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Immortelle randonnée : Compostelle malgré moi



Description ajoutée par bridget 2013-03-27T09:23:41+01:00

Résumé

Immortelle randonnée signe l'entrée de Jean-Christophe Rufin aux éditions Guérin. Humour, autodérision, portraits, rencontres, anecdotes... La finesse de l'analyse, la limpidité du style dessinent un tableau original et attachant de Compostelle. Jean-Christophe Rufin a rejoint Compostelle par le Chemin du Nord, le plus sauvage, celui qui longe la mer. Ce qu'il rapporte de ces 900 km à pied est la perception d'une humanité poétique et touchante. Son goût des gens, son sens de l'Histoire, de la singularité des lieux, des destins, la dérision qu'il s'applique à lui-même font de ce texte un manifeste enthousiaste et drôle du grand Chemin qui, certes, n'épargne pas le pèlerin mais dont celui-ci sort grandi et parfois même, heureux.

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Classement en biblio - 144 lecteurs

extrait

Il est une règle qui ne souffre pas d'exception : chaque fois qu'un projet artistique est soumis à l'arbitrage d'un grand nombre, la banalité et la laideur prévalent. La collégialité, en matière artistique, c'est l'eau tiède.

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Commentaires récents

Or

Un témoignage authentique du chemin ! Rufin parle aussi bien des hauts que des bas qu'il vit pendant son cheminement (physique et psychique).

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Bronze

J'ai plutôt été déçu par ce livre, ce pèlerinage représente plus une introspection pour moi que une démarche religieuse. Ce livre m'a donné l'impression d'opposer les pèlerins plutôt que de chercher à comprendre ce que chacun recherche dans ce projet.

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Or

Qu'est ce qui pousse un homme tel que Jean-Christophe Rufin à faire le Chemin ? C'est une question qu'on ne se pose pas à un jacquet.

À la fois guide de voyage, récit de pèlerinage, introspection, ce livre décrit ce qu'a été le Chemin pour l'auteur. Et on le suit avec ce sentiment de toucher du doigt quelque chose de plus grand. On ressent cet appel du Chemin.

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Argent

Je suis une habituée de la randonnée mais je n'ai jamais fait le chemin de Compostelle. J'en rêve depuis de nombreuses années et en rêvais déjà avant que ce soit devenu autant à la mode... Ce phénomène de mode m'en a plutôt éloignée, ayant peur de la foule et du commerce gravitant obligatoirement autour de ce chemin traditionnel.

Reste que ce livre de Jean-Christophe Rufin est intéressant. J'avais entendu l'auteur en parlait sur France Inter à sa sortie et il m'avait donné envie de le lire.

On retrouve la très belle écriture et le livre est teinté d'humour et d'autodérision, ce qui rend la lecture fort agréable.

Quand il parle de ses sentiments, de ses pensées, de ses préoccupations bassement matérielles durant ce périple, je m'y retrouve complètement.

Ce qui m'a étonnée, c'est quand il "personnalise" le Chemin et qu'il dit à plusieurs reprises que le Chemin choisit et qu'il s'impose.

J'ai bien aimé l'analyse du poids du sac à dos quand il dit que le poids du sac, ce sont les peurs ! Je n'avais jamais pensé à cette analyse mais elle me paraît tout à fait réelle.

Parfois, j'aurais aimé un peu plus de profondeur dans les propos "philosophiques" qui restent pour moi un peu superficiels.

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Lu aussi

Un peu déçu par ma lecture. Les pages s'enchaînent et le style de l'auteur est très agréable. On découvre son aventure avec beaucoup de plaisir. Cependant j'en attendais davantage. Un belle lecture néanmoins.

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Bronze

Dans son œuvre, Jean-Christophe Rufin nous livre sa vision du chemin de Compostelle et nous laisse libre d'en penser ce que l'on veut.

Ses choix, ses émotions et ses motivations nous sont livrés au gré des régions traversées, de leurs paysages et des pèlerins rencontrés sur le chemin qui, victime de son succès, n'échappe pas aux écueils commerciaux.

L'œuvre est découpée en chapitres clairs et très bien écrits, retraçant chronologiquement les diverses étapes. A noter que l'auteur a choisi le "Camino del Norte", situé plus près des côtes atlantiques qu'il longe quelques temps, et passe notamment par Santander et Oviedo. Celui-ci a l'avantage d'être pour le moment moins fréquenté que le "Camino francés", plus classique et qui compte Burgos et Léon comme étapes.

Pour qui a longé la "Costa Verde", certains sites rappellent avec plaisir de bons moments.

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Or

Sans doute n’est-il pas facile de traduire toute la profondeur intime vécue sur le Chemin de Compostelle et, en outre, quel que soit le génie du narrateur il est impossible que ses confidences puissent contenter tout un chacun.

Il y aura bientôt vingt ans, membre d’un comité de lecture d’une médiathèque en milieu hospitalier, le non-croyant que je suis avait lu “Passants de Compostelle” de Jean-Claude Bourlès (édité chez Payot en janvier 1999 et réédité au format poche en mars 2016). Parmi d’autres, j’avais choisi ce livre espérant combler quelque ignorance dans ce domaine. Je ne me souviens plus des détails mais je ne fus pas déçu. Je découvris que le but du pèlerinage n’est pas Saint-Jacques, mais le Chemin lui-même, et que suivant son besoin, chacun trouve (généralement) ce qu’il cherche sur le Chemin et apparemment se trouve lui-même. Devant mon enthousiasme, une responsable de la médiathèque, catholique pratiquante, a lu le livre après moi et a été très déçue : elle n’y cherchait pas la même chose que moi.

Il me semble, en lisant le livre de Jean-Christophe Rufin et les quelques critiques glanées çà et là, qu’on le parcourt comme on parcourt le Chemin : chacun y trouve (ou n’y trouve pas) ce qu’il y cherche, encore faut-il être prêt à accueillir quelque chose.

Jean-Christophe Rufin, né en 1952 à Bourges, est médecin, écrivain et diplomate français. Il a été élu en 2008 à l'Académie française, dont il devient alors le plus jeune membre. Il a été ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie.

Il participe activement à des mouvements humanitaires ou associations tels que Médecins sans frontières, la Croix-Rouge française ou Action contre la faim…

Il obtient en 1997 le Prix Goncourt du premier roman, pour son roman L'Abyssin. Le Prix Interallié en 1999, pour son roman Les Causes perdues. En 2001, le Prix Goncourt et le Grand prix de l'Académie de marine, pour son roman Rouge Brésil. Le Prix Nomad en 2013, pour le récit Immortelle Randonnée : Compostelle malgré moi et le Prix Grand Témoin 2015, pour son roman Check-point.

Bien que je m’en défende, j’espérais retrouver dans le livre de J-C. Rufin la quête spirituelle découverte et provoquée par le Chemin parcouru par J-C. Bourlès.

Alors que n’ayant rédigé aucun journal « Je n’ai pris aucune note pendant mon voyage et j’étais même agacé de voir certains pèlerins, aux étapes, distraire de précieux instants de contemplation pour griffonner sur leur carnet », notre académicien dresse, au jour le jour, de mémoire, pendant toute la première moitié de son livre (et au-delà) un véritable “carnet de route” très (trop ?) détaillé. Où rien ne manque, ni les ampoules aux pieds, ni les chaussettes qui puent, ni la crasse qui s’accumule, ni les envies pressantes soulagées derrière un buisson d’un jardin public… Comme beaucoup, sans doute, je me suis demandé si cette narration plate et de peu d’intérêt allait continuer jusqu’à la fin du livre… C’est à ce moment-là que j’ai fait quelques recherches d’avis pour me redonner de l’espoir… et je suis tombé, entre autres, dans un blog, sur un long article destructeur, humoristique, mais d’un humour très grinçant qui correspondait assez bien à mon état d’esprit du moment.

Puis, J-C. Rufin atteignit alors les confins de la Cantabrie, province qu’il n’a pas aimée du tout. En fait, parti d’Hendaye et émerveillé par le tracé du Chemin au Pays basque et par ses paysages, il est en train de se transformer, lentement, en véritable pèlerin : « Je comprenais combien il était utile de tout perdre, pour retrouver l’essentiel. » Ou encore : « La Cantabrie enseigne la frugalité et contraint le marcheur à mieux user de ses sens pour découvrir à la surface d’une réalité sans grâce des risées de bonheur, des fleurs de bonté inattendues. » Il n’a pas encore atteint le détachement qui le protègera de nombreux désagréments « Le marcheur est placé en Cantabrie au cœur d’un dilemme : soit il dispose à profusion de silence et de solitude, mais c’est pour traverser des paysages sans grâce et longer des autoroutes monotones. Soit il a devant lui des merveilles d’architecture, mais il les aperçoit à peine, perdu au milieu d’une humanité bruyante chez qui le caméscope a remplacé l’œil et l’autobus les jambes ».

C’est en quittant la Cantabrie pour les Asturies qu’il ressentit l’appel du spirituel, touché de plus en plus par le détachement et le dénuement du Chemin et visitant chaque édifice religieux placé sur sa route, assistant aux offices, le soir… « La foi apparaît comme une alternative à la régression animale qui menace si concrètement. Être homme, ce serait connaître Dieu ou, à tout le moins, le chercher ». Ainsi va le pèlerin dans sa méditation solitaire à la recherche de SA vérité. À la recherche de SA solution « Je commençais à percevoir en moi la présence d’un délicieux compagnon : le vide. […] J’étais un être nouveau, allégé de sa mémoire, de ses désirs et de ses ambitions. »

Enfin voici la Galice ! L’heureuse province qui recèle Saint-Jacques le terme du voyage mais où « la présence du saint Apôtre dans ces extrémités ibériques est littéralement incompréhensible. En d’autres termes, il n’a rien à faire là. Il a fallu inventer une histoire assez rocambolesque […] pour rendre compte du fait que les ossements d’un homme mort à Jérusalem puissent avoir été découverts huit siècles plus tard à trois mille kilomètres de là. » Peu importe, la Galice accueillit le pèlerin métamorphosé dans un décor magnifique de verdure, de douceur et de pureté « et là, dans ces splendeurs, le Chemin m’a confié son secret. […] Compostelle n’est pas un pèlerinage chrétien mais bien plus, ou bien moins selon la manière dont on accueille cette révélation. Il n’appartient en propre à aucun culte et, à vrai dire, on peut y mettre tout ce qu’on y souhaite. […] Il met le moi en résonance avec la nature. » Le pèlerinage se termine et comme pour Jean-Claude Bourlès, notre académicien aura fait l’expérience de sa longue méditation sur près de mille kilomètres de marche et de confrontation avec lui-même.

Il lui aura fallu plusieurs centaines de kilomètres de souffrances et de renonciations pour se débarrasser petit à petit de tout ce qui le reliait à la ses préoccupations antérieures et dans sa relation, parfois poétique, J-C. Rufin sait traduire avec précision et talent sa lente évolution vers le détachement spirituel maximal qui dévoile toute la force du Chemin : « Le Chemin réenchante le monde. Libre à chacun, ensuite, dans cette réalité saturée de sacré, d’enfermer sa spiritualité retrouvée dans telle religion, dans telle autre ou dans aucune. »

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Bronze

Ce livre m'a éclairé sur cette aventure. Je pense, comme l'auteur, que chacun à son Chemin.

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Lu aussi

J'ai bien aimé, malgré que ce genre d'histoire soit plus fait pour ceux qui aiment les récits de voyage, c'est écrit avec assez d'humour pour faire oublier le coté "marche religieuse".

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Argent

Un marcheur sur le chemin de Compostelle, plus préoccupé par le poids de son sac ou l'odeur de son linge que pour la prière et le sacré. Drôle et enlevé, moqueur sans être méchant. Bien plus sur le plaisir de marcher que sur la religion, et sans tomber dans l'intellectualisation. Je me retrouve dans cette description du "clochard céleste" qui "ne cherchait rien sur le chemin et qui l'a trouvé".

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Date de sortie

Immortelle randonnée : Compostelle malgré moi

  • France : 2013-04-05 (Français)

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2023-03-27T17:20:30+02:00

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