Inca, tome 3 : La lumière du Machu Picchu

Je vous parlerai tout d'abord de ce troisième et dernier volet de la trilogie. Nous avons déjà en partant une addiction face aux personnages principaux, quant

à savoir Annamaya et Gabriel. Le suspens s'y mêlant, cela donne une magnifique lecture. Je dirais aussi, que "La Lumière du Machu Picchu" est le livre le plus dur, de part la violence et la cruauté des Conquistadors espagnols et en réponse à celle-ci, la violence des Incas face à cette invasion, à ce génocide sans nom! La profondeur des personnages et l'amour inconditionnel entre ces deux êtres, ces deux peuples, ces deux cultures atteignent ici un point culminant.

Dans l'ensemble, j'ai adoré cette trilogie. Si de part l'écriture je ne retrouve pas ici un coup de coeur, l'histoire des personnages, l'historique, tant au point de vue des lieux que la résonance des différentes cultures font de cette trilogie une excellente lecture.

A la fois romantique et terrible, cette saga m'aura décidemment pas mal remuée. On se serait cru dans les montagnes russes! Mon coeur a fais le yoyo tout au long de la lecture de ce troisième tome.

Un dernier opus qui m'a surprise sur deux points. Premièrement, la période que couvre le roman: au début du volume, nous sommes en 1536; en lisant le dernier chapitre, six longues années se sont écoulées. Et même si la plupart de ces années ne sont pas détaillées, mais survolées grâce à des ellipses, je n'avais encore jamais vu d'histoire se dérouler sur une si longue période.

Deuxièmement, la fin: si j'avais été une éternelle optimiste ce que je ne suis assurément pas), je me serais imaginée une fin heureuse, où les Espagnols finissent par laisser les Incas en paix, évitant ainsi de nombreux massacres inutiles et une possible entente entre les deux peules. Mais ces romans n'étant qu'un reflet romancé de la réalité, il ne pouvait pas en être ainsi. Et c'est peut-être mieux comme cela. Même si le dernier chapitre nous laisse un peu sur notre fin en ce qui concerne l'avenir d'Anamaya, Gabriel et Katari. Tout est encore possible au pays des Incas...

Quel beau voyage j'ai fait grâce à cette trilogie où je me suis retrouvée plongée au cœur de la civilisation précolombienne Inca ! Ce troisième tome est plus axé sur la romance,

L'auteur a une plume magnifique, très poétique et imagée. On continue avec la légende de Manco Capac et la conclusion de cette fabuleuse saga est superbe !

La résistance Inca s'organise. Le nouvel Inca Manco tente d'unir son peuple et les tribus tandis que d'autres se lient avec les Espagnoles.

La cause semble perdu, inégale tant les Incas doivent se battre sur plusieurs front, l’envahisseur bien qu’inférieur en nombre entretiennent les intrigues et les divisions.

Pourtant, la nouvelle ville de l'Inca se construit - Vilcabamba cette cité toujours perdue prend vie et forme sous la plume des auteurs.

La magie ésotérique de certains personnages font croire en une fin heureuse et nous font espérer que la violence, le sang le pillage et la destruction du pays ne l'emporte pas sur l'histoire.

Heureusement l'amour est là, toujours plus fort. Gabriel et Anamaya se perdent et se retrouvent au grès des combats, des marches dans la jungle, dans le désert de sel. Unis par cet amour, ils se battent pour conserver les traditions, les relations avec les anciens, l'alchimie avec la nature, certaines connaissances et savoirs.

La lecture de ce troisième et dernier opus de cette saga est toujours aussi passionnante et envoutante. J'aurai voulu qu'elle dure plus longtemps, qu'il y ait encore une suite...

Je voudrais être un grand condor pour embraser de là-haut tous ses paysages, ses montagnes, cette jungle qui recèle tant de mystères...

La fin d'une trilogie que je n'ai pas vraiment aimée. Je l'ai trouvée longue, ennuyeuse. Je suis déçue...