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- Le rire, c'est la vie, dis-je dans un haussement d'épaules qui se voudrait désinvolte. Jusqu'ici, je n'étais pas vraiment en vie.

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Ce n'est plus un petit garçon. Il n'a plus peur. C'est un soldat. Mais il n'est pas si différent. Il possède toujours les yeux bleus les plus surprenants que j'aie jamais vus. Sombres, profonds et ardents. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblerait le monde, vu au travers d'aussi sublimes lentilles. Je me demandais si la couleur de nos yeux signifiait que l'on voyait le monde autrement. S'il en résultait que le monde nous voyait autrement.

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Les gouttes de pluie, c'est la seule chose qui me rappelle que les nuages ont un cœur qui palpite. Comme moi.

Je me suis toujours posé des questions sur les gouttes de pluie.

Je me demande comment elles tombent en trébuchant les unes sur les autres, en se brisant les jambes [...] quand elles dégringolent du ciel vers une fin incertaine, qu'elles se fracassent quand elles chutent.

[...]

Je suis une goutte de pluie.

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Chapitre 1 :Je suis enfermée depuis 264 jours.

Je n'ai rien d'autre qu'un petit carnet, un stylo cassé et les chiffres dans ma tête pour me tenir compagnie. 1 fenêtre. 4 murs. 13 mètres carrés. 26 lettres d'un alphabet, que je n'ai pas prononcées depuis 264 jour d'isolement. 6 336 heures écoulées depuis que j'ai touché un autre être humain.

-Tu vas avoir quelqu'un pour partager ta chambre, m'ont-ils dit.

- Pour ta bonne conduite, m'ont-ils dit.

-Fini l'isolement, m'ont-ils dit.

Ce sont les sous-fifres du Rétablissement. LA résolution qui était censée aider notre société moribonde. Les mêmes qui m'ont arrachée à mes parents et enfermée dans un asile pour un truc que je ne contrôle pas. Tout le monde se fiche de savoir que c'était un accident. Que j'avais pas l'intention de le faire. Que j'ignorais ce dont j'étais capable...

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Pourquoi tu ne te suicides pas, tout simplement ? m’a demandé un jour quelqu’un à l’école.

Je pense que c’était le genre de question qui se voulait cruelle, mais aussi la première fois que j’envisageais cette possibilité. Je n’ai pas su quoi répondre. Peut-être que j’étais folle d’y réfléchir, mais j’espérais depuis toujours qu’en étant une brave petite fille, en faisant tout comme il fallait, en disant ce que je devais dire ou en ne disant rien du tout… Bref, je pensais que mes parents changeraient d’avis. Je pensais qu’ils écouteraient enfin quand je tenterais de parler. Je pensais qu’ils me donneraient ma chance. Je pensais qu’ils finiraient pas m’aimer.

J’ai toujours nourri ce stupide espoir.

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- Tu crois pouvoir comparer ma... ma maladie...à ta folie...

- Maladie? réplique t-il en s’avançant d'un bond, comme en proie à une ardeur soudaine. (je lutte pour tenir bon.) Tu possède un don! une faculté extraordinaire que tu ne te donne pas la peine de comprendre! ton potentiel...

- Je n'ai aucun potentiel!

- Tu te trompe, lâche t-il avec un regard noir.

Je ne vois pas comment décrire autrement. Je pourrais presque affirmé qu'il me déteste à cet instant précis. Il me déteste parce que je me déteste.

- C'est toi l'assassin, après tout. Alors tu dois avoir raison.

Son sourire s'entrelace de dynamite.

- Va te coucher

- Va au diable

Il contracte la mâchoire. Rejoint la porte.

-J'y travail.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Mon univers est un réseau d'entrelacs de mots, de membres liés à des membres, d'os à des muscles, de pensées et d'images enchevêtrées.Je suis constituée de lettres, un personnage crée par des phrases, un produit de l'imagination forgé par la lecture de romans

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La lune est une compagne fidèle.

Elle ne te quitte jamais.

Elle veille, tenace, connaît nos parts d'ombre et de lumière, change au gré de nos humeurs.Chaque jour, elle offre une version differente d'elle-même. Tantôt faible et blême, tantôt forte et resplendissante. La lune sait ce que c'est que d'être humaine.

Incertaine. Seule. Grêlée d'imperfection.

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Je suis enfermée depuis 264 jours.

Je n’ai rien d’autre qu’un petit carnet, un stylo cassé et les chiffres dans ma tête pour me tenir compagnie. 1 fenêtre. 4 murs. 13 mètres carrés. 26 lettres d’un alphabet, que je n’ai pas prononcées depuis 264 jours d’isolement.

6 336 heures écoulées depuis que j’ai touché un autre être humain.

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Je papillonne des paupières dans la lumière du jour et découvre deux grands yeux bleus écarquillés sur le visage d'un gosse de dix ans.

-Comment ça se fait que tu peux le toucher,lui?

James se tient debout au-dessus de nous, les bras croisés, et je retrouve le gamin un peu têtu de la veille. Sa frayeur a disparu et ses larmes ne menacent plus de couler. Comme si rien ne s'était passé cette nuit.

-Ben alors?

Son impatience me surprend.

D'un bond, je m'éloigne si vite du torse d'Adam que ça le réveil. Un peu.

Il tend la main vers moi.

-Juliette... ?

-Tu touches une fille!

Adam se redresse si vite qu'il s'emmêle dans les draps et retombe sur les coudes.

- Bon sang, James...

-T'as dormi tout près d'une fille!

Adam ouvre et ferme la bouche plusieurs fois. Il mous regarde, som frère et moi, à tour de rôle. Ferme les yeux et fini par soupirer. Se passe une main dans sa tignasse du matin.

- Je ne sais pas trop quoi ce que tu veux que je te dise.

- Je croiais que t'avais dit qu'elle ne pouvait toucher personne, réplique James qui me lance un regard méfiant.

-C'est vrai.

-Sauf toi?

-Exact. Sauf moi.

Et Warner.

-Exact

-Elle ne peux toucher personne sauf toi.

Et Warner

- Exact

- Mouais, ça ma l'air drôlememt commode, rétorque James en plissant les yeux.

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