Commentaires

Un livre court, mais que d'émotions dans ses pages, une histoire dure mais qui porte à réfléchir.

Grosse claque ! c'était superbe.

Je ne m'attendais pas du tout à la tournure qu'allait prendre la pièce de théâtre et j'ai été vraiment conquise. Le dénouement est bouleversant.

Boulversant, très touchant! On en sort transformé.

Je n'ai pas particulièrement apprécié ce livre car c'est un livre assez gloque je trouve

Sublime et horrible...

Poétique et vulgaire...

Cette pièce de théâtre déchirante et attachante, traversée par l'horreur de la guerre et l'amour absolu, se lit comme un roman. A lire absolument !

Un Oedipe des temps modernes.

Incendies raconte la quête de filiation de deux enfants, Jeanne et Simon. Mais à travers cette quête ils découvrent les secrets qui ont fait arrêter de parler leur mère, qui l'ont fait taire.

C'est poétique et en même temps violent. C'est contemporain et en même temps éternel.

Un livre lu pour le lycée, je ne m'attendais pas à apprécier a ce point. Une agréable surprise, un dénouement inattendu et bien amené, des flash-back un peu déstabilisateurs, mais on s'y habitue assez rapidement. Les personnages sont intéressants. C’était une lecture que j'ai bien aimé, très rapide et surprenante...

PS: J'ai vu le film suite a la lecture en cours de français et il est réussi aussi (subjectif) c'est bien de le voir je trouve car certaines différences peuvent être intéressantes à comparer.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il aborde des thèmes difficiles tels que la guerre et les massacres d'une manière assez nouvelle. Je n'ai pas l'habitude de lire des pièces de théâtre, mais j'ai trouvé celle ci assez accessible même si la double énonciation peut être difficile à saisir.

Je recommande vivement incendies.

Cette pièce est un chef d’œuvre. "Incendies" percute, il interpelle, fait réfléchir, questionne. Une histoire très bien écrite. On met du temps à le lire pour bien comprendre mais aussi en raison du choc qu'il nous procure. On ressort de cette pièce en ayant changé.

« Il y a des vérités qui ne peuvent être révélées qu'à condition d'être découvertes »

Ce livre n'est pas beau, il est sublime. Ce livre n'est pas dur, il est terrible. Que dire — mais pourquoi dire ? comment dire ? — de ce livre ?

Si les Incendies du titre annoncent les Incendies des personnages (qui divisent la trame narrative en trois sections), ils préparent aussi les Incendies dont le foyer sera le lecteur. Incendie de la prose, Incendie de la dramaturgie, Incendie de l'horreur.

— Incendie de la prose, d'abord, parce que la maîtrise de W. Mouawad est grande ; c'est avec maestria qu'il met dans la bouche de ses personnages des mots justes, des mots touchants, des mots pour suggérer leurs émotions, leurs sentiments, leur caractère. Je garde un souvenir ému — mu hors de moi, tant ce qu'elles ont suscités m'ont atteint — de plusieurs scènes, de plusieurs tirades, dont le terrible n'égale que la puissance de l'expression.

— Incendie de la dramaturgie, ensuite, parce que la manière dont l'auteur exploite les ressources théâtrales sont particulièrement originales et déroutantes, mais savent faire mouche. Entremêlement des réalités, des temporalités, des époques et des personnages, qui s'interrogent et se répondent sur une même scène sans réellement se voir, voilà la réussite de W. Mouawad. Cet écho à travers les âges, à travers les personnages, cette manière dont présent et passé s'entrecroisent et se nouent, tous ensemble tendus vers un même événement, l'acmé et dénouement de toute cette tension dramatique, voilà le génie d'Incendies.

— Incendie de l'horreur, surtout, horreur de la guerre, des massacres, des viols et des bûchers, horreur face à la haine et la barbarie. Horreur qui se dessine doucement, dont les contours s'esquissent imperceptiblement pour monter, monter, monter et gronder, tonner, rugir, pour finalement exploser lors de l'acmé finale, point de convergence entre les temporalités, moment de la compréhension dévoilant de l'épouvante.

Il me faut ajouter que cet avis émane d'une deuxième lecture. La première, pour "plaisante" (avec cette pièce, utiliser cet adjectif est peut-être un peu malvenu) qu'elle a été, n'a pas été particulièrement marquante ; pourtant, cette relecture va me hanter un certain temps et je pense retourner à cette pièce assez régulièrement. Même une fois l'intrigue et la tension dramatique déflorées, il reste le texte, magnifique, puissant, envoûtant aussi. Au contraire même, la tension dramatique devient tension tragique justement parce que l'issue étant connue, tout n'est plus qu'une marche lente et inexorable vers cet achèvement terrible, et ce fait donne une profondeur toute nouvelle à la pièce. De plus, une fois la tension dramatique atténuée restent les belles pages, les belles scènes, les plus frappantes, celles qui font s'élever leur voix et leur particularité, celles qui se distinguent hors de l'uniformité dans laquelle l'aspiration du dénouement les avait plongé. C'est cette relecture qui m'a pleinement révélé le génie de cette pièce et de son auteur.

Ce livre est violemment sublime, prodigieusement terrible, entre retour aux sources du théâtre, retour aux sources de l'auteur et grande innovation qui en font une pièce magnifique, bouleversante, édifiante.

P.-S. : Relisez vos livres. Ça en vaut le coup !