Imriel, Tome 1 : L'Héritier de Kushiel

Voilà une vraie relique de ma PAL ! Acheté en 2015 voire avant, après ma lecture de la trilogie de Kushiel, je n'ai eu de cesse de repousser la lecture, pour une seule raison ; lire cette trilogie veut dire terminer les romans avec Phèdre, Joscelin et Imriel.

A l'occasion de la sortie de Cassiel's servant, j'ai fini par me décider, et quel plaisir de retrouver cet univers et ses personnages ! Ma lecture a été un vrai coup de cœur.

Imriel est un narrateur très différent de Phèdre, plus facile à lire peut-être, mais aussi hanté par son passé et Darsanga. Il est possible de lire Imriel sans avoir lu la première trilogie, mais je pense qu'il y a un risque de passer à côté de beaucoup de références, et notamment de ce lien si important entre Phèdre, Joscelin et Imriel, au centre d'une bonne partie du roman.

Le début du roman prends son temps, sans pour autant être ennuyeux ; on voit Imriel grandir, passer du jeune garçon à l'adolescent, avec toutes les sautes d'humeur et d'hormones associées. Ce premier tome présente son évolution et sa recherche d'identité, au sein de la société d'Angeline pour qui il reste le fils d'une traitresse et un prince de sang.

Trois grandes parties se dessinent, même si elles ne sont pas identifiées dans le roman. La première partie permet de resituer l'univers et les personnages, ainsi que le caractère d'Imriel.

La seconde et la troisième se déroulent hors de Terre d'Ange, et son un peu plus portées sur l'action. J'ai une petite préférence pour la troisième, dans la ville de Lucca, même si j'ai adoré tout le livre, dans son intégralité.

Les personnages secondaires sont bien définis, avec chacun son caractère et une certaine épaisseur. Ils apparaissent et disparaissent au fil du roman, selon les pérégrinations d'Imriel. On retrouve à plusieurs reprises des personnages qui apparaissaient dans la trilogie de Kushiel, avec plus ou moins d'importance.

Imriel reste évidemment au cour du roman. Je me suis prise d'affection pour lui, très rapidement dans le récit, malgré quelques répétitions sur son passé. Darsanga occupe une place primordiale dans le récit de ce premier tome, ce qui peut être frustrant pour celui qui ne connait pas le lieu. Pour le lecteur qui a lu ce roman (3ème de la trilogie Kushiel), c'est un rappel de l'horreur de ce lieu et des épreuves que les personnages ont traversées. C'est cependant parfois trop rappelé, et c'est bien le seul défaut que j'ai trouvé au roman.

Je ne m'attarderai pas sur le scénario en lui même du roman. Tout est relié et il est difficile de ne pas spoiler la première partie du livre ou même la trilogie de Kushiel par inadvertance, tant les deux sont liés.

Imriel est un magnifique retour dans l'univers de Terre d'Ange, mélange d'aventure et de sensualité, sous l'influence divine d'Elua et de ses compagnons. Retrouver cet univers que j'adore a été un immense plaisir. Imriel est à la hauteur de Phèdre, bien que que un registre très différent. C'est la recherche de soi qui prime ici, et l'évolution d'un jeune homme malmené par la vie, aux origines compliquées, bien plus que les complots et tractations politiques. Ces dernières restent présentent, mais à un second plan : Imriel n'est après tout pas impliqué directement dans la politique. Il cherche plutôt à s'en détacher le plus possible.

J'ai donc pu visiter cette Terre d'Ange sous un nouveau jour. J'y reviendrai avec le deuxième tome, c'est une évidence.

Commencer 2024 (et finir 2023, puisque c'est une lecture à cheval) par un coup de coeur est un excellent moyen de commencer l'année. Il n'y a plus qu'à espérer que ce bon départ se poursuive sur les lectures suivantes.

Cette saga est vraiment différente de la première trilogie. On se concentre ici sur la vie intérieure d'Imriel, sur sa quête identitaire, c'est ce qui sert de fil conducteur et ça rend le livre assez pauvre en action. Mais la plume reste vraiment super et je retrouve l'aspect de justice, de rédemption et de châtiment miséricordieux que j'avais tant aimé dans la saga de Phèdre.

Un livre intéressant mais sans plus.

La curiosité a été plus forte que l'ennui même si c'était souvent sur le fil. Heureusement la fin est un peu plus animée.

Au final on finit par s'attacher à imriel et à ses péripéties donc on souhaite en savoir plus.

Une nouvelle trilogie où l'on suit l'adolescence jusqu'à la prise d'indépendance d'Imriel, le fils de Mélissandre. Après Darsanga, se reconstruire est lent et difficile mais bien entouré il arrive au moins à dissimuler ses failles surtout face aux nobles de la cour qui attendent qu'un seul faux-pas pour crier au complot car c'est bien connu telle mère, tel fils. La première partie, celle où il grandit en tentant de se comprendre et de s'apaiser à défaut de guérir, est agréable à lire car l'autrice à le sens des détails mais que c'est looong, et le dicton à tort pour le coup.... quelques coupes franches auraient été follement appréciées. La seconde partie devient plus intéressante. Notre personnage coupe les ponts, même si cela s'avère impossible...et nous le suivons dans cette nouvelle ville et vie. Le récit reprend de la vigueur et mon intérêt de lectrice aussi. Si une incohérence dans le siège de la ville m'a fait lever les yeux : l'échange des soldats n'étant pas crédible pour deux sous, à part servir l'histoire. L'action m'a raccroché au texte et je suis curieuse de découvrir cette secte invisible et l'implication de sa mère.

En fait je n’ai pas termine, traine trop en longueur, pas de reelle intrigue. Mais peut etre dois je plus patiente, je le reprendrai certainement un jour...

J'ai adoré découvrir Imriel, le voir se reconstruire petit à petit après ce qu'il a subi. Il est confronté à la suspicion de tous en tant que fils de sa mère. J'ai beaucoup aimé rencontrer Eammonn et Lucius. Imriel est emporté dans un tourbillon d'intrigues alors qu'il préférerait de très loin vivre simplement.

Malgré des personnages et une histoire intéressants, le livre n'est pas destiné à un public qui s'attend absolument à une saga épique dans la pure tradition fantasy. L'histoire commence après l'aventure, dans la reconstruction et les cicatrices de la bataille, et il s'écoule 230 pages avant de renouer avec un semblant d'intrigue ; ce n'est que dans les derniers chapitres de ce lourd volume que le danger se révèle, avant de s'apaiser, et les pages de se fermer sur un nouveau paysage paisible de récupération. Pourtant cette manière n'est pas mauvaise, intrinsèquement ; l'écriture, le style lent et patient correspondent bien à ce cheminement et parviennent à doser chaque tableau avec une maestria inattendue et subtile. Il serait inexact de dire qu'il n'y a jamais de suspense : les scènes d'action sont rares, mais vivaces, et si l'ensemble est en quête de repos et de calme, c'est parce que les blessures sont graves et la guérison difficile - parfois impossible.

Peut se lire indépendamment de la série initiale, manifestement ^^"

J'avais grandement apprécié la trilogie initiale de l'auteur (Kushiel). Je trouvais qu'elle alliait habilement religion, mythologie, moeurs, complots politiques et aventures. C'est en pensant retrouver tous ces ingrédients que je me suis lancée dans le premier tome de la deuxième trilogie, cette fois-ci consacrée à Imriel.

Tout commence lentement, l'auteur prenant le temps d'exposer les pensées et sentiments d'Imriel, alors jeune adolescent traumatisé et dépassé par son statut au sein de la cour royale. J'ai beaucoup aimé ce début et il me fut très facile de me replonger dans l'univers complexe de l'auteur. Cependant, une fois Imriel ayant atteint l'âge d'homme (18 ans), et la lectrice que j'étais, la moitié du roman, j'ai commencé à trouver le temps long et surtout j'étais déçue de constater que tout ce qui faisait le sel de la première trilogie (complot et intrigues politiques entremêlés d'aventures), n'était toujours pas au programme. Alors,oui, au bout d'un moment, Imriel entreprend un voyage initiatique pour se trouver en tant qu'individu. L'auteur en profite donc pour intégrer les ingrédients cités plus haut. Mais cette fois-ci, la recette n'a pas fonctionné pour moi. Je n'arrivais pas à m'intéresser aux événements décrits et, surtout, je les ai trouvés mal amenés. Ainsi, les 200 dernières pages voient Imriel se retrouver au beau milieu d'un coup d'état. Mais voilà, celui-ci n'a pas l'ampleur de ceux décrits dans Kushiel, car il ne concernait qu'une province très secondaire n'ayant aucun lien avec la terre natale du héros. D'où mon impression d'une intrigue politique uniquement créée pour permettre au héros de prouver son héroïsme, de gagner le respect général et surtout de réhausser l'estime qu'il a de lui-même, pour qu'il puisse évoluer et passer à autre chose.

Ce fut donc une lecture très mitigée et très bavarde malgré un début prometteur. J'ai eu du mal à me passionner et surtout à croire à l'enchaînement des évènements créés par l'auteur qui ne m'ont parus inventés que pour servir l'évolution du personnage d'Imriel. De plus, mis à part cela, il ne se passe rien dans ce premier tome. Que des pistes amorcées qui ne sont pas exploitées dans ce tome Spoiler(cliquez pour révéler)le complot fomenté par Bernadette est relégué au second plan pour sûrement mieux être exploité dans les tomes suivants(du moins, je le pense) ; on nous vend l'existence d'une Guilde secrète super puissante mais on n'assiste à aucun élément concret illustrant son influence dans ce tome; quant à savoir où se trouve Mélisande, pas mieux d'indices disponibles à l'issue de cette lecture

Ainsi, je ressors déçue de cette lecture et je ne me suis pas assez attachée à Imriel et à ses tourments personnels pour avoir envie de connaître la suite. De même, les intrigues politiques amorcées dans ce tome n'ont pas assez titillé ma curiosité pour avoir envie de connaître le fin mot de cette histoire. Je garderai donc un bon souvenir de la trilogie Kushiel, mais je laisserai Imriel vivre ses aventures de son côté.

Après avoir lu Phèdre, je savais basiquement à quoi m'attendre ici en terme de récit et d'écriture.

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié la première partie, celle où l'on voit notre jeune Imriel grandir après avoir subit ces traumatismes, le voir se reconstruire et se découvrir en tant que personne. Donc le voir grandir et évoluer pour apercevoir chacune de ces facettes était vraiment divertissant et je me suis jetée dans le récit sans répit. C'est plus la deuxième partie qui me pose un problème, on voit que malgré ce qu'il a subit un manque certain de maturité dû à son âge et au faite qu'il doit faire de nouvelles expériences manquent, il doit donc mûrir et le récit nous porte quand il part à l'aventure, pour lui-même. Et là, le récit ralenti considérablement, j'avais tellement de mal avec la lecture vers la fin que je lisais en diagonale, c'est dire. Même la grande bataille m'a ennuyé au plus grand point et je pense que c'est dans le fait de ne pas voir Imriel mûrir plus que je l'avais voulu, honnêtement je souhaitais pour lui que après son départ il acquiert des connaissances et fasse des expériences, et il l'a fait mais cela ne l'a pas changé outre mesure contrairement au début du récit où on le voit évoluer.

Donc une déception pour moi, car au finale il revient au pays mais il ne semble pas avoir changer beaucoup, ce qui est dommage, avec un mère tel que Mélisandre et une tutrice tel que Phèdre je m'attendais à plus de d'ingéniosité et d'intelligence de la part de ce jeune homme.

Je vais lire la suite c'est sûr car le récit reste bien construit et écrit mais je doute un peu d'être ravie par ce que je vais lire.

Le livre est très bien écrit. Cependant j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs. J'ai eu un peu de mal à le terminer. Je pense que c'est dû au fait que j'accroche moins au personnage d'Imriel. J'étais plus attachée à Phèdre. Ça fait un moment que j'ai terminé la saga Kushiel et je n'ai eu aucun mal à me retrouver dans Imriel. Bravo à l'autrice pour ça, je ne sais pas comment elle fait !

Les scènes érotiques sont très bien écrites également et ne sont pas lourdes à la lecture.

Je pense que c'est un livre qui plaira aux fans de la saga Kushiel, mais il est un peu trop longuet à mon goût !