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-Et voilà tout ce qui reste : un grand puzzle de plus de deux cent pièces. Avec leur jolies boîtes, si pratique pour les ranger...

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Tout d’abord, Axel m’apprit ce qu’était l’équilibre. Selon lui, j’avais des réflexes vraiment rapides pour un humain, mais peu d’équilibre. C’était pour ça que les loups me battaient constamment. Il me fit me percher sur un tronc d’arbre renversé, un pied en l’air, puis sauter rapidement sur l’autre, pendant des heures. Il m’obligea à franchir des ruisseaux en courant sur des pierres branlantes. Chaque fois que j’échouais, il m’insultait, me relevait et me forçait à recommencer

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Le mur de l’école contre lequel je m’adossai en embuscade était suffisamment loin des maisons pour que nous ne dérangions pas les habitants avec nos hurlements d’enfants. Dès que Serafina me vit, une lueur d’inquiétude s’alluma dans son regard. Elle s’était attardée après une leçon où ils avaient dû attraper des lièvres et où j’avais failli transpercer Chuck avec mon arc et mes flèches, et elle pensait sans doute que j’étais parti

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D’un autre côté, avec cette protection, grand-père venait de me couper de mes plus proches compagnons. D’autant qu’à partir de ce jour, grand-mère et lui décidèrent de me former à la politique de la meute, celle qui couvrait le pays entier, pas uniquement la nôtre. Ils m’expliquèrent ce qu’ils faisaient pour la contrôler, comment ils réglaient les litiges. Ils étaient très manipulateurs et je pris lentement l’habitude de voir les choses derrière les choses. Les véritables raisons des actions des gens. Cela contribua à me faire mûrir bien plus vite. Et mes compagnons m’évitèrent de plus belle

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Cela ne servait à rien. Ils étaient toujours plus forts. Je n’abandonnai pas, mais compris assez vite que le seul endroit où je pouvais tous les battre à plate couture, c’était en cours. Nous avions notre propre école, évidemment. Pas question pour des enfants qui deviennent poilus à la moindre provocation de fréquenter des humains. Jusqu’à présent, fou de rage contre le monde entier, je refusais les études, je désobéissais dès que je le pouvais et me comportais aussi odieusement que possible. La première fois que je bossai réellement mon cours de math, le seul que j’aimais bien, j’eus une bonne note. Cela surprit notre professeure, mais elle m’encouragea. Les autres grognèrent et crurent que c’était un coup de bol. Ou que j’avais triché. Intrigué par leur réaction, je travaillai toutes les autres matières. Lorsque mes notes remontèrent, puis que je passai en tête de classe, les choses changèrent. Je répondais avant eux. Je les surclassais intellectuellement autant qu’ils me surclassaient physiquement

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Nous étions une bande d’une trentaine d’enfants. Mais seule une dizaine avait à peu près le même âge que moi. Ils étaient tous loups et louves, progéniture chérie de leurs parents. J’étais le seul « différent ». Celui qu’ils ne voulaient pas prendre dans leurs jeux parce qu’il est trop lent et trop balourd. Et, bien qu’étant le petit-fils du Seigneur des Loups, pour eux je n’étais qu’un bâtard, un idiot d’humain. Les enfants sont cruels et insouciants. Ils ne m’ont pas épargné. J’avais fini par comprendre pourquoi Nanny les éloignait de moi lorsque nous étions enfants et qu’ils se métamorphosaient. Même s’il était extrêmement rare que les jeunes loups soient contagieux, le poison du changement n’arrivant que plus tard dans leur salive, elle ne pouvait courir le risque qu’ils me mordent et me transforment en semi. Ils étaient tellement plus forts que moi, tellement plus rapides, qu’il était inutile de tenter de rivaliser. Mais bon, tous les gamins veulent décrocher la lune et je ne faisais pas exception à la règle. Je voulais être l’un des leurs. Je voulais briller. Je m’entraînais comme un dingue. Tous les jours, je courais pendant des kilomètres, me levant tôt le matin, arrivant épuisé à l’école. Je travaillais mes réflexes au point qu’ils devinrent raisonnablement rapides, pour un humain. Je me mis à la musculation ; tous les jours je soulevais des poids

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Ah, et quand nous voyons les loups-garous au cinéma, ça nous fait pleurer de rire. Notre transformation est instantanée. L’espérance de vie d’un type qui met une demi-heure pour se transformer ne serait pas très longue. Nous passons instantanément de l’état d’homme à l’état de loup et vice versa. Il faut se mettre tout de suite à quatre pattes, tout le corps frissonne comme s’il était électrifié, notre chair et notre fourrure jaillissent en une véritable explosion comme si elles voulaient quitter les os mais ne pouvaient pas, rattachées par des milliers de filaments blanchâtres. En un éclair notre squelette se transforme. Puis la chair et la fourrure reviennent se plaquer, comme claquées par un élastique et hop, le loup ou la louve apparaît à la place de l’homme ou de la femme. Humains. Ils sont épargnés, mais ne peuvent intégrer la meute. Ils créent alors ce qu’on appelle des mi-meutes où ils accueillent ceux d’entre eux qui ont survécu. Ils vivent aussi paisiblement que nous, ils ont leur territoire, comme nous, et fichent la paix à tout le monde. Ça aussi je le sais, parce que le territoire qui jouxte le nôtre est un territoire de semis. Axel, l’un d’entre eux, est devenu mon ami. Enfin, après avoir failli me dévorer

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Il existe plusieurs sortes de garous. S’il n’avait pas été loup, mon grand-père aurait pu sans mal être un tigre-garou ou un ours-garou. Ces gars-là boxent dans une autre catégorie, celle des trois cents à cinq cents kilos. Ils passent d’ailleurs la plupart de leur temps sous leur apparence garou, car leur forme humaine est inconfortable à cause de leur poids. Et je conseille amicalement à ceux qui se moquent des obèses d’éviter. Il y a quand même une chance sur cinquante mille que ce soit un loup/ours/lion/tigre-garou. Cela dit, les garous ne sont pas nombreux, c’est ce qui leur permet de se cacher aussi efficacement. Leur race est fragile, à peine dix mille loups-garous pour tout le continent américain. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle mon père avait été prodigieusement anticonformiste en tombant amoureux de ma mère. Se marier avec une humaine était déconseillé. Mais pas interdit à l’époque

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J’avais été impressionné. Chez les loups-garous, les défis ne sont pas pris à la légère. J’imaginais déjà des bagarres et du poil volant dans tous les sens, aussi avais-je été assez déçu lorsque Nanny m’avait expliqué qu’ils avaient juste discuté. Et discuté encore. Et encore. Pendant deux ans. Cela me parut incroyablement long. Ils finirent par l’emporter. Nanny terminait son histoire lorsque le plancher avait tremblé. Mon grand-père Karl était en train de passer devant la chambre. Il était grand, immense même, mesurait plus de deux mètres vingt pour deux cent soixante kilos et devait parfois se baisser afin de ne pas s’assommer contre l’encadrement de certaines portes trop basses. Cela avait détourné mon attention

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Notre étrange espèce n’a pas de poils, nous ne nous transformons pas et ne possédons ni chaleur interne élevée ni force incroyable. Nous ne courons pas plus vite que les autres et notre pouvoir est totalement inutile si nous avons à défendre notre vie. Celui qui nous agresse nous réduira en bouillie. Bien que les humains ne nous connaissent pas, les garous, les vampires, les fées, les elfes, les sorcières, bref, ceux des peuples spéciaux ont entendu parler de nous. Ils n’ont pas écrit de livres proprement dits, mais une sorte de note de bas de page du type : « Au fait, il existe aussi une race très particulière, qui n’a pas vraiment de nom parce qu’elle n’apparaît que chez les humains et qui est capable de voyager dans le temps. La naissance de ces individus est très rare. On a surnommé les enfants de cette race les achronautes. 

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