Ines charleston, chroniques d'une fille branchée
Auteur
- Cléo Buchheim (Écrivain)
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Classement en biblio - 40 lecteurs
extrait
À savoir : nos « hommes » reçoivent un surnom très simple ; un numéro établi selon l’ordre chronologique de leur apparition dans notre vie ! Ainsi, numéro 1 était pour chacune notre premier « vrai » baiser. Dans notre système de comptabilité, les bisouilles enfantines étaient écartées, de même nos dates demeurées sans suite, ainsi que les flirts d’un soir. Étaient en revanche retenus les relations foireuses de deux jours, les nuits d’amour torrides, les vraies relations, les verres platoniques donnant finalement lieu à quelque chose, etc.
Nous étions un petit groupe de cinq filles à raisonner selon ce principe, dont les règles avaient été fixées aux alentours de nos 15 ans (on dira que c’est l’âge bête). Dix ans plus tard, Maddison et Sabine étaient les seules de ce groupe que je continuais à fréquenter avec assiduité. Mais quand il m’arrivait de croiser les deux autres filles, nous nous comprenions tout de suite. Un 27, 2, 8, 79, montrait notre degré d’expérience, de bonheur, de frustration ou de décadence. Avec son 82, Sabine nous battait toutes à plate couture. Avec son 1, Valentine était à la traîne.
Il est environ 19 heures quand j’arrive enfin chez moi. Je radiographie mentalement le contenu de mon frigo : un demi-citron moisi, un œuf suspect et un fond de champagne stagnant dans une bouteille rescapée de ma récente pendaison de crémaillère. Insuffisant pour fêter ma première journée de travail. Un Sushi time s’impose ainsi qu’un petit détour par le supermarché.
Une soirée festive, même en solitaire.
Munie de mes courses, j’entre dans mon immeuble et me rends compte qu’il n’est pas devenu luxueux en mon absence. Comparée au quartier d’affaires où se situe mon bureau, ma banlieue me paraît plutôt minable. Deux ou trois « jeunes » me lancent leur :
– M’selle ?! Roh, c’ k’ t chanmé !
Traduction : « Mademoiselle ?! Oh, comme tu es charmante ! »
La galanterie d’aujourd’hui.
Quand ce n’est pas :
– P’t 1, c k L est BôN, la meuf !
(Pour des raisons politiquement correctes, cette expression citadine ne sera pas traduite.)
Afficher en entierCommentaires récents
Malgré les avis très enthousiastes que j'avais lu sur ce livre, je n'ai pas accroché du tout. Je n'ai pas pu aller au bout du livre. Je crois que c'est la première fois que cela m'arrive : abandonner un livre en plein milieu. J'ai toujours mis un point d'honneur à finir un livre mais là honnêtement je n'ai pas pu.
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Une histoire fraîche, réaliste et sincère. J'ai bien aimé ce roman que j'ai lu en très peu de temps. Les personnages sont pas mal et l'histoire simple.
Un bon livre sans prise de tête.
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Je l'ai dévoré. J'ai beaucoup aimé suivre les mésaventures d'Inès, qui est vraiment très drôle!
Très conseillé pour passer un bon moment.
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Je me suis régalée avec ce petit livre qui pour une fois ce passe en Suisse. L'héroïne a un humour à se tordre et les rebondissements sont plus drôles les uns que les autres (surtout quand elle rencontre M. chemise rose). a lire
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Je l'ai dévoré!! Ce livre est génial. Inès est très particulière.
Niveau accroche, c'est TOP !!
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Date de sortie
Ines charleston, chroniques d'une fille branchée
- France : 2013-10-22 (Français)
Activité récente
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Résumé
Je suis Inès Charleston, spécialiste ès mode, mojitos et plans foireux. Une grande boîte de marketing vient de m’embaucher, et ma boss, « le Bulldozer », me met une pression d’enfer. Alors, quand mon voisin du dessus décide manifestement de me pourrir la vie en poussant sa stéréo à fond jusqu’à pas d’heure, je n’écoute que mon courage et vais frapper à sa porte.
Quand elle s’ouvre, tout mon aplomb chute d’un coup. Devant moi : la silhouette d’un homme derrière un nuage de fumée. Grand, blond, des tablettes de chocolat d’enfer, et en boxer ! Rassemblant toutes les forces en ma possession pour éviter de le reluquer des pieds à la tête, je lui dis (avec ma petite voix) que j’ai un projet important à rendre demain pour mon travail. Il me regarde encore, sans avoir l’air de m’écouter vraiment, je sens que ses yeux s’attardent plutôt sur mes jambes.
— Tu veux entrer ? me demande-t-il pour seule réponse.
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