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" Ne laisse jamais un homme te dire que tu es frigide et rebudante! ... A vrai dire, ne laisse jamais aucun autre homme que moi te toucher ainsi."
Afficher en entier"Soyons honnêtes, répliquai-je, je suis en psychanalyse depuis que j’ai l’âge d’en suivre une et, pourtant, je suis toujours incapable de toucher quelqu’un.
Il y a plusieurs façons de toucher quelqu’un, me coupa-t-il."
Afficher en entier– Je considère que nous sommes un couple !
J’ouvris la bouche, stupéfaite par son ton vif. Seulement, je ne fus pas la seule à l’entendre…
– Attends, frérot, t’as une copine et tu ne me l’as même pas dit ? s’écria Lucas au loin, apparemment indigné.
– Va voir ailleurs, toi ! grogna Marc.
– J’avais raison, ce matin, en disant que t’avais l’air d’avoir…
– Lucas !
Afficher en entier– J’ai beaucoup de phobies, réussis-je à dire enfin. Elles étaient parties… Mais une mauvaise nouvelle les a fait revenir.
– D’accord.
– Je pensais que…
Afficher en entier– C’est la plaie ! reprit-il. À croire que toutes les femmes se sont donné le mot pour me faire devenir chèvre !
OK. C’était on ne peut plus clair… Je m’essuyai les joues rageusement. Les choses étaient limpides, désormais. Plus besoin d’en parler avec Alexie. Elle me trouverait ridicule, elle… Elle me soutiendrait.
Devais-je aller la voir ? Je regardai l’heure : elle devait être au bureau. Et puis, je ne pouvais pas quitter l’appartement sans risquer de tomber sur… Je sentis ma respiration se faire laborieuse. Une crise d’angoisse menaçait dangereusement d’éclater.
Silencieusement, je me dirigeai vers ma chambre et en refermai doucement la porte. L’étau autour de mes poumons se serrait de plus en plus, ne laissant aucun doute sur la crise que j’allais subir. Et qui aurait pu m’en blâmer ?
L’homme que j’aimais me considérait comme… une plaie ! Tout ce que j’avais pris pour des signes d’intérêt et d’amitié n’était en réalité que… Quoi, au juste ? Avait-il fait semblant de m’apprécier pour Basil, pour que je m’occupe du petit ?
Afficher en entier– La peur de finir seule, énonçai-je simplement. Je suis comme tout le monde, j’ai peur de ne jamais avoir tout ce que je souhaite.
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