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« La revanche ne m'a jamais paru si douce. »

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-Je suis sûr que ce n'est pas grave, me rassure Kenji. Il a dû être retardé par un de ses trucs à lui. Il doit commander ou capitainer, enfin...tu vois.

-Capitainer, c'est pas un verbe.

-Ah bon, je croyais. Il y a toutes les lettres qu'il faut, pourtant.

Je suis trop nerveuse pour blaguer là maintenant.

Kenji soupire. Je l'entends taper des pieds pour se réchauffer.

-Il va venir.

-Je ne me sens pas bien, Kenji.

-Moi pareil, je crève de faim.

-Warner ne serait pas en retard. ça ne lui ressemble pas.

-Qu'est-ce que tu en sais? me rétorque Kenji. Tu le connais depuis combien de temps, au juste? Cinq mois? Et tu penses le connaître si bien que ça? Peut-être qu'il est dans un club de jazz clandestin où il chante a capella avec un gilet à paillettes et trouve ça trop cool de faire des claquettes.

-Warner ne porterait pas un gilet à paillettes.

-Mais tu penses qu'il serait fan de claquettes.

-Kenji, je t'adore, sincèrement, mais là, maintenant, je suis trop angoissée...à en avoir la nausée. Et plus tu parles, plus j'ai envie de te tuer.

-Ne me dis pas des trucs aussi sexy, J.

p 290

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-Je croyais que t'aimais pas parler de tes sentiments, je le taquine, histoire de détendre l'atmosphère.

Il ne mord pas à l'hameçon.

-ça devient trop lourd à porter quelques fois, avoue-t-il en détournant les yeux. Trop lourd. Même pour moi. Et il y a des jours où j'ai pas envie de rigoler. J'ai pas envie de faire le con. J'ai pas envie de m'intéresser à quoi que ce soit. Il y a des jours où j'ai juste envie de coller mon cul par terre et de chialer. Toute la journée. C'est carrément dingue, non? me demande-t-il sans croiser mon regard, alors que ses mains ont cessé de triturer le tapis du sol.

Je cligne des yeux pour retenir mes larmes.

-Non, je lui réponds. Non, c'est pas dingue du tout.

Il fixe le sol.

-A force de traîner avec toi, ça m'a rendu bizarre, J. Ces jours-ci, j'arrête pas de brasser dans ma tête tous les sentiments que j'éprouve. Merci.

Je m'approche de lui et l'étreins en le serrant à la taille, et il réagit aussitôt en m'enveloppant de ses bras. J'ai le visage sur sa poitrine et j'entends son coeur battre la chamade. Il a encore si mal en ce moment même, alors que je ne cesse de l'oublier. Faut que j'arrête d'oublier ça.

Je me cramponne à lui et j'aimerais tant apaiser son chagrin. J'aimerais prendre tout le fardeau de sa peine et le faire mien.

-C'est bizarre, non? dit-il.

-Quoi donc?

-Imagine que si on était tout nus, là maintenant, ben je serais mort.

-La ferme! dis-je en gloussant.

p214

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-' tain si je le savais !

-J'ai pas envie de me lancer sans toi, dis-je dans un murmure.

-Qui dit que tu ferais quoi que ce soit sans moi ?

Je reiens mon souffle. Je le dévisage.

-Ben quoi ? Ça t'étonne ?

Tu vas te battre à mon côté ? Je lui demande, haletante.

tu va lutter avec moi ? Même si c'est avec Warner ?

Kenji sourit. Regarde le ciel.

-Et comment !

-Sérieux ?

-Je suis la pour toi princesse. C'est à ça que servent les amis.

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Spoiler(cliquez pour révéler)« Warner pose son front contre le mien.

– Il n’y a rien à craindre. Aucun souci à se faire. Aucun regret à avoir dans ce monde de transition, dit-il d’une voix douce.

Je recule, une question dans les yeux.

– C’est ma seule manière d’exister, enchaîne-t-il. Dans un monde où il y a tant à regretter et si peu à prendre ? Besoin de rien. Aucun scrupule. Insensible et redoutable, telle est ma devise…

Je me noie dans ses yeux pendant ce qui semble durer une éternité. Il se penche vers mon oreille. Baisse la voix.

– Embrase-moi, mon cœur. Embrase-moi. »

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Je murmure :

-Il s'est mis dans tous ses états, parce que je l'ai contredit en affirmant que tu n'étais pas cinglé. Et il m'a accusée... d'être amoureuse de toi.

Warner exhale un bref soupir. Sa main effleure l'encadrement de la porte.

Mon cœur bat à tout rompre.

Warner ne quitte plus le mur des yeux.

- Et tu l'as traité d'imbécile...

Je reprends mon souffle.

- Non.

Warner se tourne à moitié. Je vois son profil, sa poitrine qui se soulève et s'abaisse par à-coups. Il fixe la porte, et c'est manifestement au prix d'un gros effort qu'il reprend la parole.

- Alors, tu lui as dit qu'il était cinglé. Qu'il avait forcément perdu la boule pour déclarer un truc pareil...

- Non.

- Non ?... répète Warner.

J'essaye de ne pas bouger.

Warner reprend son souffle comme il peut.

- Tu lui as dit quoi, alors ? demande-t-il d'une voix étranglée.

Sept secondes meurent entre nous.

- Rien...

Warner est figé.

Je ne respire plus.

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(Juliette et Warner dans le bureau de celui-ci:)

(Juliette)- Je t'aime. Je t'aime et je te désir, et je te désirais avant. J'avais tellement envie de toi, et c'est toujours le cas, je te veux là, maintenant...

Stop.

Le temps s'arrête.

Le monde s'arrête.

Tout s'arrête pour l'instant, il traverse la pièce et me prend dans ses bras et me plaque contre le mur et je tourbillonne et je ne bouge plus, mais je suis vivante, tellement vivante, je déborde de vie, et il m'embrasse.

profondément, désespérant. Ses mains entourent ma taille et il respire si fort, et il me soulève dans ses bras, et mes jambes s'enroulent autour de ses hanches et il m'embrasse le cou, la gorge, et il me dépose sur le bord de la table de conférence.

Il a une main sous ma nuque, l'autre sous mon tee-shirt et ses doigts parcourent mon dos, et tout à coup sa cuisse s'insinue entre mes jambes et sa main se glisse derrière mon genou, puis plus haut, et il m'attire plus près, et quand il cesse de m'embrasser je respire si vite, la tête me tourne comme j'essaye de m'accrocher à lui.

-Lève les bras, halète-t-il.

J'obéis.

Il retrousse mon tee-shirt. Le fait passer par-dessus ma tête. Le jette par terre.

-Allonge-toi, me dit-il le souffle court, tout en m'aidant à m'étendre sur la table, tandis que ses mains coulent le long de mon dos, de mes reins, sous mes fesses.

Il déboutonne mon jean. Baisse la fermeture. Me demande:

-Soulève tes hanches pour moi, mon cœur.

Et il glisse en même temps ses doigts autour de la tailles de mon jean et de ma culotte. Et m'enlève les deux.

Je suis haletante. Je suis allongée sur sa table, uniquement vêtue de mon soutien-gorge.

Puis celui-ci disparaît aussi.

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Je me tourne en direction du bruit. Je me suis débrouillé pour renverser toute une rangée de poids libre. À l'autre bout de la salle.

Je suis une vrai catastrophe ambulante.

-J'ai besoin de décompresser, dis-je en tentant d'adoucir ma voix. Je reviendrai te raser la tête pendant que tu dort.

kenji a l'air sincèrement épouvanté, pour la première fois.

-Tu ferais quand même pas sa ?

Je me dirige vers le d'en face. Presse le bouton de l'ascensseur.

-t'as le sommeil lourd non ?

-C'est pas marrant , J. Pas marrant du tout ...

-Bonne nuit Kenji.

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Du bout des doigts, j'effleure ses lèvres.

- Il y a des tas de secrets là-dedans. Je veux tous les connaître.

Il essaye de mordiller mon doigt.

Je le retire aussitôt.

- Comment se fait-il que tu sentes aussi bon ? demande-t-il, toujours en souriant et en éludant ma question.

Il se penche à nouveau, dépose des baisers légers sur mes joues, sur mon menton. Ca me rend folle.

- Je te vole tes savonnettes.

Il hausses les sourcils.

- Désolée, je souffle en me sentant rougir.

- Tu n'as pas à t'excuser, dit-il d'un ton subitement grave. Tout ce qui m'appartient est à toi. Tout.

Je suis prise de court, tellement touchée par la sincérité de sa voix.

- Vraiment ? Parce que j'adore ces savonnettes.

Il sourit à belle dents, le regard espiègle.

- Quoi ?

Il secoue la tête. S'écarte. Quitte le lit.

- Aaron...

- Je reviens.

Je le regarde entrer dans la salle de bains. J'entends l'eau couler dans la baignoire.

Mon cœur s'affole.

Il revient dans la chambre et je m'accroche aux draps, en protestant déjà car je crois deviner ce qu'il a en tête.

Il tire sur les couvertures. Se penche en me regardant.

- Lâche ca, s'il te plaît.

- Non.

- Pourquoi ?

- Qu'Est-ce que tu vas faire ? je lui demande.

- Rien.

- Menteur!

- Tu n'as rien à craindre, mon cœur, réplique-t-il les yeux taquins. Ne sois pas gênée.

- Il fais trop clair ici. Eteins la lumière.

Il éclate de rire. Arrache les couvertures.

J'étouffe un hurlement.

- Aaron...

- Tu es parfaite, dit-il. Chaque partie de ton corps. Parfaite. Tu n'as pas à te cacher.

- Je retire ce que j'ai dit !

Je panique, un oreiller contre moi.

- Je ne veux pas de tes savonnettes... Je retire ce que ...

Mais il m'arrache l'oreiller des bras, me soulève dans les siens et m'emporte dans la salle de bain.

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Ce chapitre est incontestablement, le plus triste du livre.

Mais cette dame n'est pas là. Et l'infirmière non plus.

Les machines sont coupées.

Les lumières éteintes.

Le lit est vide.

Warner s'est écroulé dans le coin.

Spoiler(cliquez pour révéler)]Il est recroquevillé, les genoux contre la poitrine, les bras autour de ses jambes, la tête enfouie dans ses bras. Et il tremble. De tout son corps.

Je ne l'ai jamais, jamais vu sous les traits d'un enfant auparavant. Jamais, pas une seule fois depuis que je le connais. Mais en cet instant précis, il à l'air d'un petit garçon. Effrayé. Vulnérable. Seul au monde.

Je ne mets pas longtemps à comprendre pourquoi. Je tombe à genoux devant lui. Je sais qu'il doit sentir ma présence, mais j'ignore s'il souhaite me voir là maintenant. J'ignore comment il va réagir si je tends la main.

Mais il faut que j'essaye.

J'effleure ses bras, tout doucement. Je passe la main le long de son dos, sur ses épaules. Puis j'ose l'envelopper de mes bras, jusqu'à ce qu'il se disloque, se déplie sous mes yeux.

Il redresse la tête.

Ses yeux sont ourlés de rouge et d'une nuance de vert saisissante, stupéfiante, qui scintille d'une émotion à peine retenue. Son visage évoque un chagrin infini.

Je peux tout juste respirer.

Un séisme frappe mon cœur et le fend en plein milieu. Et je me dis qu'il y a là en Warner une douleur bien trop immense pour une seule personne. J'essaye de l'étreindre plus fort, mais il enroule ses bras autour de mes hanches, tandis que sa tête tombe sur mes genoux. D'instinct, je me recroqueville sur lui et fais barrage de mon corps.

Je pose la joue sur son front. J'embrasse ses tempes.

Et il s'effondre.

Saisi de violents tremblements, il se brise, s'étrangle, parcouru d'un million de spasmes qui l'étouffent et que je tente avec peine de contenir.

Et je me promets alors, à cet instant précis, que je le tiendrai toujours dans les bras jusqu'à ce que disparaissent toute cette douleur et cette torture, jusqu'à ce qu'on lui offre l'occasion de mener le genre de vie où personne ne pourra plus jamais le blesser aussi profondément.

Et nous sommes deux guillemets inversés, sens dessus dessous, accrochés l'un à l'autre à la fin de cette phrase, de cette condamnation à perpétuité. Piégés par des vies que nous n'avons pas choisies.

Il est temps de briser nos chaines.

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