Commentaires de livres faits par Iliane
Extraits de livres par Iliane
Commentaires de livres appréciés par Iliane
Extraits de livres appréciés par Iliane
J'ai été complètement et définitivement envoutée par cet univers, ces personnages, cette histoire...
Je le recommande à tous les fans du genre, et même les autres !
J'ai été complètement et définitivement envoutée par cet univers, ces personnages, cette histoire. Je le recommande à tous les amateurs du genre, et même aux autres !
L'auteur y aborde à la fois des tueurs en séries très célèbres et d'autres moins connus : un bon point !
Bien que l'histoire de cette famille soit réellement fascinante, je regrette quand même que ce roman s'arrête si peu sur les différents évènements. C'est une narration que je trouve trop rapide et qui se borne à raconter l'Histoire, plutôt qu'une histoire.
Ce livre est un bon moyen de comprendre que le crime n'a pas de sexe.
Ce récit manque de passions, de liens émotionnels exprimés entre les personnages. Il s'agit juste d'une suite d'évènements de la vie d'un homme.
Le personnage cesse d'être détestable bien après avoir passé la moitié du livre. On finit même par s'attacher à lui et à être ému par la détermination, la force et le courage dont il fait preuve pour les siens.
C'est cependant un bon moyen de découvrir la Révolution culturelle Chinoise dans la vie quotidienne.
Dans la préface et sur la quatrième de couverture, on nous vend cet ouvrage comme un modèle dans l'art des forces occultes, du fantastique, de l'horreur, à la hauteur de Edgar Allan Poe.
Eh bien, pour moi, c'est très, mais alors très loin d'égaler les contes macabres de Poe.
Les histoires sont intéressantes, mais sans plus.
Je me suis surprise à espérer, à angoisser, voire à pleurer pour ces si petites histoires.
Autant dire qu'il y a un fossé entre les deux !
Très sincèrement, je préfère l'adaptation cinématographique à l’œuvre originale : l'intrigue y est plus claire et plus facile à suivre.
Les personnages sont cependant bien construits, le langage très recherché (j'ai, plus d'une fois, dû me munir d'un dictionnaire pour comprendre tout le vocabulaire employé par l'auteur) et l'univers très détaillé.
Je salue donc le travail de recherches de l'auteur pour contextualiser son travail et pour transcrire les dialogues dans un français proche de celui du 18ème.
A découvrir
Petit point également qui m'a particulièrement refroidie dans ma lecture : Bella est une femme égoïste eu possible et détestable. De ce fait, j'avais du mal à me sentir ne serait-ce qu'un peu concernée par sa situation, trouvant que c'était bien fait pour elle.
Dans l'ensemble, une lecture agréable, sans prise de tête. Petit plus : Voir l'histoire de différents points de vues.
MAIS
Je trouve ça dommage que le récit se limite juste à une énumération de certains de ses crimes et ne rentre pas assez dans la psychologie du personnage, ni dans sa plongée dans la folie, ou même l'impact sur la société. Il manque du récit au récit, un peu de contenu, d'enrobage...
Et surtout, quelle déception ! A vrai dire, si vous voulez le lire, faites l'impasse sur le résumé car il raconte presque tout ce qui présente un soupçon d'intérêt. Et c'est là tout le problème : vous serez surpris à la fin de votre lecture, voire en cours, en constatant que les mots sont entrés dans votre tête pour en ressortir aussitôt. La seule chose qui restera profondément incrusté en vous, ça sera la violence, juste la violence qui rend ces personnages totalement dénués d'intérêts un tant soit peu vivant.
En résumé, un livre étouffé par des montagnes de détails insignifiants à réserver aux amateurs de l'auteur.
Point non-négligeable à noter : les différents cas étudiés sont suivis, à la fin du livre, par deux commentaires, sous forme de questions-réponses, de deux spécialistes ( un neuropsychiatre et un psychologue) sur la question de l'enfance chez les tueurs en séries afin d'apporter quelques explications supplémentaires à la simple présentation des faits.
L'auteur fait ici une analyse remarquable, objective et particulièrement intéressante ! Cependant, certains passages ou certaines notions sont assez complexes et mériteraient d'être abordés plus longuement ou plus simplement.
En ce qui me concerne, je pense le relire plus tard une seconde fois, histoire de me laisser le temps de bien TOUT comprendre.
Même si l'intrigue est parfois prévisible, l'histoire en reste très captivante et prenante.
L'héroïne est particulièrement réussi. Souvent, ce type de personnage est raté car on tombe soit dans la caricature de l'adolescent(e) rebelle qui s'en fou de tout et vous donne envie de le ou la baffer, soit vous vous retrouver avec un(e) pleurnichard(e) qui va subir de façon affligeante tout ce qui va lui tomber dessus en se lamentant sur son sort. Ici, nous avons une jeune fille forte, mais aussi sensible, courageuse mais qui a aussi peur, lucide avec quelques hallucinations. J'applaudis la performance !
Longue car les dialogues trainent en longueur, chaque scène semble interminable. Comme si le temps était en suspens.
Courte car tout se passe sur à peine 2 jours. L'enchaînement d'autant d'évènements tragiques en si peu de temps serait invraisemblable ailleurs, mais ici, la lenteur avec laquelle l'évènement en lui-même s'écoule nous donne l'impression que tout cela prend beaucoup plus de temps. A cela s'ajoute qu'on passe d'une scène à l'autre, sans véritable interruption. On ne voit donc que ces scènes tragiques, et rien d'autre.
Après, sans spoiler, je tiens à préciser que c'est sur fond d'espionnage pendant la guerre froide entre les deux blocs. Vous l'apprenez rapidement. Personnellement, c'est ce qui m'a stoppé dans mon élan. J'ai horreur des romans d'espionnage et je me suis faite bien avoir car je m'attendais à tout sauf à ça. Et aussi parce que Judith m'a parue particulièrement antipathique.
Maintenant, l'intrigue reste bien ficelée et prenante.
On a tous plus ou moins l'habitude des fautes de frappes dans les livres. ça arrive, ils ne peuvent pas toutes les voir à la relecture. Soit, l'erreur est humaine. Mais quand je vois autant de ces fautes aussi grossières qu'évidentes qu'une simple relecture par une personne un temps soit peu concernée par son travail aurait pu nous épargner, là je dis non. Surtout quand les fautes se portent sur des noms, faisant d'une seule personne physique deux personnages distincts.
N'oublions pas également les erreurs de mise en page qui se trompent dans les hauts de pages du nom du tueur concerné par le chapitre. Une fois, passe encore, mais sur tout en chapitre, c'est plus difficile à digérer.
Et c'est sans compter sur le chapitre sur Leonarda Cianciulli, déjà présent dans le tome 1, qui nous est allègrement resservi dans le tome 2, au mot près, mais avec un changement purement aléatoire dans les séparations des paragraphes.
BREF, des histoire inédites et peu médiatisées (quelques unes, pas toutes) côtoient d'autres tueurs en séries ultra célèbres. C'est un panorama intéressant de différents portraits, tous plus effrayants les uns que les autres.
Abstraction difficilement faite de toutes les erreurs d'inattention de la part des éditeurs (collection Premium, d'autres collections auront peut-être eu la chance d'avoir cette relecture), une lecture instructive sur les déviances humaines, mais à compléter par d'autres lectures plus détaillées sur les affaires qui nous fascinent le plus.
Le scénario est subjuguant ; le suspense, intense ; les personnages, parfaitement détaillés ; l'écriture, simple et limpide. Ce polar relève plus du thriller, d'une course contre la montre ou contre la mort annoncée que de la véritable enquête policière.
La seule chose qui m'a un peu étonnée, mais que j'ai finalement appréciée, c'est la pudeur avec laquelle on nous cache le viol sous une ellipse. C'était vraiment LE moment que j'appréhendais et qui peut être dur à lire. En le sautant, même les âmes sensibles peuvent aller jusqu'au bout.
Au bout du compte : un véritable hymne à la psychologie, aux déviances humaines et à la folie plus qu'à la violence gratuite.
L'écriture est tout ce qu'il y a de plus légère quand on s'est habitué au style de l'auteur et assez particulière puisqu'on voit cette quête de Kyoko à travers les yeux des différentes personnes qui vont croiser son chemin et être touchés par cette jeune femme. Et même si la fin est annoncée, on se surprend à espérer qu'elle parviendra à atteindre son but.
C'est, en ce qui me concerne, par pur hasard que j'ai acheté ce livre, mais je ne regrette rien, car ce sont de vrais larmes que j'ai failli verser sur ses dernières pages.
Comparé à ces premières œuvres, on trouve ici une grande maturité, de la poésie chez un personnage porteur d'espoir et de volonté. S'il fallait résumé ce livre en un mot, il serait tout trouvé : ESPOIR.
Même si l'on revient toujours aux serial killers mille fois étudiés dans des centaines de livres et par des dizaines de personnes différentes comme Andrei Chikatilo ou Ted Bundy, j'ai grandement apprécié d'y trouver aussi des tueurs et tueuses (car le crime se conjugue aussi au féminin) écossais ou italiens(nes) par exemple. J'y ai découvert des cas peu médiatisés et pourtant tout aussi macabres et importants que ceux dont les noms sonnent comme des références en la matière.
Il me reste cependant en tête un sentiment confus de tristesse et de désespoir après avoir fermé le livre.
Du Murakami Ryû, dans la lignée de la déchéance humaine.