déception...
En résumé, un livre agréable à lire mais au rythme inégal et qui développe deux intrigues, quitte à parfois en mettre une en avant au détriment de l'autre.

Nouvel épisode des enquêtes du Commissaire au Châtelet, Nicolas Le Floch, dans lequel sa vie et son honneur sont en jeu !
Addictif, instructif et passionnant, voilà tout ce qu'on attend des tomes de cette série et voilà tout ce que l'auteur nous transmet.

Petite précision quant à son adaptation en série TV : ce tome n'a pas grand chose à voir avec l'épisode éponyme de la série TV. Le livre est beaucoup plus riche en détails et en péripéties et se déroule sur une plus longue période de l'Histoire.

Récit d'une histoire vraie : 2 anges de la mort tuant des personnes âgées dans un établissement hospitalier dans le Michigan en 1988.

Tout le livre est accès autour de ces deux femmes, de leurs vies et de leur personnalité, ô combien tourmentées, tordues et complexes.
C'est très captivant à lire, mais, malgré tout, j'ai ressenti comme un goût de déception à la fin de cette lecture. Au final, l'enquête de la police et le procès ne se concentrent que sur la personnalité des coupables et d'une en particuliers : tout tourne autour de Catherine May Wood.
Et c'est bien dommage car sur les 530 pages du livre, on ne s'attarde presque pas sur les victimes et les meurtres en eux-mêmes. Au vu des pièces du procès, c'est même à se demander s'il y a vraiment eu meurtre ! Je pense que oui, mais que l'enquête n'a pas été suffisamment poussée.
Bref, un fait divers intéressant à découvrir mais qui laisse quand même plusieurs zones d'ombres.

Comme pour presque tous les livres de Bellemare, la narration est juste superbe ! C'est addictif au possible, riche, intense et original.
Les histoires sont très variées : infanticide, parricide, vengeance, veuves noires, psychopathe, tueuse en série, sadique, femme vénale... Ces criminelles sont de tous les âges, de tous les pays et ont marqué l'Histoire d'hier et d'aujourd'hui.

Cependant, j'ai 2 remarques à faire, plus réservés :
1 - De par le fait qu'on touche souvent à des meurtres/maltraitances de jeunes enfants, certaines histoires sont vraiment difficiles à lire. C'est terrifiant et cela peut heurter un public sensible. Donc, méfiance !
2 - A force de lire des livres de Bellemare, on se rend compte qu'on retrouve certaines histoires, presque à l'identique d'un recueil à l'autre. Je viens de lire deux livres des mêmes auteurs édités à plusieurs années d'écart et qu'elle ne fut pas ma surprise en relisant des histoires identiques dans les deux. C'est assez gonflant de voir qu'ils comblent les vides avec du réchauffé entre deux histoires inédites. Dans ce tome, j'ai eu plusieurs fois une impression de déjà-vu qui m'a laissée sur ma fin. Autant je peux le comprendre sur des criminelles historiques ou des faits divers importants ou très médiatisés, autant sur des faits divers moins connus ça fait vraiment récupération. Après, il ne s'agit que de quelques histoires parmi toutes celles que vous trouverez dans ce recueil. Donc, il y a toujours matière à découvrir.

Malgré cela, une lecture enrichissante et terrifiante au cœur du crime au féminin !

40 histoires de vengeances d'hier et d'aujourd'hui à vous glacer le sang !
Comme d'habitude, elles nous sont contés avec beaucoup de talent. C'est passionnant et addictif au possible, à tel point que lorsque l'on en commence une, on ne peut plus s'arrêter.
Bilan de cette lecture : l'espèce humaine est vraiment capable du pire. C'est terrifiant de voir ce que certaines personnes sont capables de faire par vengeance.

L'idée de découvrir un homme à travers 10 de ses conquêtes est, pour le moins, très original. Je n'avais encore jamais vu pareille romance. De ce côté-là, le pari est remporté. Chaque relation est différente de la précédente ainsi que de la suivante. L'auteure nous dresse un portrait de Nishino à différentes époques de sa vie : de son enfance jusqu'à sa mort.

En ce qui concerne ces femmes, car il s'agit aussi de 10 portraits de femmes différentes, elles sont très bien dépeintes. Il y a aussi bien des femmes au foyer que des femmes indépendantes, avec des emplois à responsabilité, des métiers plus artistiques ou juste des étudiantes.
Les relations décrites le sont dans la sobriété et la simplicité propre à ce style japonais qu'on peut retrouver dans d'autres romances. Pas de grandes déferlantes de larmes ou d'explosions d'émotions. Tout est dans la retenu. Il m'a même parfois été difficile de savoir avec certitude si les deux protagonistes sont amants.

Je pourrais m'arrêter là dans mon commentaire, mais ce ne serait pas alors un véritable avis. Je poursuivrai donc en Spoiler, pour ne pas gâcher la découverte de ce livre aux curieux et curieuses.

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Cette lecture est une déception !
Si l'idée m'intriguait et m'intéressait au plus haut point, quelle ne fut pas ma déception lorsque je compris qui était ce Nishino...
Pour parler simplement, Nishino est ce que je qualifierais de "Pauvre type". Il s'agit en fait d'un homme qui collectionne les femmes et qui est totalement, définitivement et sans contestation possible incapable d'aimer qui que ce soit. Ajoutez à cela qu'il n'a aucune personnalité, qu'il est immature, fade et un peu fou.
Cela se voit notamment lorsqu'il organise un rendez-vous au cours duquel il invite deux femmes : sa maîtresse actuelle et une de ses ex. Le repas est tendu, mais seul Nishino, qui est 100% responsable de la situation, ne se rend pas compte du malaise entre les deux femmes. Lorsque sa maîtresse s'en va, "légèrement contrariée", il la poursuit sans comprendre. Elle lui reproche de lui avoir présenté son ancienne maîtresse (compréhensible). La réaction de Nishino est celle d'un enfant de 5 ans pris en faute : "Tu t'en es rendu compte ?" Et ce n'est pas la seule fois qu'il fait la démonstration de son immaturité et de son incapacité à comprendre le monde, et surtout les femmes, qui l'entoure. Il vit dans une bulle.
Et si c'était le seul problème ! Quand on comprend qu'il n'y a pas l'ombre d'une romance chez ce personnage, on se rend compte d'un autre grand problème : il n'y a pas de romance du tout ! La quasi totalité des femmes dans ce livre le disent clairement : Nishino est incapable d'aimer. Il a beau le dire, elles le sentent toutes ou en doutent très fortement. La raison pour laquelle elles s'intéressent à lui m'échappent complètement. RIEN dans le livre ne justifie ces relations ; c'est souvent par hasard ou par curiosité, mais rarement à cause d'une attirance romantique. D'autant plus que, la plupart savent qu'il fréquente d'autres filles en même temps. Il explique même à un moment qu'il lui arrive souvent de fréquenter deux femmes en même temps qui se battent pour lui. Mais la gagnante part toujours au bout de 6 mois car elle se lasse et finit par comprendre qu'il ne l'aime pas ou qu'elle ne l'aime plus. D'ailleurs, dans certaines des relations évoquées, il n'y a pas la moindre trace de relation, de passion ou d'attirance spécifique de la part de la femme. Et pourtant, elles gardent toutes un souvenir bien particulier de Nishino, que ce soit de la nostalgie, un soupçon de tristesse pour lui ou pour lui souhaiter de réussir un jour à aimer.
Quant à l'histoire avec sa sœur. Je ne peux pas éprouver la moindre sympathie pour le personnage de Nishino, même quand elle s'agit du sort tragique de sa sœur. Je pense que tout a été fait pour que l'on éprouve de l’empathie pour lui. La preuve : aucune de ces femmes ne lui en veut, au contraire elles le plaignent de ne pas pouvoir aimer qui que ce soit. Sauf que, sur moi, ça a eut l'effet inverse. Nishino m'inspire une profonde antipathie. Et au lieu de le plaindre, je lui aurais volontiers conseillé d'aller voir un psy pour régler ses problèmes de relations malsaines/incestueuses avec sa sœur et sa culpabilité pour son suicide qui l'ont bloqué dans la tête d'un gamin de 14 ans.

En résumé, Nishino est un « pauvre type » qui m'est profondément antipathique et qui accumule des relations où l'amour est très souvent aux abonnés absents.

Je n'en oublie pas, malgré tout, que le point de vue adopté est très original et que ça donne un côté très réaliste à ces histoires d'amours. Nous sommes très loin d'un Dom Juan et des histoires d'amours que nous vend Disney.

Deuxième tome toujours aussi réussi ! Les personnages sont vraiment extra et ordinaires. L'histoire est addictive et originale. Hâte de lire la suite.

Mention spéciale pour La Mort !

Un vrai coup de cœur et une totale découverte !

J'ai rarement lu un polar où j'ai autant aimé les personnages que l'intrigue.
Le suspense nous tient en haleine jusqu'à la toute dernière page. Aucun temps mort, ni passage inutile. Le style est fluide. les personnages sont attachants et humains. L'enquête est originale et captivante.

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J'apprécie tout particulièrement ce jeu de fumée, de miroirs et de fausses pistes dans lequel nous entraîne l'auteure avec brio ! On croit savoir qui se cache derrière tout ça, mais il n'en est rien car la menace est ailleurs et bien cachée.
Bref, à lire !

Voilà une fin qui me surprend et en même temps que j'attendais ; qui me réjouit et en même temps qui m'attriste.
En tous cas, ce dernier tome m'a beaucoup fait réfléchir.
L'extrait de Low90 résume très bien ces 3 tomes.

Cette série est une perle, sincèrement !

L'enquête se poursuit, ainsi que les exactions de Paperboy. Tout s'enchaîne à la perfection, comme si tout avait été prévu à l'avance. C'est du génie, je ne vois pas d'autres mots.

Personnellement, je trouve ce tome 2 bien plus critique que le premier en ne s'attachant pas qu'à internet et ses dérives mais en s'attaquant cette fois-ci clairement aux mondes de la politique et des médias.

Un manga sombre au graphisme réaliste qui cherche à nous faire réfléchir sur le monde qui nous entoure, nos nouveaux moyens de communication et les gens de manière générale.

Ce que j'apprécie tout particulièrement dans cette œuvre c'est la complexité de l'histoire et de ces personnages. Il ne s'agit pas d'un vulgaire jeu du chat et de la souris entre la police et des criminels. Tout est bien plus compliqué. Contrairement à Death Note où le "criminel" est clairement montré comme étant du côté obscur de la force avec des motivations basées sur une version pervertie de la justice et une volonté de "nettoyer" la société, le mangaka nous présente ici des "criminels" qui sont des exclus de la société, non par choix mais parce qu'ils ont été rejetés par le système, et qui cherchent à récupérer la dignité que la société leur a volé en défendant un autre idéal de justice. Leur cible ? Ceux qui humilient et privent d'autres êtres humains de leur dignité. Tout n'est pas juste blanc ou noir et ce sont ces nuances de gris que l'auteur nous dépeint si bien.

Je trouve le style graphique de The Copycat plus réaliste, mais surtout beaucoup plus sombre que pour Prophecy.
Il en va de même pour les thèmes abordés. Alors que Prophecy était plus dans la dénonciation du système, des médias et d'internet, The Copycat sombre un peu plus dans la violence en ne nous épargnant aucune scène de "sanction".
J'attends le tome 2 pour voir l'évolution des personnages et de leur croisade.

Une découverte pour moi qui n'avais jamais vu le film avant ce manga. Je l'ai d'ailleurs regardé depuis car cette lecture m'avait donné envie de corriger cet oubli.

Le manga est fidèle scène pour scène au film, mais je trouve vraiment dommage que les dessins ne retranscrivent pas assez l'ambiance "Burtonnesque" du film avec son animation si particulière.

Une découverte étrange, mais intéressante !

3ème livre de cette auteure, et toujours le même sentiment de joie et de tristesse mêlée à la fin de ma lecture.

Autour d'un petit oiseau nommé Ruban, des histoires d'hommes, de femmes et d'enfants s'enchaînent, toutes plus touchantes les unes que les autres. Sur son chemin, on rencontre et redécouvre la vie, la mort, l'amitié, l'amour, la beauté de la nature et la contemplation du temps qui passe. Mais surtout, ce petit être sème sur son passage de l'espoir.

Si parfois, certains passages peuvent tomber un peu dans le sentimentalisme, l'ensemble est harmonieux et touchant. Comme Le restaurant de l'amour retrouvé et le Jardin Arc-En-Ciel, cette œuvre est un hymne à la vie dans tout ce quelle a de beau et de poétique, où l'on pleure, où l'on rit et où l'on meure aussi, car c'est aussi ça la vie.

Voilà une plongée au cœur d'une malédiction qui dure depuis 26 ans, semant les cadavres et la peur sur son chemin, et qui ne vous laissera pas indemne !

Le style est fluide et captivant. Plus le temps passe, plus la tension est palpable et le mystère grandit. On se surprend à être aussi frustré et en colère que le personnage principale alors que toutes les personnes qui l'entourent refusent ou évitent de répondre à ses questions, à nos questions. Et finalement, lorsqu'une partie du mystère est levé, de nouvelles questions et de nouvelles peur apparaissent.

En fermant le livre, une seule question reste : qui va être le prochain à mourir ?

Un Pierre Bellemare centré cette fois-ci sur les sciences médico-légales : de quoi rendre hommage à tous ces scientifiques et, de manière générale, à toutes les personnes qui traquent le crime !

Les enquêtes sont intéressantes, captivantes et bien racontées. On ne s'ennuie jamais !

Petite anecdote : l'histoire du plongeur retrouvé lors d'un incendie sur une colline a été reprise par les scénaristes de la série Les Experts. Comme quoi, ça ne s'invente pas !

Omar Raddad est-il coupable ou innocent ?
Si vous aussi vous vous posez la question, ce livre vous apportera assurément un grand nombre de réponses.

Qui n'a pas entendu parler du fameux "Omar m'a tuer" ? Ce message d'outre-tombe écrit par la victime d'un odieux meurtre avec son propre sang pour dénoncer le responsable de son trépas ?

Je ne connaissais de l'affaire que quelques très vagues détails sur les circonstances du crime, mais j'avais surtout beaucoup entendu la théorie de l' "innocent jardinier, victime d'une terrible erreur judiciaire".
A la fin de cette lecture, vous comprendrez toute la complexité de cette affaire. Entre l'absence évidente de preuves matérielles comme des empreintes digitales ou de l'ADN et le déchaînement médiatique entourant les différents acteurs du procès, on comprend aisément que l'opinion publique ait eu un jugement biaisé de l'affaire. Théories du complot, diffamation, informations sensationnelles pouvant bouleverser le court de l'enquête mais qui sont aussi vides qu'infondées, pseudos enquêtes menées par des détectives privés ne s'appuyant que sur des "on dit" voire des témoignages arrangés pour innocenter leur client et intellectuels prenant fait et cause pour une affaire dont ils ne connaissent pas grand chose, comment discerner alors le faux du vrai ?
Pour finir, petit retour sur la thèse de l'accusation qui essaie de retracer ce qui c'est passé ce jour-là en évoquant plusieurs pistes et en soulevant des questions d'une importance capitale.

Tout s'enchaîne d'une façon très fluide. C'est prenant, plein de rebondissements et le style de Guy Hugnet nous donne l'impression qu'il s'adresse directement à nous, comme si nous étions dans sa tête.
Personnellement, mon opinion est faite. A vous de vous faire la votre !

Un recueil d'histoires comme Pierre Bellemare sait les choisir : uniques, insolites ou bien spectaculaires.

Attention cependant, les récits sont parfois inégaux. On sent que certains sont de simples prétextes pour parler du contexte ou d'une facette du monde judiciaire de l'époque.

Un thriller réellement saisissant par sa noirceur, sa tension et sa cruauté !

On suit deux histoires en parallèle : la narratrice dans un Japon contemporain et le professeur Shi Chongming pendant le massacre de Nankin en 1937. Le dépaysement est complet et très fidèle, que ce soit pour la culture japonaise ou l'histoire chinoise.
D'une manière générale, le récit et le style de l'auteure sont d'une fluidité exemplaire. Pas un moment de répit, une tension qui va crescendo pour des révélations inattendues et bouleversantes.
On se retrouve littéralement plongée dans une quête de la vérité, où folie et ignorance se côtoient dans un bain de sang.
Que ce soit l'héroïne ou les lieux, tout est atypique, mystérieux et envoûtant. Presque déroutant.
C'est peut-être une des rares fois où un roman a su me tenir en haleine jusqu'à la toute dernière page. L'auteure ne vous lâche que des miettes et, malgré tout, impossible de voir le bout du chemin.

Un livre drôle pour parler de sexualité avec légèreté. Y sont abordés de nombreux thèmes comme le porno, les contes, les positions, etc.
A lire seule ou en couple (si consentement mutuel il y a) !
De bons moments de rigolades en perspective.
Le seul problème, tient au fait que certains thèmes sont abordés avec le même texte et les mêmes blagues que dans leurs vidéos.
Sinon, c'est à lire !

Quelle découverte ! Enfin un peu d'originalité !
Le pari est osé : aborder la question du fétichisme, sans tomber dans le cliché, le glauque/malsain ou encore la caricature. Après lecture, le verdict : pari 100% réussit !

Je n'ai pas grand chose à redire sur ce tome. Et pour cause ! Les personnages sont vraiment approfondis. On les découvre petit à petit ; on apprend à les connaître eux, leurs passions, leurs objectifs, leurs questionnements et leurs sentiments. La progression dans leur relation est naturelle, douce et prenante.
Le fétichisme de Tôma n'est pas montré comme étant une monstruosité, une pratique immorale, condamnable et/ou malsaine, ce qui est souvent le cas quand il s'agit de pratiques SM. Bien au contraire, c'est juste une autre façon de prendre du plaisir qui ne fait de mal à personne. Entre les mains du mangaka, c'est certes un peu déroutant pour certains, mais ça n'en reste pas moins naturel, sensuel et envoûtant. Leur relation tend vers l'acceptation de ce fétichisme par les deux amants, pour notre plus grand plaisir... et le leur aussi...
Le seul petit bémol, pour moi, ce sont les dessins. Ils sont très bien travaillés et détaillés, mais ce n'est pas mon style préféré. C'est un avis purement subjectif qui n'engage que moi et ne gâche en rien l’histoire.
On notera pour finir les notes d'humour qui ponctue le récit et ne font qu'ajouter une note humoristique à un récit déjà fort agréable et pleins d'émotions !
Bref : à lire !

Voilà un tome qui me faisait de l’œil depuis sa sortie. Ne résistant pas à l'appel du yaoi, je l'ai enfin acheté ! Et je n'ai pas été déçue ! Enfin, si, pour un détail : ça va trop vite !
Nous voilà avec 3 histoires dans un one-shot. Si la pratique en elle-même est courante, en générale, il y a une histoire principale, qui prend la plus grande partie du tome, et une, voire 2, plus courtes, en bonus. Ici, elles occupent trois parts égales. Ce qui, évidemment, rend les scenarii bien trop condensés. Tout se passe trop vite. Difficile d'aborder les personnages autrement que superficiellement et selon des stéréotypes vus cent fois.

Pour autant, la lecture est très fluide et agréable. Les dessins sont exquis et il y a un certain rythme : puisqu'il n'y a pas suffisamment de planches pour approfondir les personnages, l'auteur mise tout sur l'action et l'enchaînement des situations. C'est simple et efficace.
Bref, un bon moment de lecture. C'est ce qu'on attend d'un one-shot donc le contrat est rempli pour moi !

Une lecture enrichissante qui nous interpelle sur la face cachée, obscure et sanglante de l'Histoire. De la fin du XVIème siècle à nos jours et à travers le monde, Philippe Di Folco et Yves Stavridès nous dévoilent 20 portraits de criminels parfois mystérieux, parfois terrifiants, mais toujours horriblement meurtriers.
Certains de ces criminels feraient passer les plus prolifiques tueurs en série de notre temps pour de vulgaires amateurs au regard de l'horreur de leurs exactions et du nombre de leurs victimes, qui ne se comptent ni en dizaines ni en centaines, mais en milliers, voire en centaines de milliers.
C'est à la fois terrifiant et fascinant de lire ce sanglant résumé de l'Histoire du monde.
Âmes sensibles, s'abstenir !

Très beau roman historique ! La lecture est fluide et agréable ; le quotidien de l'époque est vraiment bien rendu ; les rebondissements sont nombreux et souvent surprenants (sauf un, qui saute aux yeux dès la première seconde).
On rentre vite dans l'histoire et on se prend au jeu de cette chasse au trésor. J'aime beaucoup aussi le fait d'y côtoyer des personnages ayant réellement existé ainsi que des rues que je connais très bien.
Les personnages sont intéressants et attachants. On a le temps d'apprendre à les connaître, notamment Antoine, auquel on s'attache beaucoup, je trouve.
Le seul bémol que je peux faire est lié à la volonté de l'auteur d'enrichir son livre de multiples intrigues ainsi que du quotidien et des différentes péripéties de ces personnages : la longueur. Je n'ai rien contre un livre de plus de 500 pages, loin de là, mais cela demande une intrigue très prenante. Elle l'est, on ne s'ennuie jamais, mais c'est parfois un peu long. J'ai failli décrocher à plusieurs reprises parce que je ne voyais plus le bout de cette chasse au trésor.

En tant que passionnée de cryptozoologie et surtout de monstres marins, j'attendais beaucoup de ce second tome sur les décapodes.
Je ressors de cette lecture avec la même déception et la même constatation que pour le premier : l'aventure prend le pas sur le thème même du tome. Les créatures y sont presque absentes puisque les 2 clubs passent l'essentiel du tome à chercher leur membre respectif. La chasse au calmars géants se résument en fait à courte scène de combat finale. Quid de ces créatures géantes ? Rien. Apparemment, les personnages s'en fichent un peu et ne parlent que de leurs chers membres retrouvés.

Un bon moment de lecture et une bonne aventure, certes. Mais je reste sur ma faim...