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– Et ton tatouage, alors ? je lui demande.

Pourquoi BRASIER ?

Son sourire s’élargit. Ses fossettes réapparaissent. Il secoue la tête en disant :

– Pourquoi pas ?

– Je ne pige pas, dis-je d’un air perplexe. C’est pour te rappeler que tu es brûlant comme la braise ?

Il sourit toujours, réprime une envie de rire.

– Une poignée de lettres ne forment pas systématiquement un mot, mon cœur.

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J’ignore à quoi je m’attendais.

Peut-être que je pensais le surprendre en train de creuser un trou dans le mur ou de comploter en vue de supprimer chaque membre du Point Oméga, ou je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais plus rien à rien, parce que je sais uniquement combattre quelqu’un en colère, une créature insolente, un monstre d’arrogance, et je ne sais pas comment agir face à ça.

Il est endormi.

Quelqu’un a apporté un matelas, un simple rectangle de qualité moyenne, fin et usé, mais c’est au moins plus confortable que de dormir à même le sol, et Warner est allongé sur ce truc avec rien d’autre sur la peau qu’un caleçon noir.

Ses vêtements sont par terre.

Son pantalon, sa chemise, son tee-shirt, ses chaussettes sont un peu humides, froissés, sans doute lavés à la main et étendus pour sécher ; sa veste est soigneusement pliée sur ses bottes, et ses gants sont posés côte à côte par-dessus.

Il n’a pas bougé d’un centimètre depuis mon arrivée dans la pièce.

Il est allongé sur le ventre, dos au mur, le bras gauche glissé sous son visage, le droit contre son torse, tout son corps parfait nu, robuste, imberbe, exhalant une légère odeur de savon. J’ignore pourquoi je ne peux pas m’empêcher de le contempler.

J’ignore pourquoi le sommeil, bizarrement, rend notre visage aussi doux et innocent, aussi paisible et vulnérable, mais j’essaie de détourner les yeux, et ça m’est impossible.

J’en oublie mon propre objectif, toutes les bonnes résolutions prises avant d’entrer ici.

Parce qu’il y a un truc chez lui... il y a toujours eu un truc chez lui qui m’a intriguée, et je ne comprends pas. J’aimerais pouvoir l’ignorer, mais je ne peux pas.

Parce que je le regarde et je me demande si, éventuellement, ça vient de moi. Peut-être que je suis vraiment naïve...

Mais je vois des nuances d’or et de vert, et une personne à qui on n’a jamais offert la possibilité d’être humain, et je me demande si je ne suis pas simplement aussi cruelle que mes propres oppresseurs si je décide que cette société est juste, que certaines personnes sont allées bien trop loin, que parfois on ne peut plus rebrousser chemin, qu’il y a des gens dans ce monde qui ne méritent pas une seconde chance, et je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas.

Je ne peux pas m’empêcher d’être en désaccord.

Je ne peux pas m’empêcher de penser que 19 ans, c’est trop jeune pour renoncer à quelqu’un, que 19 ans, c’est juste le début, c’est trop tôt pour annoncer à qui que ce soit qu’il ne représentera rien d’autre que le mal sur cette Terre.

Je ne peux m’empêcher de me demander à quoi aurait ressemblé ma vie si quelqu’un m’avait fait confiance.

Alors je recule. Je me retourne pour m’en aller.

Je le laisse dormir.

Je reste soudain plantée là.

J’entrevois mon carnet posé sur le matelas, près de la main tendue de Warner, ses doigts donnant l’impression qu’ils viennent à peine de le lâcher. C’est l’occasion idéale pour le lui reprendre, à condition d’être la plus discrète possible.

J’avance sur la pointe des pieds, trop heureuse de porter des bottines conçues pour ne faire aucun bruit. Mais plus je m’approche de son corps, plus mon attention est attirée par quelque chose sur son dos.

Une vague forme noire rectangulaire.

Je m’approche encore.

Bats des paupières.

Plisse les yeux.

Me penche.

C’est un tatouage.

Aucune image. Juste un mot. Un mot imprimé dans le haut de son dos, en plein milieu. À l’encre.

B R A S I E R

Et sa peau est lacérée de cicatrices.

Le sang me monte si vite à la tête que je commence à me sentir défaillir. J’ai la nausée. Au point que je risque vraiment, réellement de régurgiter tout le contenu de mon estomac là, maintenant. Je panique, j’ai envie de secouer quelqu’un, j’ai envie de pouvoir comprendre les émotions qui m’étranglent parce que je ne peux même pas imaginer, même pas imaginer, même pas imaginer ce qu’il a dû endurer pour porter une telle souffrance sur la peau.

Tout son dos est une carte de la douleur.

Des traces épaisses, fines, irrégulières, violentes. Telles des routes qui ne mènent nulle part. Des entailles et des sillons disparates que je ne comprends pas, des marques de torture que je n’aurais jamais soupçonnées. Ce sont les seules imperfections de son corps, des imperfections dissimulées et dissimulant leurs propres secrets.

Et je me rends compte, une fois encore, que j’ignore qui est vraiment Warner.

– Juliette ?

Je m’immobilise.

– Qu’est-ce que tu fais là ?

Ses yeux sont écarquillés, en alerte.

– Je... je suis venue te parler...

– Bon sang, lâche-t-il dans un souffle en s’écartant d’un bond. Je suis très flatté, mon cœur, mais tu aurais pu au moins me laisser le temps d’enfiler mon pantalon.

Il s’est adossé au mur, mais ne fait aucun effort pour récupérer ses vêtements. Ses yeux ne cessent de passer de moi au pantalon posé par terre, comme s’il ne savait pas trop comment faire. Il semble bien décidé à ne pas me tourner le dos.

– Tu veux bien ? me dit-il en désignant d’un signe de tête les affaires à mes pieds, tout en affectant une nonchalance qui masque mal l’appréhension qu’on lit dans son regard. Il fait frais ici.

Mais je continue de le fixer, de le scruter de haut en bas, impressionné par la perfection incroyable de son corps vu de face. Une silhouette robuste, élancée, tonique et musclée sans être massive. Il est blond sans être pâle, la peau suffisamment hâlée pour paraître sans effort en bonne santé. Le corps d’un garçon parfait.

Mais les apparences peuvent se révéler trompeuses.

Terriblement trompeuses.

Son regard est chevillé au mien, ses yeux sont des flammes d’émeraude qui ne s’éteindront pas, tandis que sa poitrine se soulève et s’abaisse tellement vite, tellement vite, tellement vite.

– Qu’est-ce qui est arrivé à ton dos ? je m’entends lui murmurer.

Je regarde son visage se décomposer. Il détourne les yeux, se passe une main sur les lèvres, le menton, le long de la nuque.

– Qui t’a blessé ? je lui demande calmement.

Je commence à retrouver cet étrange sentiment qui s’empare de moi et précède l’acte atroce que je vais commettre. Comme c’est le cas là, maintenant. Là, maintenant, je crois que je pourrais tuer quelqu’un pour ça.

– Juliette, s’il te plaît, mes vêtements...

– C’est ton père ? je lui demande d’une voix plus vibrante. Est-ce qu’il t’a fait ça...

– Aucune importance, m’interrompt-il, à présent contrarié.

– Bien sûr que si !

Il ne réplique pas.

– Ce tatouage, dis-je. Ce mot...

– Oui, dit-il d’un ton plus posé, cette fois.

Il s’éclaircit la voix.

– Je ne... Qu’est-ce qu’il veut dire ?

Warner secoue la tête, se passe une main dans les cheveux.

– C’est tiré d’un livre ?

– En quoi ça t’intéresse ? réplique-t-il en détournant à nouveau son regard.

Pourquoi tu t’intéresses subitement à ma vie ?

« Je n’en sais rien », j’ai envie de lui répondre. J’ai envie de lui dire que je n’en sais rien, mais ce n’est pas vrai.

Parce que je le sens. Je sens le cliquetis, la rotation et le grincement d’un million de clés qui ouvrent un million de portes dans ma tête. C’est comme si je m’autorisais enfin à voir ce que je pense vraiment, ce que je ressens réellement, comme si je découvrais mes propres secrets pour la première fois. Alors je scrute son regard, ses traits en quête de quelque chose que je ne peux même pas nommer. Et je comprends que je ne veux plus être son ennemie.

– C’est fini, lui dis-je. Je ne suis plus à la base militaire avec toi, cette fois. Je ne vais pas devenir ton arme, et tu ne pourras jamais me faire changer d’avis. Je crois que tu le sais, maintenant. (Je contemple le sol.) Alors pourquoi on continue à se chamailler ? Pourquoi tu essaies encore de me manipuler ? Pourquoi tu essaies toujours de m’attirer dans tes embrouilles ?

– Je ne vois absolument pas... répond-il en me regardant comme s’il n’était pas sûr que je sois bien réelle, absolument pas de quoi tu parles.

– Pourquoi tu as dit à Castle que tu pouvais me toucher ? C’était pas à toi de révéler un secret qui n’est pas le tien.

– Exact. (Il pousse un long soupir.) Bien sûr. (Il semble revenir à la réalité.)

Écoute, mon cœur, tu veux bien au moins me lancer ma veste si tu dois rester ici et me poser toutes ces questions ?

Je lui lance sa veste. Il l’attrape. Se glisse par terre. Et, plutôt que de l’enfiler, la drape sur ses cuisses. Il reprend enfin :

– Oui, j’ai dit à Castle que je pouvais te toucher. Il avait le droit de savoir.

– Ça ne le regardait pas du tout.

– Bien sûr que ça le regarde, riposte Warner. Tout le monde qu’il a créé ici, sous terre, peut se développer précisément grâce à ce type d’information. Et tu es ici, tu vis parmi eux. Il devait être au courant.

– Il n’avait pas besoin de savoir.

– Pourquoi t’en fais tout un plat ? me demande-t-il en scrutant mon regard un peu trop attentivement. Pourquoi ça t’embête à ce point que quelqu’un puisse te toucher ?

Pourquoi ça doit rester secret ?

Je lutte pour trouver les mots qui ne me viennent pas.

– Tu t’inquiètes au sujet de Kent ? Tu penses que ça le dérangerait de savoir que je peux te toucher ?

– Je ne voulais pas qu’il le découvre comme ça...

– Mais pourquoi tu y attaches de l’importance ? insiste-t-il. Tu as l’air de te soucier d’un truc qui ne change rien à ta vie privée. Ça ne changera rien à ta vie privée, répète-t-il. Si tu continues d’affirmer que tu n’éprouves rien d’autre que de la haine envers moi. Parce que c’est ce que tu as dit, non ? Que tu me détestais ?

Je m’assois par terre en face de lui. Puis je ramène mes genoux contre ma poitrine.

Me focalise sur la pierre sous mes pieds.

– Je ne te déteste pas.

Warner a l’air de ne plus respirer.

– Je crois que je te comprends parfois. Vraiment. Mais sitôt que je pense enfin te piger, tu me surprends. Et je ne sais jamais réellement qui tu es ou qui tu vas être. (Je relève la tête.) Mais je sais que je ne te déteste plus. J’ai essayé. J’ai essayé de toutes mes forces. Parce que tu as fait tellement de choses, tellement de choses atroces. À des gens innocents. À moi. Mais je te connais trop, maintenant. J’en ai trop vu. Tu es trop humain.

Ses cheveux sont d’un blond si doré. Ses yeux si verts. Sa voix est tourmentée quand il s’adresse à moi.

– Est-ce que t’es en train de me dire que tu veux devenir mon amie ?

– Je... j’en sais rien. (Cette éventualité me pétrifie, me pétrifie tellement.) Je n’y ai pas réfléchi. Je dis simplement que j’en sais rien... (J’hésite, je reprends mon souffle.)

Je ne sais plus comment te détester. Même si j’en ai envie. J’en ai vraiment envie, et je sais que je devrais, mais c’est impossible.

Il détourne son regard.

Et sourit.

Le genre de sourire qui me fait oublier comment agir, mais je bats je bats je bats des paupières, et je ne comprends rien à ce qui m’arrive. J’ignore pourquoi je n’arrive pas à convaincre mes yeux de se focaliser sur un autre truc.

Je ne comprends pas pourquoi mon cœur perd la boule.

Warner effleure mon carnet comme s’il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait.

Ses doigts se promènent sur toute la surface de la couverture une fois, deux fois, avant qu’il comprenne où sont allés mes yeux, et il s’arrête.

– C’est toi qui as écrit tout ça ? (Il effleure encore le journal.) Le moindre mot ?

J’acquiesce en silence.

– Juliette... dit-il.

Je cesse de respirer.

– Ça me plairait beaucoup. De devenir ton ami, dit-il. J’aimerais bien.

Et je ne sais pas vraiment ce qui se passe dans ma tête.

Peut-être que c’est parce que ce garçon est fracassé et que je suis assez folle pour penser que je peux le réparer. Peut-être que c’est parce que je me vois, je vois la

Juliette de 3, 4, 5, 6, 17 ans abandonnée, négligée, malmenée, maltraitée pour quelque chose qu’elle ne maîtrisait pas, et que je vois Warner sous les traits de quelqu’un exactement comme moi, quelqu’un auquel on n’a jamais donné sa chance dans la vie.

Je pense à la manière dont tout le monde le déteste d’emblée, à cette haine envers lui qui est un fait universellement établi.

Warner est épouvantable.

Ça ne fait l’objet d’aucune discussion, d’aucune réserve, d’aucune interrogation.

On a d’ores et déjà décrété qu’il s’agissait d’un être humain méprisable qui s’épanouit dans le meurtre, le pouvoir et la torture.

Mais je veux savoir. J’ai besoin de savoir. Je dois savoir.

Si c’est en réalité aussi simple.

Parce que si un jour je commets un faux pas ? Si un jour je tombe entre les mailles du filet et si personne ne veut me rattraper ? Qu’est-ce qui m’arrivera à ce moment- là ?

Alors je croise son regard. J’inspire un grand coup.

Et je m’enfuis.

Je franchis la porte en courant.

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– Il est amoureux de vous, murmure Castle d’une voix qui trahit la découverte renversante qui se fait jour en lui. (Il lâche un bref éclat de rire. Secoue la tête.) Il vous a tenue captive et a réussi à tomber amoureux de vous dans la foulée.

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– Tu es si belle quand tu rougis, me dit Warner. Mais j’aimerais vraiment que tu ne gaspilles pas ton affection pour quelqu’un qui doit quémander ton amour. (Il penche la tête vers Adam.) Comme c’est triste pour toi, lui dit-il. Ça doit être terriblement gênant !

– Espèce de salopard, riposte Adam d’un ton glacial.

– Au moins, il me reste encore ma dignité.

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– Pointe l’arme dans la bonne direction, Aaron. C’est ridicule.

Aaron.

Je manque éclater de rire au beau milieu de cette folie.

Le prénom de Warner, c’est Aaron.

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Warner est accroupi et donne à manger au chien. L’animal tressaille, son corps osseux se pelotonne dans le manteau ouvert de Warner, et ses membres grelottants tentent de se réchauffer après avoir été si longtemps frigorifiés. Le chien remue vivement la queue et recule pour regarder Warner droit dans les yeux avant de replonger illico dans la tiédeur de son caban. J’entends Warner rigoler.

Je le vois sourire.

Le genre de sourire qui le métamorphose, qui sème des étoiles dans ses yeux et donne de l’éclat à ses lèvres, et je réalise que je ne l’ai jamais vu comme ça auparavant. Je n’ai même jamais vu ses dents... si régulières, si blanches, pour ne pas dire parfaites. Une enveloppe charnelle sans aucune, aucune imperfection pour un garçon au cœur si noir, si noir. Difficile de croire qu’il y a du sang sur les mains de celui que je contemple. Il paraît doux et vulnérable... tellement humain. Ses yeux sont tout plissés à force de sourire jusqu’aux oreilles, et ses joues sont rosies par le froid.

Il a des fossettes.

C’est sans conteste l’une des plus belles images que j’aie jamais vues.

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La solitude est une chose bien étrange.

Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s’assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s’enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n’entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu’elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s’installe dans votre cœur, s’allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C’est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.

Vous vous réveillez le matin et vous vous demandez qui vous êtes.

Vous n’arrivez pas à vous endormir le soir et tremblez comme une feuille.

Vous doutez vous doutez vous doutez.

je dois je ne dois pas je devrais pourquoi je ne vais pas

Et même quand vous êtes prêt à lâcher prise. Quand vous êtes prêt à vous libérer.

Quand vous êtes prêt à devenir quelqu’un de nouveau. La solitude est une vieille amie debout à votre côté dans le miroir ; elle vous regarde droit dans les yeux, vous met au défi de mener votre vie sans elle. Vous ne pouvez pas trouver les mots pour lutter contre vous-même, lutter contre les mots qui hurlent que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous ne le serez jamais vraiment, jamais vraiment.

La solitude est une compagne cruelle, maudite.

Parfois, elle ne veut simplement pas vous abandonner.

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La vérité me rappelle douloureusement pourquoi je préfère vivre dans les mensonges.

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- Tuer. Ou me faire tuer.

- Non. C'est pas forcément comme ça que ça fonctionne.

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L'enfer est vie, est tous les démons sont ici

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