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Mon portable vibra dans la cuisine. Je m’y rendis pour le récupérer, laissant Yanis seul.
| Numéro bloqué : « Je connais ton secret. »
Afficher en entierLa frénésie de mes coups de rein ne tarda pas à lui arracher de premiers râles de plaisir. Suivant la cadence, ce son se transforma en gémissements de plus en plus puissants, venus du plus profond de lui-même. Il ne put les contenir. Bientôt, ses cris remplirent la pièce pour mon plus grand bonheur. Les miens y firent naturellement écho.
Afficher en entier— Casse-toi !
Abasourdi, je ne répondis rien.
Il venait vraiment de me dire ça ?!
Il fit volte-face et je croisai son regard noir.
— T’as pas entendu ? Casse-toi !
— Il t’arrive quoi ? demandai-je.
Sa mâchoire se contracta.
— On n’aurait jamais dû faire ça !
Je préfère te voir partir parce que je te le demande, avant que tu ne le fasses de toi-même ! Je limite les dégâts comme je peux !
Je me revêtis à la hâte, mais avant même d’avoir pu enfiler correctement mon blouson, Oliver m’attrapa le bras et me tira jusqu’à la sortie. Il me projeta sur le palier et je n’opposai aucune résistance. La porte claqua violemment et le verrou s’enclencha.
Afficher en entier— C’est quoi ça ?
...
— « Ça » quoi ? demandai-je.
Ses fesses se cambrèrent légèrement, puis revinrent en position initiale, plusieurs fois de suite, frottant mon entrejambe.
— Ça ! insista-t-il.
Gêné, je ne pus m’empêcher de rougir. Forcément, collé à lui comme ça, ça devait arriver. Une violente érection tordait mon pantalon un peu trop serré. Les cuisses écartées, en plus, cela ne faisait qu’accentuer la pression de la forme.
— Désolé… osai-je à mi-voix.
Yanis partit dans un éclat de rire.
Quel enfoiré ! Ça l’amusait ?
Il s’agissait d’une réaction parfaitement naturelle.
Afficher en entierJe me revoyais envoyer des poignées de terre sur son visage pour le faire disparaître en premier. Je ne supportais plus cette vision d’horreur.
Afficher en entier— Oliver, c’est moi ! s’écria une voix bien connue.
Yanis. Un soupir de soulagement m’échappa. Je déverrouillai et laissai entrer le motard, habillé dans la tenue qui lui seyait si bien.
— Tu m’as fait peur, avouai-je.
Il me détailla un instant.
— T’es complètement à cran !
— Merci, je l’avais remarqué, répondis-je.
Il secoua la tête et fit une moue, ce qui me surpris, vu la conversation.
— Non, ce que je veux dire par là… C’est qu’un massage te détendrait sûrement.
Je haussai un sourcil, intrigué.
— C’est une proposition ?
— Peut-être bien…
Afficher en entierEssoufflé, je dus prendre quelques secondes pour me calmer. Mon cœur battait fort tant la colère m’avait retourné.
— Et…
J’hésitai un instant à aller jusqu’au bout de cette phrase. Oh et puis merde ! La sincérité avant tout :
— … avant, je me sentais en sécurité avec toi. Désormais, je me retrouve seul.
Sa mâchoire se contracta. Je crus qu’il allait m’envoyer bouler, mais il n’en fit rien. Le silence se réinstalla quelques secondes, jusqu’à ce que Yanis le brise :
— Je suis là, maintenant, souffla-t-il d’une voix douce.
Afficher en entierDepuis cet incident, j’étais devenu complètement paranoïaque. Dans la rue, je regardais sans arrêt par-dessus mon épaule. Dès que j’entendais une sirène de police, je me sentais au bord de la crise de panique. Et s’ils venaient pour m’arrêter ? Non. Personne ne retrouverait Chris. Yanis me l’avait assuré. Il l’avait promis !
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