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Liste des extraits

Le long de l'allée illuminée. Sa peau blanche resplendissait sous le flamboiement des torches et ses yeux vert gris devenaient noirs sous la lune montante. La balancelle oscillait doucement, la maison paraissait accueillante et pimpante avec sa nouvelle couche de peinture. L'automne était déjà bien entamé, les grillons s'étaient tus et on sentait dans l'air trop froid la mélancolie des jours enfuis. La nature créait un cadre enchanteur et romantique. La lune n'était pas pleine, mais pas loin, baignant tout de sa perfection argenté.

Elle se retourna vers moi, plongea ses yeux magnifiques dans les miens. Soudain je réalisai que je la tenais dans mes bras et qu'elle n'essayait pas de se dégager. Je ne pus m'en empêché, toute pensée rationnelle déserta mon crâne. Je me penchai. Elle ne recula pas, me dévisageant gravement. Ce fut comme une onde de désir et de joie qui traversait mon coeur. Tout mon univers se résuma à son parfum, à la chaleur de sa peau et à l'eau verte de ses yeux. Je l'embrassai. Tout doucement, comme un papillon effleure une rose, trop fragile pour s'y poser. Le fruit rouge qu'était sa bouche m'accueillit comme si c'était la chose la plus normale du monde. Son odeur m'emplit avec une force telle que je tremblais. Je la serrai davantage et elle me répondit! Elle répondit à mon baiser avec une force, une ardeur qui me submergèrent. J'accentuai mon baiser, avec l'envie de la dévorer, la faisant presque ployer sous l'intensité de mon étreinte. Son baiser me marqua au fer rouge au point que je ne pouvais plus respirer. Elle prit mon coeur, l'enferma dans une boîte et jeta la clef. Haletant je reculais. Elle aussi cherchait son souffle.

Elle me regardait, à l'abri dans le noir. Je sentais son parfum. J'entendais qu'elle haletait. Son coeur battait bien trop vite et bien trop fort. Nous aurions pu rester ainsi pendant toute la nuit, elle dans le noir et moi dans la lumière de la lune, communiant silencieusement.

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De plus, les loups-garous sont paresseux. Mettez-leur des daims qui filent à fond ou des vaches qui ont du mal à atteindre le quarante à l’heure, devinez ce qu’ils vont choisir !

Les loups-garous sont comme les vrais loups. Ils adorent les vaches.

Alors nous avons choisi les grandes plaines du Montana pour créer notre propre élevage bovin. Notre centre de production est l’un des plus actifs au monde. Ici, nous élevons et croisons des Brahmousin, BueLingo, Santa Gertrudis, Texas Longhorn pour leur viande et des Lineback ou Randall pour leur lait. Depuis quelques années, la mode revient à la viande plus maigre, alors nous avons importé des Européennes, Angus, Chianina, Simmental, etc.

Notre savoir est ancien et fondamental. Nos scientifiques comme nos généticiens sont les meilleurs du pays. Nos vaches sont plus solides, plus productives, nos lignées sont recherchées.

Cela nous a rendus riches. Ce qui était indispensable, car la richesse peut acheter la discrétion.

Non, ce n’est pas non plus l’histoire d’une famille riche un peu plus atypique que les autres. Nous sommes riches parce que nous n’avons pas le choix. Personne ne doit savoir que nous existons. Seul l’argent peut nous protéger. De soupçonnables, nous rendre simplement excentriques. D’où les vaches.

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_Que s'est-il passé?

_Rien, répondis-je sèchement.

_Tu l'as frappé?

_Oui.

_Avec quoi?

Je désignai mes mains.

Son second sourcil se haussa.

_Tu as utilisé quelque chose, Un bout de bois, une brique?

_Non, grognai-je.

Elle me dévisagea, intriguée.

_Tu veux dire que tu as assommé Chuck juste avec tes poings.

_Non.

_Ahhh, je me disais aussi...

-Avec un seul.

Et pendant qu'elle me regardait, bouche bée, je montai dans ma chambre.

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Les loups-garous adorent les vaches, bien plus que la viande maigre et filandreuse des humains.

Et comment les loups savent-ils que la chair des humains est maigre et filandreuse? Euh, moi à votre place, je ne poserais pas de questions...

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Je ne comprenais pas pourquoi Axel voulait que je sache tout cela. Je m’entraînais avec lui afin d’être capable de résister aux loups, ou du moins de ne pas me faire battre à plate couture en deux secondes, mais certainement pas de les tuer. — Ils ne sont pas tes seuls ennemis, avait répondu Axel lorsque je protestai. Que feras-tu si tu te trouves nez à nez avec un semi qui a perdu le contrôle ? Tu es le mieux placé pour savoir que nous sommes dangereux. Et tu es plus exposé que les autres à une attaque. Qu’aurais-tu fait si j’avais été fou de sang humain lorsque je t’ai sauté dessus ? Nous connaissions tous les deux la réponse. Je serai mort. Il m’aurait dévoré. Oh, il l’aurait probablement beaucoup regretté après. Mon fantôme aussi

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Nanny était petite mais pas autant que Katerina. La chemise de nuit et le peignoir qu'elle lui avait prêtés traînaient sut le sol. Mais elle était mignonne à croquer dedans, avec son nez encore rouge d'avoir pleuré, son teint de porcelaine rehaussé par le velours bleu nuit et ses cheveux comme une rivière noire sur ses épaules délicates. Elle me tendis les bras et je lui offrit le refuge de mon étreinte.

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Pour vaincre un loup garou, soit on est Superman, soit on a une très grosse arme.

Je conseille le bazooka.

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- Je... vois. Merci, j'avoue que je commençais à m'inquiéter un peu. J'espère que son histoire va s'arranger, c'est moche. Elle paraît tellement sereine, tellement forte que j'ai un peu de mal à l'imaginer en femme battue.

Lorsque Nanny apprendrait ce que j'avais inventé, c'est moi qui serais probablement un homme battu !

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Il existe une cinquantaine d'hôpitaux psychiatriques comme celui-ci dans le pays. Le nôtre ne renferme pas uniquement ma mère, qui est internée sous l'étiquette "schizophrène à tendances agressives". Il y a également des vampires qui se prennent pour des lapins, des loups qui be supportent plus la pression de la meute, ou des fées qui ont perdu leur magie. Bref, c'était un asile de dingues, certes, mais de dingues très spéciaux.

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1):

"- Tu veux dire que tu as assommé Chuck juste avec tes poings ?

- Non.

- Ahhh, je me disais aussi...

- Avec un seul. "

2)

"Malgré la douleur, je roulai longtemps, porté par la rage sous les rayons de la pleine lune montante. Et ne réalisai que trop tard ce que j'avais fait.

J'avais franchi les limites de notre territoire. Celui-ci était immense ; si j'étais parti dans l'autre direction, rien de cela ne serait arrivé. Mais dans ce sens, il ne fallait qu'une vingtaine de kilomètres pour arriver chez nos voisins.

Il était inutile de mettre des poteaux ou des clôtures. L'odeur des loups marquait les arbres. Sauf que mon odorat n'était pas assez puissant pour percevoir la différence.

C'est la raison pour laquelle je ne m'attendais pas une seconde à ce qu'un machin poilu et furieux me tombe dessus, m'arrache à mon quad et me propulse à trois mètres de là, me coupant le souffle.

Le temps que je réapprenne à respirer, sa gueule monstrueuse était à dix centimètres de la gorge.

Sans vouloir être désagréable avec Axel, il puait. Il venait sans doute de manger de la chair fraîche et cela se sentait. On avait aussi l'impression qu'il s'était roulé dans du crottin. Je respirai et le regrettai. Non, pas du crottin. De la bouse de vache.

Sachant ce qu'il était, un semi, je ne fermai pas les yeux. J'étais suffisamment courageux, ou stupide, au choix, pour affronter la mort en face.

Soudain, il souffla. Je retins ma respiration. Beurk.

- Tu sens l'odeur des loups, dit-il, articulant avec difficulté tant il se retenait pour ne pas mordre.

D'accord, j'étais doublement mort. Les semis haïssent les loups et vice versa.

J'avais trop mal et j'étais trop fatigué pour résister.

- Vas-y, lui dis-je, finissons-en.

Ses yeux étrangement noirs s´écarquillèrent.

- Tu veux que je te mange ?

- Pas spécialement, non. Mais je serais bien incapable de t'en empêcher.

Le poids qui pesait sur ma poitrine disparut. Je levai les yeux. Il se dressait devant moi, immense. Et son pelage était sombre sous la lune argentée. "

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