Marqués, Tome 1

Marqués est une dystopie pour le moins originale et contrastée. Contrairement à la plupart des oeuvres dystopiques, tout n'est pas noir ou blanc, mais plutôt des dizaines de nuances de gris. L'idée d'une société dont l'idéologie se base sur l'usage des tatouages est bien trouvée et bien amenée, et ça permets au livre de se détacher des autres romans du même genre.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé le livre, mais je lui trouve quand même deux gros défauts : premièrement, le rythme est très étrange, ce qui rend la première moitié assez longue et lassante, alors que la deuxième passe super vite. Les cent premières pages du livre ressemble plus à une longue introduction qu'à une partie entière de l'histoire, ce qui est dommage, puisque le reste est relativement bien amené.

Et deuxièmement, la plupart des personnages sont assez vides de personnalité. Leurs actions sont plus mises en avant que leur personnage, et c'est donc compliqué de s'attacher réellement. Je pense notamment à Verity ou à Oscar, qui, malgré le fait qu'iels sont des personnages importants, ne sont pas forcément développés en terme de caractère.

Je pense que je lirais le tome 2, la fin a piqué mon intérêt!

Marqués est le premier tome d'une saga qui n'est pas encore achevée dans son pays d'origine. C'est la couverture extraordinaire qui m'a fait craquer, identique à l'originale, et qui ne passe pas inaperçue en rayon. Pourtant, les exemplaires se font bien trop rares dans les librairies. Et c'est bien regrettable.

Ma chronique de Marqués sera courte car le roman ne se distingue des autres que par son contexte ultra original. Si cette nouvelle dystopie YA ne fourmillait pas de bonnes idées, elle serait vite oubliée. Mais l'auteure a une imagination débordante (mais contenue) et a couché des choses jamais vues sur le papier. Passées les premières pages à l'univers déstabilisant car inconnu, celui-ci devient par la suite précis et facilement captivant.

Notre héroïne, Leora a grandi dans un monde où le tatouage a une place indispensable dans la société. Comme un pied de nez à notre propre réalité dans laquelle les dessins indélébiles sur la peau, quels qu'ils soient, ont parfois encore malheureusement mauvaise réputation et la vie dure, dans Marqués, chacun d'eux a une signification bien particulière et c'est si votre peau est vierge de toute marque que vous ne pourrez pas espérer vous intégrer dans la société ; une identité toute autre que vous ne soupçonnez pas vous sera attribuée. Les peaux complètement nues appartiennent à un peuple dont on devine l'importance dans l'intrigue, la dangerosité et la curiosité dès les premières pages. L'enjeu se dessine alors rapidement mais l'originalité du contexte et de l'univers du roman prend le pas sur l'éventuelle prévisibilité de la trame.

Leora n'a rien d'une héroïne badass inoubliable mais c'est son histoire et le monde dans lequel elle évolue qui marquent et tiennent en haleine. Elle va se poser les questions normales d'une ado (quelle orientation choisir après son diplôme ? quelle carrière embrasser ? comment se dépêtrer d'un choix cornélien ? comment entretenir une relation délicate avec sa meilleure amie ?) mais les réponses seront aussi hors norme que la société dystopique dans laquelle elle devra gérer des souvenirs familiaux, sa mère mystérieuse, des rencontres curieuses, une amitié fragile, mais surtout, l'identité et l'histoire véritables de son père disparu. de page en page, le mystère se fait plus épais et excitant au point que la lecture en devient dévorante.

J'accorde un 8/10 à Marqués, tome 1. Je salue la créativité peu commune dont fait preuve ici l'auteure, avec les livres fabriqués d'après les peaux des décédés, les tatouages lus par des spécialistes pour qui ils n'ont aucun secret, les cérémonies très protocolaires à l'issu desquelles le sort des âmes des disparus est décidé... L'originalité décrite minutieusement pétille et envoûte à chaque détour de page et fait de Marqués une lecture quasi-inoubliable malgré le manque d'action et de traits de personnalité plus efficaces et plus accrocheurs. Au-delà des 288 pages, on se souviendra plus facilement des aventures vécues par l'héroïne que de l'héroïne elle-même. Mais ce n'est pas une chose qui m'a déplu tellement le contexte est original. J'ai hâte de lire la suite.

Ouvrage lu en anglais.

Un bon premier tome dans l'ensemble. J'ai bien aimé la façon dont le deuil est abordé.

J'ai trouvé très original cette mise en avant de l'univers du tatouage, ses significations, ce que l'on ressent lorsque l'on choisit de créer une œuvre unique sur son corps.

Le petit bémol : trop d'interludes qui cassent le rythme de la lecture. Sans ces pages, il n'y aurait eu que peu de pages dans ce livre, déjà court.

Un roman vraiment exceptionnel, j'ai adoré me plonger dans cette nouvelle histoire qui est tellement loin de mes lectures habituelles. l'ecriture est très bonne et les personnages sont excellents! Très bon roman!

Wouah ! J’ai adoré l’univers inventé par l’auteure de ce young adult ! Elle nous emmène dans une société totalitaire où chaque fait important de notre vie est tatoué sur notre peau (et controlé par le gouvernement). Comme c’est écrit à la première personne, on voit l’emprise de la propagande sur l’esprit de notre jeune héroïne Leora, qui vient de perdre son père. Elle va commencer à prendre conscience que cette société « idéale » a des aspects plus sombres et apprendre que son père avait des secrets… Apparemment, c’est une trilogie et je vais me jeter sur la suite !

Je vous le recommande vraiment !

Un roman MAGNIFIQUE! Une histoire vraiment bien écrite ont à envie de savoir ce que l'héroïne va faire c'est suuuuper prenant! Des personnes très attachant, une histoire bien plus profonde qu'il n'y paraît , un coût de foudre !

Je n'ai pas accroché à Marqués. L'idée est bonne pourtant, et tout était réuni pour que ce soit un livre que j'apprécie. Cependant, j'ai trouvé certains éléments trop gros. Le conte de la sorcière blanche, l'histoire de Saint, j'ai trouvé tout extrêmement prévisible. En plus, l'héroïne est vraiment antipathique. On voit à des kilomètres où l'auteur veut en venir avec son pseudo-régime totalitaire. Certains passages étaient inutiles et le livre n'était pas très bien écrit ( ou peut-être est-ce dû à la traduction française). Je lirais peut-être le deuxième tome parce que le fond de l'histoire est intriguant, mais sans plus.

Marqués est pour moi une très agréable surprise. Ce n'est peut-être pas le livre qui m'a le plus marquée (sans mauvais jeu de mots) ces derniers temps, mais c'était une lecture facile et très sympathique pour mes congés, qui m'a aidée à me détendre.

La première chose que j'ai à dire, et qui constitue quand même la base du bouquin, c'est que j'ai adoré l'univers. Cette société est organisée et centrée autour de la mémoire des morts. Le but est de n'oublier personne, à travers l'histoire vécue par ces gens. Ils se tatouent par rapport à leur personnalité, les grands évènements de leur vie, et leur peau est transformée en livre à la mort, pour que leur histoire soit lue et continue à exister.

Je suis sous le charme de l'idée, je trouve ça brillant. Parce que, derrière ces pratiques qui n'ont pas l'air répréhensibles ou graves, se cache un réel problème. Sont aussi tatoués sur les peaux des gens leurs échecs, les parties d'une vie qu'on essaie d'oublier pour aller de l'avant. Et c'est par rapport aux échecs d'une personne qu'on la juge, qu'on se permet ou non de la considérer comme personne bien, ou comme "oubliée", auquel cas leur livre de peau est réduit en cendres.

J'ai trouvé que ça apportait une réflexion intéressante. Tout le monde fait face à des échecs, alors peut-on décider de qui elle est et de ce qui la définit à cause des obstacles de sa vie ?

Je suis un peu mitigée concernant l'héroïne, Leora. Elle est horriblement niaise. Crédule, qui réagit -je trouve- aussi émotivement qu'une petite fille au moindre changement dans sa vie. C'est ce qui m'a principalement déçue dans le livre. Par contre, j'ai beaucoup aimé qu'elle ne soit pas décrite comme "belle". J'ai adoré la partie où elle parle de ses vergetures. C'est tellement rare dans un roman jeunesse ! Le fait qu'elle ne soit pas parfaite lui donne une certaine humanité, parce que les "romans pour ados" sont trop pleins de personnages ayant été mannequin pour une marque de lingerie dans une autre vie.

Une autre chose que j'ai particulièrement appréciée : les contes du roman. J'ai pu constater que beaucoup romans utilisent des contes dans leur récit, qu'ils soient revisités ou inventés, et je ne m'en lasserai jamais ; les contes sont peut-être enfantins, mais ils ont toujours un message et une morale à délivrer.

Autre petit point noir : malgré la petite épaisseur du roman, certains passages traînaient en longueur alors que d'autres auraient dû être plus développés (je pense notamment à Obel, que j'aurais adoré découvrir s'il avait été un peu plus creusé, ou encore Karl, qui sert vraiment de figurant sans aucune personnalité).

En bref, c'est dans l'ensemble un bon livre, que j'ai apprécié et que je conseillerais sans problème aux amateurs de livres jeunesse.

Pour moi, ce livre est un gros coup de cœur !

J'ai vraiment trouvé l'histoire addictive et très bien écrite. D'autant plus que ce genre de livre est totalement mon style de lecture, que j'adore !

Je trouve que Leora est un personnage assez développé, et j'aime bien son caractère. Suivre son histoire, sa foi en son monde, et le bouleversement dans sa vie, c'est vraiment génial !

Ce livre n'est pas très connu, et je trouve ça très dommage. Il mérite plus de lecteur à mon gout !

En tout cas, lisez-le parce-que franchement, ce livre est une pépite ! L'action arrive plus vers la moitié, mais ça reste un livre génial !

L'histoire se passe dans une société où chaque part de l'histoire de vie de ses habitants est tatouée sur leur peau. C'est ça qui permet de différencier les personnes. Ca a un poids énorme sur leur vie spirituelle. Nous suivons le chemin de Léora, une jeune fille de cette société qui révise pour ses examens et pour pouvoir exercer le métier de ses rêves, tatoueuse. En plus, de ça, son père vient de mourir, donc pas très simple à vivre. Bref ses pas et les divers questionnements qu'elle peut avoir la mèneront vers des réponses qu'elle n'imaginait même pas.

Je n'attendais pas un livre aussi bien écrit et addictif qu' "Hunger Games" (par exemple). Là c'est gentillet et ça reste un bon moment.C'est une dystopie comme on les aime: rebelle, adolescente et pleine de réflexions sur le monde. Pas mal pour bien commencer l'été!