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C’est le genre de baiser qui vous pousse à réaliser que l’oxygène est surfait.

Et je sais que je ne devrais pas faire ça. Je sais que c’est sans doute stupide et irresponsable après tout ce qu’on vient d’apprendre, mais il faudrait qu’on me tire dessus pour me forcer à vouloir arrêter.

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"Rien dans cette vie n'aura jamais aucun sens à mes yeux, mais je ne peux m'empêcher d'essayer de ramasser la monnaie en espérant qu'elle suffira à payer pour nos erreurs."

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"J'ai dix-sept ans à rattraper, et je veux éprouver toutes les sensations. Ça ne m'intéresse pas d'attendre et de risque de m'interroger sur le pourquoi du comment et d'avoir d'énormes regrets. Je veux goûter à tout parce que j'ai peur de me réveiller en découvrant que le phénomène est passé, que la date d'expiration est arrivée, que ma chance est venue, repartie, et ne reviendra jamais."

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« – Je ne vais pas te rendre ton carnet.

Ma bouche se referme.

– Je sais que tu veux le récupérer, mais j’ai bien peur de devoir le garder pour toujours.

Il le brandit, me le montre. Sourit jusqu’aux oreilles. Puis le glisse dans sa poche. Le seul endroit où je n’oserais jamais plonger la main.

Je ne peux pas m’empêcher de lui demander :

– Pourquoi ? Pourquoi tu y tiens tant ?

Il passe un temps fou à se contenter de me regarder. À ne pas répondre à ma question, puis il dit :

– Les jours les plus sombres, on doit chercher un coin de clarté ; les jours les plus froids, on doit chercher un coin de chaleur ; les jours les plus lugubres, on doit laisser ses yeux s’émerveiller, et les jours les plus tristes, on doit garder les yeux ouverts pour laisser les larmes couler. Puis les laisser sécher. Leur donner l’occasion de dissiper la douleur pour y voir clair et y croire encore.

– Ça m’épate que tu aies tout mémorisé, dis-je dans un murmure.

Il incline de nouveau la tête contre le mur.

Tahereh Mafi. « Ne m'échappe pas. »

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"Les synonymes se connaissent comme de vieux collègues, comme des amis qui ont voyagé ensemble. Ils échangent des anecdotes, évoquent leurs origines et oublient que, bien qu'étant semblables, ils sont totalement différents; et que même s'ils partagent certains attributs, l'un de pourra jamais être l'autre. Parce qu'une nuit paisible n'est pas la même qu'une nuit silencieuse, un homme solide n'est pas le même qu'un homme stable, et une lumière vive n'est pas la même qu'un lumière éclatante, parce que la manière dont ces mots s'insèrent dans une phrase change tout."

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On n’a absolument rien à faire pour mourir.

On peut passer notre vie caché dans un placard sous l’escalier, et elle nous trouvera quand même. La mort apparaîtra vêtue d’une cape invisible et nous chassera d’un coup de baguette magique, au moment où on s’y attendra le moins. Elle effacera toute trace de notre existence sur cette Terre et effectuera tout ce travail gratis. Elle ne demandera rien en échange. Elle tirera sa révérence à nos obsèques et acceptera l’éloge de ses bons et loyaux services, puis disparaîtra.

Vivre, en revanche, c’est un peu plus compliqué. Il existe une chose qu’on doit toujours faire.

Respirer.

Inspirer et expirer, chaque jour, chaque heure, minute et seconde, on doit le faire, qu’on en ait envie ou pas. Même quand on prévoit d’étouffer nos espoirs et nos rêves, on respire quand même. Même quand on dépérit et qu’on vend notre dignité à l’homme au coin de la rue, on respire. On respire quand on a tort, on respire quand on a raison, on respire même quand on glisse de la corniche vers une fin prématurée. Impossible de faire autrement.

Alors, je respire.

Je compte toutes les marches que j’ai gravies vers la corde suspendue au plafond de mon existence, et je compte le nombre de fois où j’ai été stupide, et je me retrouve à court de chiffres.

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Ce serait si simple de paralyser le monde autour de moi. D’aspirer toute sa force vitale et de le laisser mort dans la rue, uniquement parce que quelqu’un m’a dit que je devais le faire. Parce que quelqu’un a pointé l’index en disant : « Ce sont eux, les méchants. Ces types, là-bas. Tue-les, on te dit. Tue-les parce que tu nous fais confiance. Tue-les parce que tu combats dans le bon camp. Tue-les parce qu’ils sont mauvais et que nous sommes bons. Tue-les parce qu’on te dit de le faire. Parce que certaines personnes sont si bêtes qu’elles pensent en fait qu’il existe d’épaisses lignes fluo qui séparent le bien du mal. Parce que c’est facile d’établir ce genre de distinction et de se coucher le soir avec la conscience tranquille. Parce que c’est OK. »

C’est OK de tuer un homme si quelque d’autre le juge inapte à vivre.

Ce que j’ai vraiment envie de dire, c’est : « Qui êtes-vous, bon sang, qui êtes-vous pour décider qui doit mourir ? Qui êtes-vous pour décider de qui devra être tué ? Qui êtes-vous pour me dire quel père je devrai assassiner, et quel enfant je devrai rendre orphelin, et quelle mère devra être privée de son fils, quel frère devra être privé de sa sœur, quelle grand-mère devra passer le restant de ses jours à pleurer aux premières lueurs du matin parce que le corps de son petit-fils aura été enterré avant le sien ?

Ce que j’ai vraiment envie de dire, c’est : « Vous vous prenez pour qui, bon sang, quand vous me dites que c’est génial de pouvoir tuer une chose vivante, que c’est intéressant de pouvoir prendre au piège un autre être humain, que c’est juste de choisir une victime simplement parce que je suis capable de tuer sans arme.

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Nous sommes synonymes, mais différents.

Les synonymes se connaissent comme de vieux collègues, comme des amis qui ont voyagé ensemble. Ils échangent des anecdotes, évoquent leurs origines et oublient que, bien qu’étant semblables, ils sont totalement différents ; et que même s’ils partagent certains attributs, l’un ne pourra jamais être l’autre. Parce qu’une nuit paisible n’est pas la même qu’une nuit silencieuse, un homme solide n’est pas le même qu’un homme stable, et une lumière vive n’est pas la même qu’une lumière éclatante, parce que la manière dont ces mots s’insèrent dans une phrase change tout.

Ils ne sont pas identiques.

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C’est alors que j’ai demandé à la Terre de s’ouvrir ; j’ai dit : « Terre, s’il te plaît, ouvre-toi, parce que j’adorerais plonger dans une rivière de magma et mourir, juste un petit peu. » Mais la Terre n’a pas pu m’entendre parce que Castle parlait encore.

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« - Je ne te déteste pas.

Warner a l'air de ne plus respirer.

- Je crois que je te comprends parfois. Vraiment. Mais sitôt que je pense enfin te piger, tu me surprends. Et je ne sais jamais réellement qui tu es ou qui tu vas être. (Je relève la tête.) Mais je sais que je ne te déteste plus. J'ai essayé. J'ai essayé de toute mes forces. Parce que tu as fait tellement de choses, tellement de choses atroces. À des gens innocents. À moi. Mais je te connais trop, maintenant. J'en ai trop vu. Tu es trop humain. »

P.311

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