Ajouter un extrait
Liste des extraits
La patience et le contrôle pour lesquels j’ai lutté après le départ de Claire vacillaient déjà quand Lautner est rentré. Maintenant, ils sont tombés aux oubliettes. Le double coup droit Claire-Rose m’a mise K.O., mais je suis de nouveau sur mes pieds et plus remontée que jamais.
— Ça n’arrivera pas. Je vais courir.
Je me lève et vais dans la chambre.
— Attends…
Il est juste derrière moi.
— Tu es fâchée ?
Je lance des vêtements un peu partout et trouve un short et une brassière de sport.
— Je vais simplement courir.
Jetant son maillot sur le côté, j’enfile mes vêtements sans un regard dans sa direction.
— Maintenant ? Tu vas courir… Maintenant ?
Trouvant des chaussettes assorties, j’enfile mes chaussures et fais mes lacets.
— Non, j’y vais demain matin. Je me suis simplement dit que je dormirais là-dedans. Oui ! Je vais courir MAINTENANT ! Bon Dieu, docteur Sullivan, je te croyais plus malin que ça.
Il bloque la porte, mais j’essaie de passer malgré tout. Avant que je puisse passer, il me plaque contre le mur, me tenant fermement les bras.
— Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Tu m’attaques par surprise et je n’ai pas la moindre idée de ce que j’ai fait !
Je pousse contre son torse, mais il ne bouge pas d’un millimètre.
— Attaquer par surprise ? Waouh, c’est gonflé !
Je me débats encore pour échapper à sa prise, mais mes tentatives sont futiles.
— De quoi parles-tu ?
Les rides de son front se creusent.
J’ouvre grand les yeux et avance la tête.
— Le docteur Poufiasse et maintenant Rose la coloc garce ?
Il secoue la tête et me lâche.
— Mon Dieu, Syd, je suis trop fatigué pour jouer à ce stupide jeu de charades avec toi, dis-moi simplement ce qui t’énerve comme ça.
Afficher en entierChapitre 2 :
4 juin 2010
«… — Dingue, n’est-ce pas ?
— Non. Ce qui est dingue, c’est que tu te fasses passer pour l’agent d’entretien de la piscine pour harceler une jeune fille seule et qui ne se doute de rien, dans la maison de quelqu’un d’autre.
Il affiche une moue coupable et se gratte le menton.
— Effectivement dit comme ça, j’ai l’air d’une sorte de prédateur.
— Comment expliquerais-tu ce qui s’est passé hier ?
Je hausse un sourcil en sa direction et prends une gorgée de mon thé.
Sa langue taquinant le coin de sa bouche, il fixe le plafond un moment. Deux iris bleu vif rencontrent les miens et son expression s’adoucit.
— Le garçon rencontre la fille. Le garçon suffoque littéralement parce que la fille en face de lui est tout simplement superbe, absolument… magnifique. Un sentiment étrange s’empare du garçon ‒ de la peur. La peur d’avoir pris le mauvais chemin pour toutes les bonnes raisons. La peur de voir ce moment lui glisser entre les doigts et de vivre le reste de sa vie à l’agonie, torturé par les « et si ? » qui le dévoreraient.
Les lèvres entrouvertes, je cligne rapidement des yeux.
Sans voix.
Et si ? ...»
Afficher en entierChapitre 1 :
3 juin 2010
PALO ALTO
«… Je me retourne vers lui et mes yeux sont immédiatement attirés par son large torse musclé et ses abdominaux ciselés que le soleil caresse. Mon Dieu, il est trop parfait et je suis… quelque chose. Distraite ? Lente d’esprit ? Folle ? Excitée ? BINGO !
— Alors, après test, la concentration des produits dans l’eau est correcte.
Ma bouche est grande ouverte et je ne peux pas m’empêcher de le fixer. Il se penche pour attirer mon attention. Merde ! Je n’affiche aucune gêne à dévorer des yeux son torse nu.
— Allô ? dit-il, m’obligeant à le regarder dans les yeux.
J’évacue toute pensée inappropriée de ma tête et prends une gorgée de mon thé glacé pour dissimuler mon embarras.
— Dois-je remettre mon tee-shirt ?
Je m’étouffe avec mon thé.
— Non.
Je n’arrive pas à m’arrêter de tousser.
— Je veux dire…
En me raclant la gorge, je remarque son sourire suffisant.
— Remettez-le ou restez comme ça. Qu’est-ce que ça peut me faire ?
Mon Dieu, Sydney, est-ce que tu peux faire pire aujourd’hui ? ...»
Afficher en entier— Tu ne veux pas qu’Emma découvre que j’ai été dans son lit ?
Ma voix est douce et triste. Je me mords les lèvres et retiens mes larmes. Ma propre jalousie me déchire.
Ses doigts recouvrent tendrement ma main gauche et il presse ses lèvres à l’intérieur de mon poignet.
— Ce n’est pas pour elle. C’est pour toi… Toujours toi, Sydney.
Afficher en entierJe ferme les yeux, inspire profondément, puis je les rouvre.
— Je sais que cela n’a plus d’importance, mais mon cœur t’avait choisi, mon cerveau ne l’a pas simplement pas écouté.
Afficher en entierMes mains ont été modelées pour la tenir et mon coeur ne bat que pour l'aimer.
Afficher en entier