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(Trad perso)
"Il était une fois une Petit Lumière. Elle était née d'une mèche d'une grande chandelle blanche et vivait parmi des milliers d'autres flammes. Son monde était rempli d'or et de chaleur et de bonnes choses. La Lumière dansait et scintillait, s'entraînait à devenir grande. Et elle était heureuse..."
"Jusqu'à?"
Les histoires de grand-mère avait toujours un "jusqu'à". Le problème qui gâchait tout mais qui montrait aux personnages ce dont ils avaient besoin ou ce qu'ils voulaient le plus.
"Jusqu'à", dit grand-mère " "ce qu'un vent violent souffle toutes les autres bougies. Seule dans le noir, Petite Lumière s'accrocha à sa mèche et survécut."
"Je ne sais pas si j'aime cette histoire", dis-je, remontant les couvertures jusqu'à mon menton. "Je n'aime pas être seule dans le noir."
"La Petite Lumière avait peur aussi. Mais elle apprit à devenir grande à nouveau et à briller."
"Seule? Elle était seule dans le noir pour toujours?"
"Non, pas pour toujours. Mais assez longtemps."
"Assez longtemps pour quoi?"
"Pour découvrir qu'elle avait peut-être été une lumière parmi tant d'autres, mais qu'elle avait son propre feu."
"Je ne comprends pas. Elle était plus heureuse avec les autres lumières."
"Oui. Mais parmi elles, elle ne pouvait pas se voir, ou savoir à quel point elle brillait. Elle a dû être jetée dans l'obscurité dans le but de voir son propre éclat."
Je fronçai les sourcils, seule une lueur de compréhension touchant la conscience de mes huit ans.
Grand-mère prit ma joue en coupe. Sa main était forte. Elle n'avait pas encore commencé à se faner sous le poids du cancer qui allait l'emmener une année plus tard.
"Un jour, Willow, tu pourrais te trouver enfermée dans le noir aussi. J'espère que ce jour ne viendra jamais. Si il vient, ce sera effrayant au départ. Mais tu verras ton propre éclat. Ta propre force. Et tu brilleras."
Afficher en entierPutting on makeup and caring about clothes both required looking in a mirror, something I didn't do much of anymore. And my blonde hair was probably too long -almost down to my waist- but it made a good shield to avoid eye contact.
Afficher en entierI clung, too. In the morning, my mind remembered only slivers while my soul knew everything. I opened my eyes and even in the bright, searing sunshine, I was in the dark. Like feeling alone in a crowded room. A stranger in a new city. Forever detached and cast adrift from all that I was and all that I had hoped to be.
I saw no light. Not a day later. Or a week. Weeks that piled up into months.
Maybe not ever.
Afficher en entierI searched book after book of Celtic legend and lore, but I couldn't find the tale of Little Light.
Instead, the dark found me.
Two weeks after my seventeenth birthday.
A cell phone photo I never should have sent. A party at my house. A dance with a boy. A spiked drink.
The dark was thick and suffocating as the boy, Xavier Wilkinson, made my own bed a prison. A mouth relentless on mine, stealing my air. A hand around my throat. His body crushing me. Smothering. Snuffing me out.
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