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Illusions perdues raconte le destin de deux amis, l'imprimeur David Séchard et le poète Lucien de Rubempré. L'un restera à Angoulême, l'autre partira pour Paris à la recherche de la gloire. Comédie des mœurs provinciales et parisiennes, fresque sur les milieux de la librairie, du théâtre et du journalisme à Paris aux alentours de 1820, ce roman est plus qu'un roman. Il est tous les romans possibles. En lui coexistent l'épopée des ambitions déçues, le poème lyrique des espérances trompées, l'encyclopédie de tous les savoirs. Avec Illusions perdues, Balzac nous donne le premier roman total, réflexion métaphysique sur le sens d'une société et d'une époque placées, entre cynisme et mélancolie, sous le signe de la perte et de la désillusion.
« le Journal au lieu d'être un sacerdoce est devenu un moyen pour les partis ; de moyen, il s'est fait commerce ; et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Tout journal est, comme le dit Blondet, une boutique où l'on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S'il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n'est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. »
C’est important de le dire et de l’écrire de nouveau même si des générations et des générations de lecteurs de Balzac l’ont éprouvé. Mais ce roman est une pur merveille... Et je ne risque d’étonner personne en disant que j’ai adoré le lire. Il est d’une incroyable richesse ! J’en reste presque sans pouvoir à exprimer l’extrême réalisme et la vitalité qu’a mis Balzac dans ses personnages et cette histoire.
Ce roman est découpé en trois parties qui pourraient presque se lire indépendamment les unes des autres. Mais qui mises bout à bout,semblent esquisser nos propres désillusions et nos propres expériences.
L’intrigue est magistralement menée du début à la fin et c’est impossible de s’ennuyer à cette lecture. Cette « comédie humaine » est un des chef d’œuvre de la littérature française tant par l’universalité des thèmes sociétaux abordés que par la complexité de ses personnages véritablement représentatif de la nature humaine ; aucun n’est tout blanc, ou tout noir. On les voit changer, évoluer, se comporter différemment en fonction des événements auxquels ils sont confrontés.
Alors comment commenter ce roman sans en dévoiler les grandes lignes. Qu’écrire de plus qui vous donnera envie de vous plonger dans ce livre. Vous parler de Lucien et de Madame de Bargeton de laquelle il se croit aimer. Vous décrire Angoulême et ces rivalités entre petits nobles et bourgeoisie. Paris et la façon dont cette ville et ses gens ont brûlé les ailes du jeune de Rubempré… Inutile, Balzac le fera avec plus de talent et de vie que moi.
Quelques fragments restent à ma mémoire. Comme la façon qu’à Balzac de dépeindre l’univers impitoyable et même peu flatteur du monde de l’édition et du journalisme. C’est même corrosif par moment ; à tel point que ça sent le vécu ! Finalement être talentueux n’est pas sans risque et ne suffit malheureusement pas dans notre société. Et les requins, les fourbes d’aujourd’hui ne sont guère différents de ceux d’hier.
J’ai également été impressionné par la façon dont Balzac déploie la savante machinerie de l'extorsion de l'invention de David par le biais des lois, le concours des créanciers et l'entremise d’hommes sensés être les garants de l'équité sociale… jusqu’à la ruine total. C’est évident, Balzac règle ici ses comptes avec les usuriers, banquiers, notaires, avocats et autres juges.
Et la fin… La fin est sublime ! ET pour ceux qui se seront accroché, fait l'effort de dépasser les premières pages, quelle récompense... Je me suis même étonné d'arriver si vite au point final. Sur, vous n'aurez pas envie de vous en arrêter là. Tout comme à moi, plongez-vous dans la suite : Splendeurs et misères des courtisanes.
Protégé et aimé par la « reine d’Angoulême » Mme de Bargeton, Lucien Chardon, jeune poète aussi beau qu’ambitieux, accepte de la suivre à Paris, convaincu que, là-bas, la notoriété guettera son art. Pour faire bonne mesure, il reprend le noble nom de sa mère, De Rubempré, mais cela ne suffira guère à tromper le monde où il s’apprête à mettre les pieds. D’espoirs en échecs et de réussites en débandades, ses rêves se transforment peu à peu en Illusions perdues…
DEUX MOIS ! C’est approximativement le temps qu’il m’aura fallu pour venir à bout de ce pensum, et pourtant, les pavés classiques, je connais ! J’ai survécu à La Chartreuse de Parme, à Crime et châtiment… En revanche, j’ai bien cru ne jamais voir la fin de celui-ci. Balzac, plus jamais !
Que ce fut long ! Que ce fut laborieux ! Je me souviens avoir noté de Dostoïevski qu’il écrivait environ quatre pages de trop pour un seul paragraphe. Eh bien, ce n’est rien à côté de Balzac. Ses personnages ne causent pas dans le vide, ou plutôt ne déblatèrent pas en boucle les mêmes idées en entrant les uns chez les autres comme dans un moulin, non… Ils font pire !
Parce que ça, encore, on peut le comprendre sans avoir fait Saint-Cyr. Dans Illusions perdues, les gens discourent et échangent pendant des lignes et des lignes et des lignes sur des considérations (politiques, financières, culturelles…) d’époque, totalement absconses aujourd’hui. J’ai bien essayé de lire les notes explicatives de mon édition imprimée (la numérique, elle, n’en possédait pas) pour tenter d’y voir plus clair, mais rien à faire, je restais hermétique à toutes ces allusions, ces références, ces sommes, ces lieux, ces… Bref, à tout, si bien que j’ai fini par renoncer, d’autant que lesdites notes étaient presque aussi denses que le texte en lui-même, et que j’avais assez de mal à avancer ainsi.
D’ailleurs, soyons honnête, je n’avançais pas. Du tout. Ce n’est que lorsque je me suis résignée à survoler les passages les plus assommants (c’est-à-dire presque tous) que j’ai enfin pu progresser à un rythme décent.
Le principal problème de ce « classique », pour moi, c’est qu’il est beaucoup trop ancré dans son présent. D’où le fait que je choisisse de mettre le terme entre guillemets. Pour moi, un classique est une œuvre intemporelle, capable de traverser les siècles et de demeurer malgré cela toujours aussi percutante, ce qui n’est pas le cas ici.
Le fond est pourtant pertinent, et toujours désespérément d’actualité : le journalisme véreux ; le succès qui se marchande et s’achète ; le talent qui s’écrase et se méprise ; l’hypocrisie et le mensonge ; le fait de se vendre, soi, sa plume, son talent ; la loyauté qui va et vient au gré des intérêts… Deux siècle plus tard, rien, absolument rien n’a changé à ce niveau.
Sauf que voilà, il m’a fallu cinq lignes pour écrire ça. Balzac, lui, dans les cinq cents pages. Cinq cents pages qui érodent son sujet au lieu de le porter. Alors, je le concède, c’est une mine d’or pour quiconque veut s’imprégner dans les moindres détails de la vie et des mœurs parisiennes (et pas que) de la fin de la première moitié du XIXème siècle, mais je doute que ces lecteurs-là soient nombreux.
En outre, il n’y a aucune subtilité, aucune place à l’interprétation. Tout est dit, développé, argumenté, surexpliqué… Autant le contexte est complexe, autant il est difficile de se méprendre sur les intentions de l’auteur et surtout sur celles de ses personnages.
Des personnages au demeurant fort antipathiques pour la plupart. Je n’y avais pas prêté attention jusqu’à ce que je me plonge dans ce livre, mais finalement, les classiques aussi ont leur stéréotype, celui du héros ambitieux qui veut s’élever au-delà de sa condition, grâce à sa ruse, son charme et/ou son esprit (Julien Sorel, Raskolnikov, George Duroy qui connaîtra d’ailleurs la destinée inverse de celle de Lucien de Rubempré…)
M’enfin, je parle de Lucien, mais ces Illusions perdues ne sont en fin de compte même pas son histoire, puisqu’on la commence et on la termine avec David et Ève. Deux individus foncièrement bienveillants et altruistes, mais trop doux, trop passifs, à l’instar de tous ceux qui tenteront de soutenir sincèrement le protagoniste à un moment ou à un autre.
Tous savent que l’aventure parisienne de Lucien se terminera mal, qu’il tournera mal, parce qu’il est ainsi fait (là encore, Balzac nous le martèle assez), et pourtant tous y contribuent, d’une manière ou d’une autre. Aucun n’a la fermeté, les mots justes pour garder ce crédule benêt rêveur dans le droit chemin.
Il y a sûrement encore beaucoup à dire concernant ce récit, mais j’estime avoir perdu suffisamment de temps avec lui pour ne pas souhaiter m’enferrer davantage dans la rédaction d’une chronique où j’ai déjà eu toutes les peines du monde à me lancer. J’avais d’ailleurs initialement prévu de la bâcler (encore plus, j’entends), afin de laisser derrière moi au plus vite et pour de bon ce pavé.
Adieu, M. Balzac. Je ne regretterai pas votre œuvre.
Balzac est sans conteste l'un des plus grands écrivains "psychologiques" qui soit.
Les illusions perdues est le récit d'une initiation ratée, comme presque toutes les initiations, l'âge adulte étant finalement celui de la désillusion...
C'est,pour moi, l'un de mes romans préférés de Balzac.
Splendeur de la langue, richesse de l'intrigue autour de l'initiation du jeune Lucien de Rubempré quittant Angoulême, sa ville natale, découvrant Paris, l'univers de la presse, des écrivains, des imprimeurs, se confrontant aux désillusions et aux vicissitudes d'une vie faite de solitude.
C'est mes illusions que j'ai perdues avec ce classique.
Par contre je vais devenir fortiche en imprimerie. J'ai vraiment eu l'impression que Balzac, une fois qu'il maîtrise un sujet, aime étaler et décrire encore et encore surce sujet..
Trop de lenteur et de longues descriptions soporifiques.
J'ai par contre apprécié ce regard caustique et sans concession qu'il porte sur la société.
Ce roman de Balzac est une peinture de la société du XIXème siècle, de son cynisme et de sa cruauté. Un jeune écrivain tente sa chance à Paris, fait des dettes et perd ses illusions quand il se trouve confronté à la réalité.
Roman-univers, Illusions perdues peint la défaite de la vertu, emportée dans le raz-de-marée de la morgue parisienne.
L'orgueil, la futilité, les belles parures et l'amour des bons mots dévorent tous les naïfs et les courageux venus de la Province.
Dans cette tanière de loup à taille capitale, où les succès s'achètent et les amis se paient, les ambitions sont récompensées d'autant plus que le manque de scrupules est abyssale, mais gare, "the tables turn"
Thème classique du jeune homme de province pressé de réussir qui vient tenter sa chance à Paris, peinture de la haute société avec ses impitoyables non dits, la jeunesse étudiante dans les cafés et les chambres de bonne. Tout cela est assez loin du XXIème.
Par contre Balzac parait oh combien d’actualité dans la 2ème partie avec sa description impitoyable du monde journalistique et littéraire, des combines et des cabales où le soutien à tel ou tel écrivain se monnaye, de la différence entre l’idéal de l’éthique du journaliste et le cynique commerce des idées ! La troisième partie avec la chute du héros entrainant avec égoïsme sa famille dénonce les arcanes absurdes du système juridique qui laisse l’innocent désemparé face aux requins qui exploitent toutes les failles du système pour le ruiner.
Un mastodonte de la littérature, et pas des moindres ! Les 800 pages de ce roman peuvent effrayer, et certains chapitres aux explications techniques peuvent ennuyer, mais l'intrigue reste riche et merveilleusement réaliste. La narration piquante de Balzac, la multiplicité des personnages venus de tous horizons, le retour de certains déjà rencontrés plus tôt dans la Comédie Humaine ou encore les rebondissements et les désillusions du protagoniste favorisent une histoire saisissante.
A nouveau, l'adaptation cinématographique du roman par Xavier Giannoli est un complément à l'oeuvre qu'il ne faut pas manquer de regarder.
Un roman coupé en 3 parties, nous décrivant le monde du journalisme, de l'édition, de la librairie et de l'imprimerie du XIXe siècle à Paris. De façon assez fataliste, Balzac nous dépeint une société faite d'orgueil, de cupidité, d'opportunisme, de magouille, de mensonge, de tromperie et de vice. Il s'y dégage beaucoup de cynisme et d'ironie dans sa plume. Il décortique et détail tout, il nous pousse à la réflexion et à l'analyse.
De façon minutieuse, il nous dresse un portrait de la vie provinciale et parisienne. Le récit est riche en personnages (bourgeois, nobles, artistes, journalistes, écrivains, libraires, etc.) et en descriptions.
Paris, dans toutes sa splendeur, abrite aussi bien la richesse que la pauvreté, la laideur comme la beauté, la vérité et le mensonge.
La 1re partie est courte et nous présente les personnages principaux.
La seconde partie est la plus longue et est plus rythmée. Elle raconte l'arrivée de Lucien à Paris et tout ce qu'il va y découvrir et vivre. Celui-ci est un jeune homme gâté par sa famille, beau, ambitieux, vaniteux, malléable, influençable, imbu de sa personne et hypocrite. Malgré ses bonnes intentions, il est très souvent dans la contradiction et choisit toujours la voie de la facilité. Il justifie ses actions et croit mériter gloire et richesse sans avoir à travailler pour cela.
À travers Lucien, on découvre la différence entre la province et la capitale. Le fossé entre les deux est grand, tout comme les désillusions de la vie à Paris.
La troisième partie contient beaucoup de longueurs et a un rythme plus lent.
J'ai été vite projeté dans l'histoire que j'ai trouvée très intéressante, riche et palpitante. Les nombreuses descriptions et les échangent assez techniques alourdissent parfois le texte et apporte des longueurs dans le récit. Aussi suis-je passé rapidement sur certains passages. Mais cela n'en reste pas moins une très bonne lecture que j'ai appréciée bien plus que je ne le pensais en le commençant.
Balzac a sans aucun doute révolutionné le roman mais pour autant, j'ai beaucoup de mal avec ces digressions de six pages, qui sont difficile à passer... Dans l'ensemble le style est bon et le roman extrêmement bien construit mais ces longueurs font de la lecture une expérience difficile.
Résumé
Illusions perdues raconte le destin de deux amis, l'imprimeur David Séchard et le poète Lucien de Rubempré. L'un restera à Angoulême, l'autre partira pour Paris à la recherche de la gloire. Comédie des mœurs provinciales et parisiennes, fresque sur les milieux de la librairie, du théâtre et du journalisme à Paris aux alentours de 1820, ce roman est plus qu'un roman. Il est tous les romans possibles. En lui coexistent l'épopée des ambitions déçues, le poème lyrique des espérances trompées, l'encyclopédie de tous les savoirs. Avec Illusions perdues, Balzac nous donne le premier roman total, réflexion métaphysique sur le sens d'une société et d'une époque placées, entre cynisme et mélancolie, sous le signe de la perte et de la désillusion.
[Description de l'éditeur Folio 2013]
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