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« Lazlo… On n’a pas besoin d’être parfaits. Regarde-nous, on n’a même pas d’ailes… et on a pris notre envol quand même. »
Afficher en entierPeut-être qu’il voit un peu le ciel en moi.
Afficher en entier« Je ne sais pas si c’est réciproque, mais vous êtes ma famille, Suzanne. Et avant vous, je n’ai pas eu la chance de connaître ça. Alors, je ne vais rien lâcher. Je vais me battre. Pour garder ma place ici. Vous prouver que je me fous de ce viager, de ces murs, de ce qu’ils valent. Que je les aime uniquement parce que vous vivez dedans. Et qu’ils sont devenus mon chez-moi. Mon nid. Mon refuge. »
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)« Je t’aime depuis une éternité, Juliette. Je t’aime depuis que tu m’as défié, provoqué, bousculé. Je t’aime sans l’avoir voulu. Sans l’avoir cherché. Je t’aime parce que tu es une putain de bombe qui a tout fait péter dans ma vie, avant de lui donner un nouveau sens. »
Afficher en entierSi ton mariage peut survivre à la mort d’un enfant, c’est que tu ne t’es pas trompée de mari. Voilà de quel genre d’homme on a besoin dans sa vie, ma jolie. Peu importent ses défauts, ses imperfections. Peu importe qu’il parle peu, qu’il travaille trop, qu’il ne débarrasse pas le couvert ou qu’il oublie les anniversaires. Rien d’autre ne compte que la profondeur du regard, l’assurance de la voix et la pureté du cœur. Et des mains assez fortes pour toujours vous serrer, vous retenir.
Afficher en entier" Ses appartements sont situés au premier étage. Un fauteuil électrique fixé à la rampe permet de monter l'escalier sans le moindre effort - ni pour elle ni pour moi. Elle dit que c'est le seul homme qui la prend encore dans ses bras et qui la fait vibrer. Elle l'a surnommé Stanislas, juste parce que la marque Stannah est gravée sur le côté.
Afficher en entierJe vérifie que je suis au bon numéro et je lève le nez vers une maison – c’est si rare à Paris. Elle est recouverte de lierre – la verdure se fait rare aussi – derrière un joli portail vert bouteille ajouré. Devant les fenêtres immenses, de tout petits garde-corps en fer forgé et aux volutes sophistiquées. Derrière les vitres, rien. Une vie cachée. Ou pas de vie du tout. Je me demande quelle vieille dame merveilleuse peut somnoler dans cet hôtel si particulier. Une petite pépite de trois étages au milieu des immeubles hauts. Un bijou discret, un peu enfoncé, sans aucun mur mitoyen – alors que tous les autres vivent collés, serrés – et entouré d’un drôle de petit jardin abandonné. Comme un poumon vert qui respire bien plus fort malgré les années. Il se dégage quelque chose d’un peu sauvage, de terriblement libre de cette maison qui n’en fait qu’à sa tête.
Afficher en entier« Certaines personnes héritent de leur mère des yeux de biche, des doigts fins ou des hanches généreuses, d’autres le sens de l’humour ou du devoir. Moi ? Principalement des emmerdes. Une crinière blonde indomptable, un penchant pour les mauvais garçons et des visites d’huissier à huit heures du matin. »
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