Ajouter un extrait
Liste des extraits
- Meena, répondit-il, et toute trace d'amusement avait déserté ses intonations. Qu'entendiez-vous en disant que je n'étais plus moi-même ?
Il avait eu des difficultés à formuler sa phrase. Meena identifia alors le sentiment qu'elle avait soupçonné tout à l'heure, sans certitude. C'était bien de la souffrance. Une souffrance profondément imprimée dans les cernes de ses yeux.
- Parce que je pense qu'il s'agit d'une partie de mon problème, ajouta-t-il.
Elle inclina la tête, surprise.
- Quel problème ? demanda-t-elle.
Il avança d'un pas qui, cette fois, s'apparentait à une véritable titubation. Pas celle d'un gars ivre, contrairement à l'adolescent qui avait heurté Meena. Lucien pesa de tout son poids sur son épaule.
- Celui qui fait que, malgré votre choix, ce printemps, souffla-t-il d'une voix rauque, mes sentiments pour vous perdurent. Je vous aime plus que jamais.
Afficher en entier_ Vous savez, souffla-t-il. Vous avez réponse à tout. J'exige que vous restiez avec moi pour la vie. Vous savez que je vous aime. Et que vous allez vous envoler avec moi pour Antigua. C'est la raison qui vous a poussée à passer chez moi. Vous avez tout cela. Reconnaissez-le.
Elle plongea ses yeux dans son regard bleu, de la même couleur que le ciel... ou que la mer des Caraïbes.
Puis elle sourit.
Il avait raison, s'aperçut-elle. Elle savait.
Depuis le début.
avant même que la bouche de cet homme ne se repose sur ses lèvres, histoires de la convaincre qu'elle savait bel et bien avant que ne sonne l'heure de partir pour l'aéroport.
Afficher en entierPetit extrait d'une conversation entre Alaric & Abraham:
- Ta rancoeur envers le père Henrique est un autre exemple de ton asociabilité. Pourquoi lui en veux-tu autant? D'accord, il a raté un exorcisme. Et alors? C'était une première, pour lui. Il était jeune, inexpérimenté. Sais-tu ce que j'ai fait, moi, lors de mon premier exercice de ce genre?
- Tu t'es enfuit, répondit Alaric.
A l'unisson d'Abraham, qui disait la même chose.
- Exact, enchaîne ce dernier. Affronter le visage du mal est une expérience terrifiante.
- Pas autant que regarder celui d'un type qui a volontairement opté pour la chasteté.
- Tu as la mauvais habitude de vouloir que tout le monde adopte tes propres attitudes.
- Absolument pas. En tout cas, pas pour ce qui est du père Henrique. Lui, j'aimerais seulement qu'il arrête de se comporter de telle façon que j'ai envie de le réduire en bouillie. Malheureusement, chaque fois que je le rencontre, il y échoue.
- Je comprends, commenta Holtzman avec douceur. Vu les circonstance de ton éducation, je m'étonne même que tu ne réduises pas plus souvent en bouillie ceux que tu n'apprécie pas. Il m'a fallu du temps pour réussir à te dissuader de recourir à ce genre de méthodes après que je t'ai ramassé dans le ruisseau, quand tu étais adolescent. Malgré tout, une part de toi reste en colère lorsque les autres ne se conforment pas à tes convictions. A mon avis, c'est la raison pour laquelle tu es furax après Meena Harper.
Pour la suite je vous invite à lire le livre ;)
Afficher en entier- Vous n'auriez absolument pas pu me vampiriser, protesta-t-elle. Pour cela, la victime doit être mordue à trois reprises puis boire le sang de son créateur. Je ne vois pas comment vous auriez réussi à m'y forcer pendant que j'étais dans les vapes. Votre argument ne tient pas. Par ailleurs, je veux que vous me rendiez quelques menus services. Comme vous n'allez pas en apprécier la teneur, je vais sûrement être obligée de vous tirer dessus une ou deux fois pour vous motiver.
- Rien au monde ne me ravirait plus que vous rendre sevice.
- Excellent ! Trouvez-moi Alaric Wulf.
Afficher en entier- Protégez-vous Lucien. Pas moi. Ce n'est pas moi qu'ils veulent, c'est vous.
Afficher en entierLe calme régnait dans la rue déserte, à peine troublé par les bruits habituels de la ville...Quelque part au loin, une sirène ululait,la circulation grondait sur l'avenue voisine et, plus près, de la musique s'échappait par la fenêtre ouverte d'un appartement.
Tout à coup, comme surgi de nulle part, un corps s'abattit sur le capot de l'auto, qui rebondit telle l'une de ces attractions pour gamin dans les magasins. Le pare - brise se creusa avant de se lézarder.
Derechef, Meena poussa un hurlement effarouché dont l'écho se répercuta alentour.
David ne bougeait plus.
Un peu comme un cadavre.
Meena réalisa que son ex n'avait pas été emporté par des singes volants identiques à ceux du Magicien d'Oz qui l'auraient laissé choir sur le capot de sa propre voiture - où il gisait à présent, immobile et aveugle -, seulement quand le responsable tapota poliment sur la vitre fermée de la seconde portière.
La jeune femme cria une nouvelle fois avant d'identifier l'homme.
- Meena ? s'enquit-il, plein de sollicitude. Vous allez bien ?
Lucien Antonescu !
- Très bien répondit-elle, par automatisme.
Afficher en entierAu dessus d'eux, le ciel était bleu, plein de nuages blancs rebondis. C'était merveilleux! Voilà maintenant cinq cents ans qu'il n'avait plus été capable de rester allongé sous un ciel bleu. Il inspira profondément. Ça non plus, il n'avait pas pu le faire durant des siècles. Quel bonheur!
_ Lucien, chuchota-t-elle, les yeux remplis de larmes. Je suis tellement désolée.
Qu'elle s'excuse lui échappa. C'était lui qui l'avait blessée à de multiples reprises.
_ C'est moi qui suis navré, dit-il.
Levant la main, il écarta les mèches folles qui collaient à ses joues.
_ Vous étiez la seule chose susceptible de le tuer, reprit-elle, mais seulement en mourant. C'est tellement injuste.
_ Oui, en mourant. Il était à l'origine de la malfaisance de mon père, l'unique moyen de l'anéantir était le bien. Il le savait... Vous aussi. Il fallait que je sacrifie mon existence pour détruire la sienne. Je ne voulais pas que vous souffriez cependant. Ca a peut-etre été la cas avant, mais plus miantenant.
Il la dévisagea. Elle était si belle. Il ignorait par quel miracle ils réussissaient à conserver ainsi. Il aurait dû être poussière.
_ Oui. Vous avez fait le bon choix, Lucien. Merci.
Elle baissa la tête et l'embrassa.
Les oiseaux gazouillaient. Cet instant était parfait.
Lucien Antonescu était heureux.
Afficher en entier_vous savez, souffla-t-il. vous avez réponse à tout. j'exige que vous restiez avec moi pour la vie. vous savez que je vous aime. et que vous allez vous envoler avec moi pour Antigua. c'est la raison qui vous a poussée à passer chez moi. vous savez tout cela. reconnaissez-le.
elle plongea ses yeux dans son regard bleu ciel , d ela même couleur que le ciel... ou que la mer des Caraïbes.
puis elle sourit.
il avait raison, s'apercut-elle. elle savait.
depuis le debut.
avant meme que la bouche de cet homme ne se repose sur ses lèvres, histoire de la convaincre qu'elle savait bel et bien avant que ne sonne l'heure de partir pour l'aéroport.
Afficher en entier- Vous êtes épatantes. Vous le savez, n'est-ce pas?
Epatante? Elle?
Merdalors ! Elle n'avait encore jamais été qualifiée d'épatante.
Afficher en entier-Tout est ma faute, chuchota-t-elle, les yeux soudain plein de larmes. Si je n'avais pas rencontré David, rien de ...
Du pouce, Alaric essuya l'unique goutte qui avait roulé sur la joue de la jeune femme.
-Vous essayiez seulement de faire ce que vous pensiez être juste. Vous ne pouviez pas savoir.
Afficher en entier