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This planet is a broken bone that didn't set right, a hundred pieces of crystal glued together. We've been shattered and reconstructed, told to make an effort every single day to pretend we still function the way we're supposed to. But it's a lie, it's all a lie.

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Loneliness is a strange sort of thing.

It creeps up on you, quiet and still, sits by your side in the dark, strokes your hair as you sleep. It wraps itself around your bones, squeezing so tight you almost can't breathe. It leaves lies in your heart, lies next to you at night, leaches the light out from every corner. It's a constant companion, clasping your hand only to yank you down when you're struggling to stand up.

You wake up in the morning and wonder who you are. You fail to fall asleep at night and tremble in your skin. You doubt you doubt you doubt

do I

don't I

should I

why won't I

And even when you're ready to let go. When you're ready to break free. When you're ready to be brand-new. Loneliness is an old friend standing beside you in the mirror, looking you in the eye, challenging you to live your life without it. You can't find the words to fight yourself, to fight the words screaming that you're not enough never enough never ever enough.

Loneliness is a bitter, wretched companion.

Sometimes it just won't let go.

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"I know who I am," he says. "That's enough for me."

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« On a absolument rien a faire pour mourir. On peut passer notre vie cacher dans un placard et la mort nous trouvera quand même. Elle effacera toute trace de notre existence sur terre et effectuera tout ce travail gratis. Elle ne demandera rien en échange.

Vivre en revanche, c’est un peut plus compliqué. Il existe une chose que l’on doit toujours faire.

Respirer.

Inspirer et expirer, chaque jour, chaque heure minute et seconde, on doit le faire, qu’on en ait envie ou non. Même quand on prévoit d’étouffer ses espoirs et ses rêves, on respire quand même. Même quand on dépérit, on respire. On respire quand on a tort, on respire quand on a raison, on respirer même quand on glisse de la corniche vers une fin prématurée.

Impossible de faire autrement.

Alors, je respire. »

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« Je veux être ton ami.

J’ai envie d’être l’ami de qui tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans se monde bien à toi que tu garde dans ta tête. Je veux être ce genre d’ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux savoir comment te persuader d’esquisser un sourire uniquement pour moi. Je veux tant de choses. Je veux ton esprit, ta force, je veux valoir le temps que tu me consacres.

Oui, j’ai vraiment envie de devenir ton ami.

Je veux être ton meilleur ami sur cette terre. »

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-Les jours les plus sombres, on doit chercher un coin de clarté ; les jours les plus froids, on doit chercher un coin de chaleur ; les jours les plus lugubres, on doit laisser ses yeux s’émerveiller, et les jours les plus tristes, on doit garder les yeux ouverts pour laisser les larmes couler. Puis les laisser sécher. Leur donner l’occasion de dissiper la douleur pour y voir clair et y croire encore.

- Ça m’épate que tu aies tout mémorisé, dis-je dans un murmure.

Il incline de nouveau la tête contre le mur. Ferme encore les paupières, récite:

-Rien dans cette vie n’aura jamais aucun sens à mes yeux, mais je ne peux pas m’empêcher d’essayer de ramasser la monnaie en espérant qu’elle suffira à payer pour nos erreurs.

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« Le temps va nous manquer… »

Comme si le temps était quelque chose dont on pouvait manquer, comme si on nous en donnait des saladiers remplis à la naissance et que si on en mangeait trop ou trop vite, alors notre temps était perdu, gaspillé, gâché.

Mais le temps dépasse notre entendement. Il est infini, il existe en dehors de nous ; on ne peut pas en manquer, le perdre de vue ni trouver un moyen de s’y accrocher. Le temps avance, même quand on reste immobile.

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- Je ne te reverrais plus ?

Je le regarde batailler pour trouver les mots, je le regarde se tourner vers moi et se détourner et, l'espace d'une demi-seconde, je vois ce qui se passe, je vois la différence dans ses yeux, la lumière d'une émotion dont je ne l'aurais jamais cru capable, et je sais, je comprend pourquoi il ne veut pas me regarder, et je ne veux pas le croire. J'ai envie de m'écrouler tandis qu'il se bat contre lui-même, se bat pour parler, se bat pour ravaler le tremblement dans sa voix quand il déclare:

- J'espère que non.

p.457

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- Va au diable ! crie Adam à Warner.

- Même si je brûle en enfer, rétorque Warner, tu ne la mériteras pas pour autant.

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– T’aimes Shakespeare ? me demande-t-il.

Drôle d’enchaînement.

Je secoue la tête.

– Tout ce que je sais sur lui, c’est qu’il a volé mon prénom en l’orthographiant de travers.

Warner me dévisage une seconde entière, avant d’éclater de rire – un grand rire sonore, sans complexe –, tout en essayant de se ressaisir, mais en vain.

Je suis subitement mal à l’aise, nerveuse, face à ce garçon étrange qui rigole et porte des anneaux mystérieux, et m’interroge sur les bouquins et la poésie.

– Je ne cherchais pas à faire de l’humour.

Mais ses yeux sont remplis de sourires quand il reprend.

– T’inquiète pas. Je ne connaissais rien de lui jusqu’à il y a environ un an. Je ne comprends toujours pas la moitié des trucs qu’il raconte, alors je pense qu’on va se débarrasser de la majeure partie de son œuvre, mais il a écrit un vers qui m’a vraiment plu.

– Lequel ?

– T’aimerais le voir ?

– Le voir ?

Mais Warner est déjà debout et déboutonne son pantalon, tandis que je me demande ce qui pourrait éventuellement se passer, craignant d’avoir été attirée dans un de ses nouveaux jeux pervers, quand il s’interrompt. Surprend mon regard horrifié.

Déclare :

– Pas de panique, mon cœur. Je ne vais pas me mettre nu, je te le promets. C’est juste un autre tatouage.

– Où ça ? je lui demande, figée sur place, tout en voulant et ne voulant pas regarder ailleurs.

Il ne répond pas.

Il a baissé la fermeture de son pantalon, qui flotte encore sur sa taille. On aperçoit son caleçon au-dessous. Il tire et tire encore sur la ceinture élastique de son sous-vêtement en dévoilant la naissance de son pubis.

Je rougis jusqu’aux oreilles.

Je n’ai jamais vu une partie aussi intime d’un corps de garçon, et impossible de me forcer à détourner les yeux. Mes moments d’intimité avec Adam se sont toujours déroulés dans le noir et ont été chaque fois interrompus ; je n’en ai jamais vu autant chez lui, non pas parce que je ne le souhaitais pas, mais parce que je n’en ai pas eu l’occasion. Mais à présent il y a de la lumière, et Warner se tient debout devant moi, et je suis vraiment fascinée, intriguée par sa silhouette. Malgré moi, j’observe la manière dont sa taille se rétrécit en rejoignant sa hanche et disparaît sous un morceau de tissu.

J’aimerais savoir comment il serait possible de comprendre un autre être humain sans ces barrières.

Connaître quelqu’un de manière si approfondie, si intime.

J’ai envie d’étudier les secrets cachés dans la pliure de ses coudes et les murmures dissimulés au creux de ses genoux. J’ai envie de suivre les contours de sa silhouette avec mes yeux et le bout de mes doigts. J’ai envie de tracer des rivières et des vallées en suivant la courbe de ses muscles.

Mes pensées m’offusquent.

Il y a une chaleur fébrile qui embrase le creux de mon ventre, et j’aimerais pouvoir l’ignorer. Il y a des papillons dans ma poitrine que j’aimerais pouvoir justifier. Il y a une douleur au plus profond de moi que je refuse de nommer.

Beau.

Il est si beau.

Je dois être folle.

– C’est intéressant, dit-il. Ça semble très... pertinent, je trouve. Même si ça date d’il y a bien longtemps.

– Quoi ?

Mes yeux s’arrachent à la contemplation de son corps, tandis que j’essaie désespérément d’empêcher mon imagination d’en reproduire tous les détails. Je regarde à nouveau les mots tatoués sur sa peau et me concentre, cette fois.

– Ah. Oui.

Il y a deux lignes. Des caractères de machine à écrire tout à fait en bas de son torse.

L’e n f e r e s t v i d e, et t o u s l e s d é m o n s s o n t i c i.

Oui. Intéressant. Oui. Bien sûr.

Je crois que j’ai besoin de m’allonger.

– Les livres se détruisent facilement, dit-il en rajustant son caleçon, avant de remonter la fermeture de son pantalon. Mais les mots vivront aussi longtemps que les gens pourront s’en rappeler. Les tatouages, par exemple, sont très difficiles à oublier.

(Il reboutonne sa ceinture.) Je crois que la vie a un caractère tellement éphémère aujourd’hui qu’on a besoin de graver des mots sur notre peau. Ça nous rappelle qu’on est marqués par le monde, qu’on est toujours vivants. Qu’on n’oubliera jamais.

– Qui es-tu, en fait ?

Je ne connais pas ce Warner. Je ne pourrais jamais reconnaître ce Warner-là.

Il sourit d’un air entendu. Se rassoit. Me répond :

– Personne d’autre n’aura jamais besoin de le savoir.

– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

– Je sais qui je suis. Ça me suffit amplement.

Je reste muette un moment. Je plisse le front en contemplant le sol.

– Ça doit être génial de traverser la vie en étant aussi sûr de soi.

– Tu es sûre de toi, me dit-il. Tu es obstinée et résistante. Tellement courageuse. Tellement forte. D’une beauté si cruelle. Tu pourrais conquérir le monde.

J’éclate carrément de rire, relève la tête et croise son regard.

– Je pleure trop. Et la conquête du monde ne m’intéresse pas.

– Ça, c’est un truc que je ne comprendrai jamais, dit-il en secouant la tête. T’es effrayée, c’est tout. Tu as peur de l’inconnu. Tu crains trop de décevoir les gens. Tu n’exploites pas ton potentiel, parce que tu penses qu’on attend autre chose de toi... parce que tu suis toujours les règles qu’on t’a apprises. (Il me décoche un regard dur.)

J’aimerais que tu te lâches.

– J’aimerais que tu cesses d’espérer me voir utiliser mon pouvoir pour tuer les gens.

Il hausse les épaules.

– J’ai jamais dit que tu devais le faire. Mais ça arrivera tôt ou tard ; c’est inévitable en période de guerre. Statistiquement, c’est impossible de ne pas tuer.

– Tu plaisantes, j’imagine ?

– Absolument pas.

– Tu peux toujours éviter de tuer des gens, Warner. Tu peux l’éviter en ne faisant pas la guerre.

Mais il arbore un sourire épanoui, radieux, et a l’air de s’en moquer.

– J’adore quand tu prononces mon nom, dit-il. Je ne sais même pas pourquoi.

– Warner n’est pas ton nom, je lui fais remarquer. Ton nom, c’est Aaron.

Son sourire s’élargit, s’élargit encore.

– Bon sang, j’adore ça !

– Ton nom ?

– Seulement quand tu le prononces.

– Aaron ? Ou Warner ?

Il ferme les yeux. Il penche la tête en arrière, contre le mur. Ses fossettes.

Tout à coup, je me rends parfaitement compte de ce que je suis en train de faire. Je reste assise là à papoter avec Warner comme si on avait des tas d’heures à perdre.

Comme s’il n’existait pas un monde horrible de l’autre côté de ces murs. J’ignore comment j’ai pu me laisser distraire, et je me promets que, cette fois, je ne vais pas laisser la conversation échapper à tout contrôle. Mais j’ai à peine ouvert la bouche qu’il déclare :

– Je ne vais pas te rendre ton carnet.

Ma bouche se referme.

– Je sais que tu veux le récupérer, mais j’ai bien peur de devoir le garder pour toujours.

Il le brandit, me le montre. Sourit jusqu’aux oreilles. Puis le glisse dans sa poche.

Le seul endroit où je n’oserais jamais plonger la main.

Je ne peux pas m’empêcher de lui demander :

– Pourquoi ? Pourquoi tu y tiens tant ?

Il passe un temps fou à se contenter de me regarder. À ne pas répondre à ma question, puis il dit :

– Les jours les plus sombres, on doit chercher un coin de clarté ; les jours les plus froids, on doit chercher un coin de chaleur ; les jours les plus lugubres, on doit laisser ses yeux s’émerveiller, et les jours les plus tristes, on doit garder les yeux ouverts pour laisser les larmes couler. Puis les laisser sécher. Leur donner l’occasion de dissiper la douleur pour y voir clair et y croire encore.

– Ça m’épate que tu aies tout mémorisé, dis-je dans un murmure.

Il incline de nouveau la tête contre le mur. Ferme encore les paupières, récite :

– Rien dans cette vie n’aura jamais aucun sens à mes yeux, mais je ne peux pas m’empêcher d’essayer de ramasser la monnaie en espérant qu’elle suffira à payer pour nos erreurs.

– J’ai écrit ça aussi ?

Je ne peux pas croire qu’il prononce les mêmes mots qui sont sortis de ma bouche pour s’écouler sous mes doigts et s’étaler sur une page. Je ne peux toujours pas croire qu’il connaisse désormais mes pensées intimes, les sentiments que j’ai enfermés dans mon esprit tourmenté, pour les marteler en phrases et les forger en paragraphes, des idées que j’ai épinglées avec des signes de ponctuation qui n’ont d’autre fonction que de délimiter la fin d’une pensée et le début d’une autre.

Ce garçon blond détient mes secrets dans l’écrin de ses lèvres.

– Tu as écrit beaucoup de choses, observe-t-il sans me regarder. Sur tes parents, ton enfance, tes expériences avec d’autres gens. Tu as beaucoup parlé d’espoir et de rédemption, et de ce que tu éprouverais en voyant un oiseau passer à tire-d’aile. Tu as écrit sur la douleur. Sur ce que c’est que d’avoir l’impression d’être un monstre.

D’être jugée par tout le monde, même si tu n’as pas échangé deux mots avec ces gens- là. (Il inspire profondément.) Alors j’avais presque tout le temps l’impression de me voir au fil des pages, murmure-t-il. Comme si je lisais toutes les choses que je n’ai jamais su exprimer.

Et moi, j’aimerais simplement que mon cœur se taise se taise se taise se taise.

– Chaque jour, je suis désolé, avoue-t-il, sa voix n’étant plus qu’un souffle. Désolé d’avoir cru ce que j’ai entendu sur toi. Puis de t’avoir fait du mal quand je pensais t’aider. Je ne peux pas m’excuser pour ce que je suis. Cette partie de moi est déjà achevée, anéantie. Il y a longtemps que j’ai renoncé à moi même. Mais je suis désolé de ne pas t’avoir mieux comprise. Tout ce que je t’ai fait, je l’ai fait pour t’aider à être plus forte. Je voulais que tu te serves de ta colère comme d’un outil, d’une arme qui puisse canaliser ta force intérieure ; je voulais que tu sois capable de combattre le monde. Je t’ai provoquée exprès, explique-t-il. Je t’ai poussée trop loin, trop fort ; j’ai fait des choses pour t’horrifier et t’écœurer, et tout ça exprès. Parce que c’est comme ça qu’on m’a appris à m’armer de courage contre la terreur qui sévit dans ce monde.

C’est comme ça qu’on m’a entraîné à me défendre. Et je voulais te l’enseigner. Je savais que tu détenais le potentiel en toi pour être plus puissante, tellement plus puissante. Je voyais de la grandeur en toi.

Il me regarde. Me regarde vraiment.

– Tu vas continuer à faire des choses incroyables, dit-il. Je l’ai toujours su. Je crois que je voulais simplement y participer.

Alors j’essaie. J’essaie de toutes mes forces de me rappeler toutes les raisons pour lesquelles je suis censée le détester, j’essaie de me rappeler toutes les choses horribles que je l’ai vu accomplir. Mais je suis tiraillée parce que je comprends trop bien ce que c’est que d’être tiraillé. D’agir de telle ou telle façon parce qu’on ne sait pas faire autrement. D’accomplir tel ou tel acte parce qu’on pense que c’est juste, parce qu’on ne vous a jamais dit que c’était mal.

Parce que c’est tellement dur d’être gentil envers le monde quand on n’a jamais éprouvé autre chose que de la haine.

Parce que c’est tellement dur de voir de la bonté dans le monde quand on n’a jamais connu rien d’autre que la terreur.

Et j’ai envie de lui dire quelque chose. Un truc profond, parfait, mémorable, mais il a l’air de comprendre. Il me gratifie d’un sourire étrangement hésitant, qui ne se reflète pas dans ses yeux, mais se révèle si éloquent.

Puis...

– Dis à ton équipe de se préparer au combat. À moins que ses plans aient changé, mon père va ordonner une attaque contre les civils après-demain, et ce ne sera ni plus ni moins qu’un massacre. Ce sera aussi ta seule occasion de sauver vos hommes. Ils sont en captivité quelque part dans les sous-sols du QG du Secteur 45. C’est tout ce je peux te dire, j’en ai bien peur.

– Comment tu as...

– Je sais pourquoi tu es là, mon cœur. Je ne suis pas idiot. Je sais pourquoi on te force à passer du temps avec moi.

– Mais pourquoi tu me donnes cette info aussi facilement ? Qu’est-ce qui te pousse à nous aider ?

Un battement de cils plus tard, son regard a changé si vite que je n’ai pas eu le temps de l’analyser. Même si son expression est scrupuleusement neutre, quelque chose dans l’espace qui nous sépare s’est soudain métamorphosé. L’atmosphère est électrique.

– Vas-y, dit-il en plissant les yeux. Tu dois le leur dire maintenant.

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