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Extrait ajouté par shira-yuki 2018-11-01T19:28:00+01:00

L’invitation

La comtesse Elia de Rivera est une jeune femme magnifique, dotée d’un fort caractère. Elle est déterminée à retrouver un jour l’assassin de ses parents, Agathe et Eugène tués lorsqu’elle n’avait que dix ans. Son domaine se trouve en Normandie, non loin de la mer. Les sabots du cheval de mademoiselle Elia retentissent dans la cour du château. Elle arrive donc en amazone sur son cheval blanc appelé Ardent, vêtue d’une longue robe noire et d’un chapeau haut-deforme et d’un foulard blanc qui dépasse. Elle se tient droite, magnifique, sur la bête qui galope. Un laquais accourt pour l’aider à descendre de sa monture. Elle embrasse son fidèle destrier entre ses yeux et s’en retourne vers son château où les domestiques attendent les ordres. Elle demande que l’on serve le dîner et fait signe à ses dames de compagnie de la suivre dans ses appartements. Arrivée dans sa chambre, elle défait avec grâce ses beaux cheveux longs ondulés dont leur couleur brun font ressortir ses yeux. Une femme de chambre lui prépare son bain parfumé. Alors qu’une autre lui défait ses habits, une servante entre dans la chambre

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6 portant un petit plateau d’argent sur lequel est posée une lettre. Elle est destinée à mademoiselle Elia comtesse de Rivera. Celle-ci entre dans son bain chaud et défait le sceau de la lettre. Ses demoiselles de compagnie restent avec elle et la regardent soucieuses. Lorsqu’un sourire s’inscrit sur les lèvres rosées d’Elia, elle lève les yeux voyant que ses dames la regardent avec de grands yeux, elle décide de lire la lettre à haute-voix : Mademoiselle Elia, comtesse de Rivera En l’honneur des fiançailles de ma fille Julie des réjouissances sont organisées. Voudriez-vous nous faire l’honneur de votre présence lors d’une réception lundi soir prochain ? La fête débutera à huit heures du soir. Si vous le souhaitez, vous pouvez être accompagnée de l’un ou l’une de vos domestiques. Avec notre bon souvenir Mademoiselle. Le baron et la baronne d’Anviè.

Les femmes se regardent pour savoir laquelle pourrait avoir l’honneur d’être choisie et ainsi de se vêtir pour la première fois de leur vie une robe de femme de la cours. Mademoiselle Élia regarde chacune d’elles et déclare : – Je ne sais qui choisir. Voilà ce que nous allons faire : celle qui portera le mieux ma robes bleue pourra alors m’accompagner. La comtesse demande à ce que l’on sorte ladite robe. Les manches tombent sous les épaules, la jupe est assez ample et l’ensemble est constitué de voile, où deux nuances de bleu se confondent. La première des dames a les hanches trop larges. La deuxième est trop petite. La troisième ne peut même pas l’enfiler. Enfin, la quatrième essaye la robe. Elle

2 7 lui va à ravir. La maîtresse sort de son bain, aidée par deux de ses femmes. La servante qui accompagnera la comtesse s’appelle Andréa. C’est une jeune fille qui a été reçue dans ce château car elle savait lire et écrire et avait l’âge de la comtesse. Elle a pu grandir auprès d’elle, et fait partie des demoiselles qui la connaissent le plus. Une fois prêtes, toutes ces dames descendent le long escalier en colimaçon. Le dîner est servi sur la grande table. Mademoiselle Élia se retourne vers un domestique et ordonne qu’un couvert soit ajouté. Tout le monde se regarde avec stupéfaction. Elle tend sa main vers Andréa qui la prend en faisant une révérence : – Andréa, tu m’accompagnes demain à une réception où beaucoup de personnes importantes assisteront. J’aimerais que tout se passe pour le mieux, alors je te demanderai d’écouter chaque chose que je te dis. Tout d’abord, regarde la manière dont je soupe, la manière dont je marche et dont je parle. C’est important car ces personnes feront tout pour juger les domestiques et je refuse que quelqu’un critique l’un des miens. On se connaît depuis longtemps et j’ai confiance en toi. Je préfère te mettre en garde, car ces soirées mondaines sont remplies d’aristocrates qui aiment à critiquer toutes personnes. – Merci madame, je ferai de mon mieux pour ne pas vous décevoir. Le dîner se passe bien. La comtesse est contente, car Andréa se tient bien et ne fait aucune maladresse. Celle-ci est heureuse de faire plaisir à sa maîtresse. À la fin du repas, la comtesse se lève, fait signe à ses dames de compagnie de l’accompagner dans ses appartements. Arrivée dans la chambre, Andréa défait les cheveux de sa maîtresse et

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8 l’habille d’une chemise de nuit blanche traînant au sol, épousant les formes de la comtesse. La nuit, la comtesse ne dort jamais bien. Elle apparaît comme une femme forte, voir froide de temps en temps, Pourtant elle n’aspire qu’à une chose : partir à l’aventure, trouver l’amour et avoir des enfants comme dans les romans qu’elle dévore sans cesse. Le lendemain, quand la comtesse se réveille, une robe est posée aux pieds de son lit. Elle sourit. Elle se dit qu’elle a de la chance de ne pas être seule. Elle sonne et Andréa entre dans la chambre pour l’aider à se préparer pour la journée. Mademoiselle Élia regarde sa servante : – J’aimerais que tu m’accompagnes en ville cet aprèsmidi. Je veux que tu mettes une robe qui m’appartient et que tu observes les personnes qui t’entoureront. Sois attentive, cela te donnera une idée des médisances que tu pourras rencontrer lors de la soirée. – Oh ! Merci comtesse de me donner cette chance. Et irons-nous à cheval ? – Non, en carrosse voyons. En effet, Andréa n’est jamais montée dans ce moyen de transport. Elles descendent toutes deux. Pendant que la comtesse prend son petit déjeuner, les servantes en profitent pour poser beaucoup de questions à Andréa pour savoir ce qu’elle avait bien pu faire pour mériter autant d’honneur. Mais même elle ne comprend pas.

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