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- Votre attention, Secteur 45, dis-je d'une voix rauque et vibrante qui me vrille l'oreille. Le Commandant suprême du Rétablissement est mort. La capital s'est rendue. La guerre est finie.

je tremble tellement que mon doigt glisse sur le bouton, alors que j'essaye de le gardé appuyé.

- Je répète, le Commandant suprême du Rétablissement est mort. La capital s'est rendue. La guerre est finie.

Termine, je me dis.

Il faut conclure maintenant.

- Je suis Juliette Ferrars, et je dirigerai cette nation. Je défie quiconque tenterait de s'opposer à moi.

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Les paroles sont comme des graines, je pense, qu'on sème dans notre cœur à notre plus jeune âge.

Elles prennent racine en nous à mesure qu'on vieillit, s'installent au plus profond de notre âme. Les bonnes paroles poussent à merveille. Elles fleurissent et élisent domicile dans notre cœur. Elles grandissent en tronc et s'enroulent fermement autour de notre colonne vertébrale, nous stabilisent quand on se sent très fragiles, nous aident à tenir debout quand on manque le plus d'assurance. Mais les mauvaises paroles poussent mal. Elles infestent notre corps et y pourrissent, jusqu'à ce qu'il soit vidé de sa substance pour n'abriter que les intérêts d'autrui et non plus les nôtres. On est forcé de manger les fruits que ces plantes ont portés et on devient l'otage des branches qui se développent et enlacent notre cou pour nous étouffer, nous étrangler à mort, une parole après l'autre.

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-Tu veux bien me dire d'où proviennent tes cicatrices ? je murmure, incapable de croiser sont regard.

Aucune émotion dans ses yeux. Son visage est entièrement neutre. Il s'éclaircit la voix.

-C'était mon cadeau d'anniversaire, explique Warner. Chaque année depuis l'âge de cinq ans. Jusqu’à ce que j'en ai dix-huit. Il n'a pas recommencé pour mon dix-neuvième anniversaire.

L'épouvante me pétrifie.

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Je songe alors que les paroles sont des créatures imprévisibles.

Aucun pistolet, aucune épée, aucune armée, aucun souverain n'auront jamais plus de pouvoir qu'une simple phrase. Les épées peuvent blesser et tuer, mais les mots vous poignardent et s'enfoncent dans la plaie, s'incrustent dans votre corps pour devenir des cadavres qu'on trimballera avec vous plus tard, tout en essayant de creuser et d'arracher leur squelette qui se cramponne à votre chair.

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Kenji se met à pouffer.

– C’est parce que t’es pas fragile. Au pire, c’est de toi que les gens ont plutôt besoin de se protéger. T’es une bête monstrueuse, en fait.

Puis il s’empresse d’ajouter :

– Enfin… une bête toute mignonne. Un petit monstre qui déchire tout, fracasse la terre et aspire l’énergie vitale des gens.

– Charmant.

– À ton service.

– Trop aimable.

– Alors, c’est ça ? Tu l’aimes juste pour sa personnalité, hein ?

– Quoi ?

– Tout ça, dit Kenji en agitant la main, n’a rien à voir avec le fait qu’il soit sexy et je sais pas quoi, et qu’il puisse te toucher tout le temps ?

– Tu trouves Warner sexy ?

– C’est pas ce que j’ai dit.

J’éclate de rire.

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"-Tu as raison, je lui murmure.

Il détourne le regard.

-Tu as commis pas mal d'erreurs. Tu as tout fait de travers.

Il se passe une main tout le long de son visage.

-Mais il n'est pas trop tard pour réparer tout ça... Tu en es capable.

-Je t'en pris...

-Il n'est pas trop tard...

-Arrête de me répéter ça! Explose-t-il. Tu ne me connais pas. Tu ne sais pas ce que j'ai fais ou ce que j'aurais besoin de faire pour tout remettre d'aplomb...

-Enfin, ça n'a pas d'importance... Tu peux maintenant choisir d'agir différemment...

-Je croyais que tu n'allais pas essayer de me changer!

-Je ne cherche pas à te changer, dis-je en baissant la voix. J'essaye juste de te dire que ta vie n'est pas finie. Tu n'es pas forcé d'être celui que tu as été. Tu peux faire des choix différents à présent. Tu peux être heureux...

-Juliette.

Le ton est acerbe. Ses yeux, d'un vert si intense.

Je m'arrête.

J'observe à la dérobée ses mains tremblantes ; il serre les poings.

-Va-t'en, dit-il calmement. Je ne veux pas que tu restes là maintenant.

-Alors, pourquoi tu m'as ramenée ici avec toi? Je lui rétorque, en colère. Si tu ne veux même pas me voir...

-Mais pourquoi ne comprends-tu pas?

Il me regarde, et ses yeux trahissent un tel chagrin et une telle désolation que j'en ai le souffle coupé.

À mon tour d'avoir les mains qui tremblent.

-Je ne comprends pas quoi...?

-Que je t'aime.

Il s'effondre.

Sa voix. Son dos. Ses genoux. Son visage.

Il s'effondre.

Il doit se rattraper au bord de son bureau. Il ne peut pas me regarder en face.

-Je t'aime, répète-t-il, paroles dures et tendres à la fois. Je t'aime, et ça ne suffit pas. Je pensais que ça suffirait et je me trompais. Je pensais pouvoir me battre pour toi et je me trompais. Parce que je ne peux pas. Je ne peux plus t'affronter..."

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"C'est un baiser profond, incroyable.

Un baiser qui incite les étoiles à grimper dans le ciel et à illuminer l'univers. Un baiser qui dure des siècles et un battement de coeur. Ses mains entourent mes joues et il recule un peu pour me regarder dans les yeux et sa poitrine se soulève et il dit " Je pense que mon coeur va exploser...", et j'aimerais, plus que tout savoir comment immortaliser ces moments pour les revivre à jamais.

Parce que celui-ci vaut tout l'or du monde "

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Une pensée de Juliette:

"Les paroles sont comme des graines, je pense, qu'on sème dans notre cœur à notre plus jeune âge. Elles prennent racine en nous à mesure qu'on vieillit, s'installent au plus profond de notre âme. Les bonnes paroles poussent à merveille. Elles grandissent en tronc et s'enroulent fermement autour de notre colonne vertébrale, nous stabilisent quand on se sent très fragiles, nous aident à tenir debout quand on manque le plus d'assurance. Mais les mauvaises paroles poussent mal. Elles infestent notre corps et y pourrissent, jusqu'à ce qu'il soit vidé de sa substance pour n'abriter que les intérêts d'autrui et non plus les nôtres. On est forcé de manger les fruits que ces plantes ont portés et on devient l'otage des branches qui se développent et enlacent notre cou pour nous étouffer, nous étrangler à mort, une paroles après l'autre."

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Chapitre 39

Juliette et Kenji

-Et merde, Kenji! je m'exclame en levant les bras, exaspérée, sans réaliser ce que j'ai fait jusqu'à ce que j’entende un fracas.

Je me tourne en direction du bruit. Je me suis débrouillée pour renverser toute une rangée de poids libres. À l'autre bout de la salle.

Je suis une vraie catastrophe ambulante.

-J'ai besoin de décompresser, dis-je en tentant d'adoucir ma voix. Je reviendrai te raser la tête pendant que tu dors.

Kenji a l'air sincèrement épouvanté, pour la première fois.

-Tu ferais quand même pas ça?

Je me dirige vers le mur d'en face. Presse le bouton de l'ascenseur.

-T'as le sommeil lourd, non?

-C'est pas marrant, J. Pas marrant du tout...

Ding! Les portes s'ouvrent. J'entre dans la cabine.

-Bonne nuit, Kenji.

Je l'entends encore brailler quand les portes se referment.

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- Il est amoureux e moi, dis-je dans un murmure. Je ne l'ai jamais admis à voix haute, même toute seule. J'espérais pouvoir l'ignorer, je pense. Le cacher. Attendre que ça se passe, de sorte qu'Adam ne l'aurait jamais découvert.

-Il est...attends... Quoi?

Je prends une profonde inspiration. D'un seul coup, je me sens vidée.

- S'il te plaît, dis-moi que c'est une blague...

Je secoue la tête, en oubliant une fois de plus qu'il ne peut pas me voir.

- Waouh...

- Kenji, je...

- C'est tellement tordu. Parce que j'ai toujours pris Warner pour un cinglé, tu sais ? réplique-t-il dans un éclat de rire. Mais maintenant, j'ai plus aucun doute !

J'écarquille les yeux et me mets à glousser, moi aussi. Puis je donne un coup...violent...sue cette épaule invisible.

Kenji s'esclaffe, mi-amusé mi-éberlué. Il reprend son souffle.

-Alors, attends...Comment tu sais qu'il est amoureux de toi?

- Comment ça ?

- Genre...il t'a donné rencard ou un truc comme ça? Il t'a offert des chocolats et écrit un joli poème bien merdique? Warner, c'est pas franchement le mec sentimental, si tu vois ce que je veux dire.

- Oh...Non, rien de tout ça.

- Quoi alors?

- Il...me l'a dit, c'est tout.

Kenji s'arrête de marcher si brusquement que je manque dégringoler.

- J'en crois pas un mot, dit-il.

Je ne sais pas quoi lui répliquer.

- Il t'a vraiment déclaré sa flamme? Comme ça, devant toi? Genre...droit dans les yeux?

- Oui.

- Alors...alors...alors, attends...Il t'annonce comme ça qu'il t'aime...et toi t'as dit...quoi? demande Kenji, abasourdi. "Merci"?

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