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Extrait ajouté par Lecteuraddict 2018-06-30T11:20:54+02:00

Je croyais avoir rêvé. L’avoir imaginée. Mais c’est bien elle qui pousse la grille du jardin pour pénétrer dans ma demeure. Celle qui semblait complètement perdue chez moi la dernière fois, qui n’a pas l’air d’appartenir à mon monde et qui n’a visiblement pas envie d’y entrer. Elle existe vraiment. Avec toute cette drogue que je prends parfois, je ne sais même plus si ce que je vois est réel.

C’était donc elle devant l’agence d’intérim ! J’ai cru à une apparition, que cette impression de force et de faiblesse qu’elle m’avait laissée se matérialiserait sur n’importe quelle inconnue brune aux cheveux courts que je croiserais désormais.

Je crois que j’aurais préféré l’avoir inventée.

Je passe une main dans mes cheveux. Un soupçon de colère s’insinue en moi quand je pense qu’elle a dû venir après m’avoir reconnu à l’agence. J’ai un goût amer dans la bouche. Comme si j’allais l’embaucher juste parce qu’on s’est déjà rencontrés. Et qu’elle m’a sacrément marqué. Ce qu’elle ignore. J’espère. Il y a tellement de parasites dans mon entourage que je ne suis guère étonné par sa démarche.

Je soupire, conscient que Marina risque de se laisser berner par ce côté indépendant et volontaire qui transpire chez cette fameuse Madeleine Beauchamps. Mais aucune envie de l’avoir chez moi : les opportunistes, j’en ai ma dose !

Je descends à l’étage inférieur et traverse le couloir pour rejoindre le petit salon où ma gouvernante l’a emmenée. Je vais mettre fin à cet entretien et congédier la jeune femme sans remords. Je ne m’annonce pas, manquerait plus que ça, dans ma propre demeure. J’ouvre simplement la porte. J’entends alors ces dernières paroles qui me figent sur place.

– Je suis désolée, je crois que je ne vais pas pouvoir accepter ce poste.

Putain, c’est une blague ?

En quel honneur se permettrait-elle de refuser ? Qui est-elle pour ne pas vouloir travailler pour un Dureyi ?

Alors que cinq minutes plus tôt, je voulais l’empêcher d’entrer à mon service, je n’ai plus que le désir inverse maintenant. Soit elle est très douée, soit je suis complètement fou. J’appelle sèchement Marina pour qu’elle me rejoigne et m’éloigne de quelques pas pour ne pas être entendu.

– Je ne comprends pas, monsieur, s’excuse ma gouvernante. Tout se passait pourtant bien. Elle avait l’air d’avoir les pieds sur terre et…

– Doublez le salaire, coupé-je.

– Pardon ?

Nous échangeons un long regard. Mais je ne céderai pas.

Bordel, je la veux chez moi.

– Proposez-lui de doubler le salaire, reprends-je calmement.

– Mais… je… enfin… Vous êtes sûr ?

– Oui.

Marina me dévisage, surprise de me voir aussi déterminé. Ce n’est pas du tout mon attitude ordinaire. Mais là, je suis combatif et irrationnel au lieu de passif et résigné. Elle finit par acquiescer et fait demi-tour pour rejoindre Madeleine. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus pour la convaincre de travailler ici alors je remonte dans mon bureau. Je tire les rideaux et m’assois dans mon fauteuil, la tête renversée en arrière et les bras croisés sous la nuque. Les yeux dans le vide, l’obscurité m’apaise.

Peu importe qu’elle refuse, je n’ai pas besoin d’elle. Je n’ai pas envie d’avoir besoin d’elle. Je ne dois pas avoir besoin d’elle.

Quand j’entends la porte d’entrée claquer, je sais qu’elle est partie et ma poitrine se serre. Ce bruit est pour moi l’écho d’un abandon, d’une fuite, d’un rejet douloureux à accepter. Un souvenir du passé qui ne passe pas, qui n’est toujours pas digéré. Lorsque Marina me rejoint, j’en ai presque des sueurs froides.

– Elle a accepté, monsieur.

Je reprends mon souffle, avec l’impression de l’avoir retenu pendant des années.

C’est la merde.

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Extrait ajouté par SherCam 2019-10-25T09:00:12+02:00

Sans un mot, je monte dans la voiture et attache ma ceinture, en mode automatique. Gerald ne dit rien, se contentant de me jeter un regard navré dans le rétroviseur. Alors qu’il démarre, des larmes me montent aux yeux. Angie m’avait prévenue. Je risquais d’être déçue. Mais je ne pensais pas à ce point-là. C’est comme un étau qui se resserre autour de mon cœur. Il voulait me montrer que d’autres sont prêtes à accepter ce que je lui ai refusé. Et qu’elles viennent à lui en un claquement de doigts. Je n’ai aucune importance.

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Extrait ajouté par SherCam 2019-10-25T08:54:48+02:00

Peu importe qu’elle refuse, je n’ai pas besoin d’elle. Je n’ai pas envie d’avoir besoin d’elle. Je ne dois pas avoir besoin d’elle.

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Extrait ajouté par SherCam 2019-10-25T08:52:18+02:00

Qu’est-ce que je fous là ?

Je n’aurai jamais dû suivre Angie ici mais depuis quelque temps, ma meilleure amie fréquente un type que je ne supporte pas. Il a des réflexions misogynes et se comporte avec elle comme si elle devait être sa mère et sa maîtresse en même temps. Sincèrement, je ne comprends pas ce qu’elle fabrique avec lui et je me mords les doigts de l’avoir suivie à cette fichue soirée. Ça ne nous ressemble pas !

Le son est trop fort et les gens trop nombreux. On se retrouve dans une maison de luxe avec d’innombrables pièces qui fait ressembler le tout à un labyrinthe. Et j’ai d’ailleurs perdu de vue Angie. Son Brett est pourtant là, en face de moi, en train de boire une bière, mais aucune trace de ma meilleure amie. Elle ne perd rien pour attendre, celle-là ! Non mais sérieux, j’ai accepté de sortir un peu à contrecœur, juste parce que ça me faisait une pause dans mes révisions, et elle me lâche ? Elle va m’entendre !

Enfin, dès que je l’aurai retrouvée…

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Extrait ajouté par laviou 2018-07-06T12:06:31+02:00

Sur le trottoir, je l’aperçois qui range son téléphone dans une petite pochette et croise les mains dessus. Je m’approche après avoir vérifié que nous sommes seuls.

– Bonsoir, dis-je doucement en m’arrêtant juste à côté d’elle. Son sourire chaleureux me fait du bien et je me mords la lèvre pour ne pas glisser ma main sur sa taille. Je meurs d’envie de la sentir contre moi à nouveau.

– J’ai… appelé un taxi, m’apprend-elle, gênée.

– Cela te dérange si je l’attends avec toi ?

– Absolument pas, répond-elle spontanément, m’arrachant un petit rire.

Ses épaules se détendent enfin et son visage se tourne vers moi. Je le trouve rayonnant malgré l’obscurité.

– Ton stage te plaît ?

– Absolument !

Et je l’écoute me raconter ses missions chez hITp. Sa passion se ressent dans le ton de sa voix et dans ses gestes.

– Et… hum… avec ton collègue, ça va ?

– Oui, glousse-t-elle. Ce n’est pas l’homme le plus avenant ni le plus communicatif qui soit mais comme je suis bonne observatrice, j’apprends quand même pas mal de choses.

Je n’ose pas pousser plus loin l’interrogatoire. Je garde en mémoire le regard curieux qu’il lui lançait à l’intérieur. Il avait l’air agréablement surpris. J’espère qu’il n’est pas lourd avec elle. À son tour, elle me questionne sur mon projet d’algo-carburant. Elle veut savoir si ce que les médias racontent est vrai.

– Alors tu vas tout révolutionner ? s’exclame-t-elle.

– Je veux plutôt améliorer les choses. En soi, ça ne changera pas nos habitudes. On aura exactement les mêmes gestes qu’avec l’essence. On passera à la pompe pour remplir le réservoir mais ce sera pour y mettre une énergie écologique, mille fois moins polluante.

– Tu n’as pas peur que ça ne fonctionne pas ?

– Il n’y a aucune raison. Nous concluons des partenariats avec les stations-service pour s’assurer de leur collaboration. Notre biocarburant sera en vente partout.

– Sauf que tout le monde ne change pas de voiture tous les mois, me fait-elle remarquer en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Ils ont poussé et lui tombent désormais sur la nuque. Mes doigts frémissent à l’idée de glisser dedans mais je repousse cette envie. Je ne veux pas la brusquer alors que nous venons de rétablir le contact sereinement.

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Extrait ajouté par laviou 2018-07-06T11:58:15+02:00

Je retrouve Geoffrey près d’une voiture au capot ouvert. Il est penché sur le moteur et m’offre une vue imprenable sur son fessier, bien moulé par le jean tendu. J’adore ce style de garagiste un peu rebelle. En tout cas, ça change du costard cravate de nos premières rencontres. Il avait la classe, c’est sûr, mais ce petit côté voyou le rend encore plus sexy.

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Extrait ajouté par CAPS13 2018-05-31T08:51:28+02:00

Madeleine a ce petit sourire en coin qui me fait respirer un peu plus vite. Mes yeux s’arrêtent sur ses lèvres, délicieusement colorées et légèrement entrouvertes. Une idée folle me passe par la tête. J’ai un moyen de te faire goûter le vin.Ses yeux s’écarquillent. Et je ne sais pas si c’est à cause du sous-entendu de ma phrase ou de ma familiarité. Je ne reconnais même pas ma propre voix. Rauque, grave, sensuelle. Son regard se trouble quand je pose ma main sur sa nuque et que je l’attire à moi. Mes lèvres se posent sur les siennes et je retiens difficilement un gémissement de plaisir. Sa respiration s’accélère et son souffle se perd sur ma joue. J’ouvre alors la bouche mais c’est sa langue qui vient chercher la mienne. Un frisson me parcourt à ce contact et Madeleine s’accroche à moi en posant ses mains sur mon torse. Mes doigts glissent à l’arrière de sa tête et j’apprécie de pouvoir agripper ses cheveux. Je tire un peu pour la faire se cambrer contre moi. Ses seins viennent frotter contre ma poitrine et je sens mon sexe durcir.Putain !

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