Commentaire de Antiigone

Grosse déception pour ce 2e roman d'Olivier Norek que je lis.

Il nous plonge dans une intrigue plus qu'actuelle où la pollution de l'air par les grosses entreprises est le centre du sujet. Le réchauffement climatique, la montée des eaux, les feux de forêt, les disparitions des espèces menacées, etc. y passent aussi. Virgil Solal, ancien policier, veut se venger de toutes ces menaces qui ont causé la mort de sa fille. Pour cela, il imagine un plan, un beau discours et monte une "armée" pour faire prendre conscience aux hauts gradés que quelque chose ne va pas. Deux enquêteurs sont mis sur l'affaire pour arrêter l'homme en quête de justice dans sa macabre affaire. Mais tout ne va pas se passer comme prévu...

Les romans engagés, avec un message, qui traitent de sujets d'actualité, OK, j'adore ça ! Mais là, à chaque page, j'ai eu l'impression que l'on tentait de me faire entrer des messages pro-écolo à coup de marteau dans le crâne, statistiques barbares et discours ennuyeux. des situations mal décrite à mon goût donnent aux passages de "voyages en Absurdie", qui, je pense, se veulent alarmants, un côté trop absurde, justement, pout que le message soit efficace.

Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages, à ce duo d'enquêteurs créé pour l'enquête et qui semblent s'attacher petit à petit. Entre la psycho-criminologue bardée de TOC poussés jusqu'à la caricature à en devenir irritante (et au fond, mis à part qu'elle a des TOC, on ne sait pas grand chose d'autre d'elle) et un agent Modis dont on ne sait rien du tout à part qu'il a une fille ado, c'est d'un vide abyssal.

J'ai toutefois prolongé ma lecture jusqu'à la fin pour voir où l'auteur souhaitait en venir. La fin sauve un peu les moyens et contraste agréablement avec le reste du roman. Ouf, je l'ai fini, je le rends à la bibliothèque et on n'en parle plus !