Extraits

L’amour est une force qui n’a pas besoin de règles, ni de limites

On n’oublie pas son passé, on y renonce.

- Ce qui me ramène à ma première question : "Qu'est-ce-qui vous empêche d'aller bien ?".

Il me faut un certain temps avant d'accepter ma propre vérité.

- Moi, soufflè-je.

Tu n’as toujours pas compris ? demandé-je. Tu sais, quand je te dis que je t’aime, ce n’est pas pour le plaisir des mots.[…]

Quand je te dis : « Je t’aime », ça signifie tout : je te veux, j’ai besoin de toi à mes côtés et je serais vraiment paumé sans toi.[...]

Il n’y a pas de doute, je suis à toi, et tu es à moi. S’il faut que je te montre tous les jours à quel point on est fait l’un pour l’autre, et à quel point je t’aime, je le ferai.

Lorsqu’on a souffert de stress post-traumatique comme moi, c’est souvent pour la vie. Réminiscences, flash-back, cauchemars… même des années après, cette putain de mémoire peut exploser un n’importe quelle évocation, même infime ou implicite, du traumatisme. C’est comme une machine à remonter dans le temps. Et c’est ce que Matthew vient de faire : il a remis en marche une partie de mon cerveau.

…

Mon regard divague dans tout le bar ; j’ai de plus en plus mal à la tête et mon dos commence à me brûler.

C’est foutu.

Tout devient fou, ma respiration se bloque, puis c’est le noir.

Avant, je ne savais pas ce qu'était la passion mais maintenant, dans ses bras, je m'en délecte à chaque instant.

CE ROMAN AVAIT AU PREALABLE UN AUTRE TITRE :

"PLAYER BOY"

- Ça peut se négocier...

Un air satisfait illumine son visage.

- Mais ça dépend de ce que tu as à m'offrir en échange, jeune fille.

- J'ai 13 ans, Matthew, me rappelle Helena en levant les yeux au ciel.

- C'est censé me faire peur ? plaisanté-je, avalant les dernières gouttes de ma drogue du matin.

- Non. T'es pas censé me demander un truc en échange, s'offusque gentiment Helena.

- Allons bon, et pourquoi ça ?

- J'ai pas d'argent.

Là, elle me tue définitivement, j'explose de rire devant sa repartie.

En fin de compte, je lui ai dit que le principal, c’était d’être entouré des gens qu’on aime et qui nous le rendent.

– Pourquoi vous voulez me trouver un autre surnom ? bougonne alors Helena. Il est très bien, mon prénom ! C’est le même que la fille de Rowena Serdaigle.

– Attends deux secondes, tes parents t’ont appelé Helena parce que c’est un personnage de Harry Potter ? m’amusé-je.

– Houlà, non ! me répond Alec. Ma fille est tout simplement obsédée par Harry Potter.

– Tu me rassures, là.