Commentaires

Il s'agit d'un livre très court, une correspondance assez étonnante et en même temps très parlante. Deux points de vue que tout finit par opposer.

J’ai apprécié la lecture et l’histoire mais ce n’est pas un coup de coeur.

J’ai beaucoup aimé voir l’avancer du nazisme dans la tête du personnage, le contrôle que l’idéologie avait sur celui -ci.

Il est très court et le fait que le nom des personnages sont assez similaire du fait de la première lettre m’a un peu perdu.

J’avais du mal à savoir qui était qui.

J'avais lu ce livre au lycée et je l'ai relu récemment. Il fait l'effet d'un coup de point dans le ventre.

Les personnages sont très jolis et l'autrice adopte un point de vue intéressant (l'échange épistolaire) pour parler de la seconde guerre mondiale.

C'est sûrement un classique à avoir chez soi.

Admirable livre dont l'épilogue révèle toute la puissance.

Simple mais bouleversant. C’est un classique à ne surtout pas rater.

Cette oeuvre (car c'en est une!) brouille les pistes et les frontières du bien et du mal: qui est le plus abject entre celui qui, ayant adhéré au parti Nazi, ne souhaite plus collaborer avec son ancien associé et ami juif, et ne fait pas un geste pour sauver la soeur de celui-ci alors même qu'il en fut naguère amoureux, ou celui qui, pour se venger, livre toute la famille du premier à la Gestapo, en toute conscience? Chaque nouvelle lettre amène son lot de surprise, de consternation et d'effroi, dans une lente descente aux enfers pour deux amis séparés par l'Histoire et leurs propres choix. Une lecture salutaire, qui fait réfléchir.

Il s'agit d'un court roman épistolaire — mais peut-être doit-on plutôt parler de nouvelle épistolaire ? — que j'ai relu pour mon stage en collège.

Je ne sais pas si les élèves comprendront la chute, et j'avoue que je ne me rappelle pas si je l'avais moi-même comprise car cela me paraît terriblement lointain. Mais c'est assez impressionnant de voir à quel point Max et Martin vont loin... Leur belle amitié est détruite par l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Max est Juif et habite en Amérique, tandis que Martin vit en Allemagne. Le second va finir par se ranger à toutes les idées du dirigeant allemand et adresser des propos d'une grande violence à Max. Ce dernier va tenter de comprendre son ami et de le ramener à la raison ; en vain. Quand la sœur de Max est impliquée dans l'histoire, toutefois, tout part à vau-l'eau...

En un sens, on comprend Max car Martin s'est montré à la fois lâche et cruel. Mais sa manière de porter préjudice à son ami est d'une rare perversité et d'une rare violence. La chute fait vraiment toute la force de ce petit livre.

Ce drame interroge : qu'aurions-nous fait à la place des personnages, dans des conditions aussi incertaines ? Aurions-nous d'abord pensé à nous, comme Martin ? Nous serions-nous vengés, comme Max ?

On pourrait presque parler d'un thriller psychologique, d'autant plus que la brièveté de ce roman permet de condenser l'action et, ce faisant, de lui donner toute sa force.

Inconnu à cette adresse de Kresmann TAYLOR

(Le Livre de Poche – 2007)

4e de couverture : 1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, qu’unit une profonde affection, sont marchands de tableaux en Californie.

Le premier décide de rentrer en Allemagne. C’est leur correspondance fictive, de 1932 à 1934, que nous donne à lire ce livre, écrit par une Américaine en 1938.

Mon avis : Un petit échange épistolaire dans lequel on découvre que Martin finit par adhérer aux idéaux nazis. Cette belle amitié saura-t-elle résister ?

Juste une vingtaine de lettres qui vous remuent les tripes ! Quant au final, pas besoin de mots !

Un livre émouvant, bref, concis, lu en une petite heure et qui vous trotte dans la tête et le cœur pendant des jours, voire des années.

Un incontournable !

À lire avec un plat de Spätzle et un verre de vin de Bourgogne (pour les âmes sensibles, un mouchoir).

Classique de la littérature, je l’ai lu il y a déjà un petit moment et je ne m’en souvenais pas très bien. Il s’agit d’un roman court (il ne fait que 68 pages) épistolaire, un des genres que je préfère. Le procédé est très efficace car il est sous-entendu. L’échange de lettres ne permet pas de digresser sur l’environnement des personnages, leurs sentiments entre les lettres et leur vie en dehors du petit focus qu’ils partagent au moment de l’échange.

C’est excellent. Court, clair, efficace, précis. J’ai pris plaisir à le redécouvrir.

Un récit intéressant mais trop court, cette lecture m'a laissé sur ma faim, j'aurais aimé exploré plus en profondeur l'histoire de Max et Martin.