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Commentaires de livres faits par infinity89

Extraits de livres par infinity89

Commentaires de livres appréciés par infinity89

Extraits de livres appréciés par infinity89

- Tu comprends peut-être maintenant pourquoi il m'a semblé nécessaire de te battre ?
Je ne répondis pas tout de suite. Cela ne suffisait pas.
- Je comprends, répondis-je enfin. Et je te pardonne. Ce que je ne peux te pardonner, ajoutais-je en haussant la voix malgré moi, c'est que tu y a pris du plaisir !
Il se pencha sur le garrot de sa monture, riant à gorge déployée.
L'aube commençait à poindre et je pouvais distinguer ses traits, tirés par la fatigue, la tension et l'hilarité. Les griffures sur ses joues paraissaient noires dans la pénombre.
- Si j'y ai pris du plaisir, Sassenach ? Et comment ! Tu ne peux imaginer à quel point ça m'a plu. Tu étais si... jolie. J'étais hors de moi et tu te débattais comme une tigresse. Je ne voulais pas te faire de mal, mais je ne pouvais pas m'en empêcher non plus. Bon sang ! soupira-t-il en se mouchant. Oui, oui j'y ai pris du plaisir. Tu devrais me remercier de m'être retenu.
Il commençait à m'énerver à nouveau.
- Retenu ? Tu appelle ça te retenir ! Il m'a plutôt semblé que tu t'en donnais à cœur joie. Tu as failli me rendre infirme, espèce d'arrogant bâtard d’Écossais !
- Si j'avais voulu te rendre infirme, tu t'en serais aperçue. Après tout, j'ai fini la nuit couché par terre.
Je le foudroyai du regard.
- Ah, c'est ça, ta retenue ?
- Oui. J'ai pensé qu'il ne serait pas juste de te prendre de force même si j'en mourais d'envie, ajouta-t-il en riant. Ça m'a demandé un effort considérable.
- Me prendre de force ? glapis-je.
- Ben oui, vu les circonstances, on peut difficilement dire "faire l'amour".
- Appelle-le comme tu voudras, tu as bien fait de te "retenir" car, dans le cas contraire, tu serais en ce moment même en train de pleurer la perte d'une certaine partie de ton anatomie.
- C'est bien ce que j'ai pensé.
- Et tu t'imagine que je vais applaudir ta noblesse d'âme, parce que tu ne m'a pas violée après m'avoir rouée de coups ?
Il attendit quelques instants avant de soupirer et dire :
- Je vois que j'ai eu tort d'aborder le sujet. Tout ce que je voulais, c'était te demander si tu voulais bien me laisser à nouveau partager ton lit, une fois à Bergrennan.
Il ajouta timidement :
- Il fait froid par terre.
Avez vous apprécié cet extrait ? +15
Ce fut à son tour de rire à gorge déployée. Il était plié en deux et dut s'asseoir sur le bas côté. Il se renversa en arrière et se roula dans l'herbe, manquant de s'étouffer.
- Mais qu'est ce qu'il te prend ? demandais-je vexée.
Il se redressa et essuya ses yeux.
- Murtagh avait raison au sujet des femmes. J'ai risqué ma vie pour toi, j'ai volé, incendié, agressé, et assassiné pour toi. Tout ce que j'ai récolté, ce sont des insultes, des coups de pied et des griffures au visage. Puis je te bats et je te raconte la chose la plus humiliante qui me soit arrivée, et tu déclares que je te plais !
Il repartit de plus belle à rire. Enfin, il se releva et me tendit la main.
- Tu es vraiment incompréhensible, Sassenach, mais tu me plais aussi. Allons-y.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 26-03-2016
Esprits délicats s'abstenir. Remisez les cannes au vestiaire, rentrez la Rolba au garage, fermez la buvette, faites évacuer la patinoire, j'ai un vieux compte à régler. Planquez les femmes et les mosquitos B, ça ne sera pas beau à voir ! Éloignez les assistants sociaux, les banquiers genevois de gauche, les bons pasteurs vaudois, les cultureux à boucle d'oreille et les fonctionnaires humanitaires, les coups vont pleuvoir ! Faites reculer les jeunes pères en congé parental, les joueurs de flûte douce, les éditorialistes sociaux-démocrates modérés et les journalistes démocrates sociaux pondérés, ça va barder ! Agités du bon sentiment, lâcher ce livre ! Il a la rage et, avec moi, le sport d'équipe le plus populaire du pays vient de trouver à qui parler : je hais le hockey.
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date : 26-03-2016
Carine est la nouvelle copine de mon copain. (...) Or, très vite, ils découvrent qu'ils aiment le hockey. Enfin, elle, c'est surtout Genève-Servette qu'elle aime. (...) Le copain est (devenu à partir de là) supporter à vie du Lausanne HC. (...) Seulement, les deux dernières fois que j'ai croisé le copain dans une patinoire, c'était... aux Vernets. Lausanne jouait à domicile au même moment, mais tant pis, le bon petit toutou avait quitté sa niche. Et pourquoi ? Pour suivre docilement sa maîtresse dans l'antre du diable grenat. Si je me suis foutu de lui ? Non, j'ai la plus grande indulgence pour les gens heureux. Ils ne l'ont pas toujours été, ils ne le seront pas toujours. N'empêche, quand on connaît le copain et sa détestation genevoise, quel choc ! Les grands de ce monde peuvent aller se rhabiller. Ils ne possèdent pas le quart de la moitié du pouvoir de Carine, j'en suis témoin. D'ailleurs, depuis que j'ai vu ce dont cette femme est capable, je ne la regarde plus de la même façon. Si le copain m'annonçait demain qu'elle a traversé le lac Léman à pied, bof, je hausserais les épaules. Ah bon, après t'avoir fait déserter Malley pour les Vernets, ta copine marche sur l'eau maintenant ? Tiens, dans les prodiges, je trouve qu'elle faiblit...
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L’académie, qui ne goûte guère les mots empruntés à l’anglais, recommande l’expression « goudron de houille », bien moins synthétique que « coaltar ». Dirions-nous certains matins difficiles que nous sommes « dans le goudron de houille » ?

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- Ce qui me fascine chez vous autre Américains, constata Loredan d'un ton cassant, c'est le degré quasi institutionnel auquel vous avez su élever l'art du sans-gêne.
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Skier n'a rien de trop difficile tant qu'on va en ligne droite. C'est quand il faut tourner ou s'arrêter que le problème commence. Et dans la haute neige, ce problème frôle tout simplement la quadrature du cercle.
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Largo, né Yougoslave, fils adoptif de Nerio Winch, Européen d'éducation, Américain depuis cinq mois à peine, propriétaire d'un groupe de 420'000 salariés dont plus de 80% travaillaient hors des États-Unis, faillit répliquer qu'il se souciait de l'image de marque américaine comme de l'influence des vents alizés sur l'activité sexuelle du phylloxéra adulte.
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Avec ses longs cheveux d'ange et son visage marqué de mercenaire, ce Kaplan n'avait l'air ni d'un Suisse ni d'un pilote. Pour Cochrane, Les Suisses ne pouvaient être que banquiers, fabricants de chocolat ou gardes au Vatican. Et les pilotes étaient obligatoirement des messieurs rassurants, la nuque bien dégagée et le pantalon d'uniforme repassé au rouleau compresseur.
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date : 29-07-2015
C’est une idée consolante, disons-le en passant, de songer que la peine de mort, qui, il y a trois cents ans, encombrait encore de ses roues de fer, de ses gibets de pierre, de tout son attirail de supplices permanent et scellé dans le pavé, la Grève, les Halles, la place Dauphine, la Croix-du-Trahoir, le Marché-aux-Pourceaux, ce hideux Montfaucon, la barrière des Sergents, la Place-aux-Chats, la porte Saint-Denis, Champeaux, la porte Baudets, la Porte Saint-Jacques, sans compter les innombrables échelles des prévôts, de l’évêque, des chapitres, des abbés, des prieurs ayant justice ; sans compter les noyades juridiques en rivière de Seine ; il est consolant qu’aujourd’hui, après avoir perdu successivement toutes les pièces de son armure, son luxe de supplices, sa pénalité d’imagination et de fantaisie, sa torture à laquelle elle refaisait tous les cinq ans un lit de cuir au Grand-Châtelet, cette vieille suzeraine de la société féodale, presque mise hors de nos lois et de nos villes, traquée de code en code, chassée de place en place, n’ait plus dans notre immense Paris qu’un coin déshonoré de la Grève, qu’une misérable guillotine, furtive, inquiète, honteuse, qui semble toujours craindre d’être prise en flagrant délit, tant elle disparaît vite après avoir fait son coup !
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