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"Prier, c'est vouloir que le mal se transforme en bien, le désespoir en espérance, que la mort devienne vie. C'est vouloir que les rêves existent et que les spectres deviennent réalité. C'est vouloir que finisse l'angoisse, vouloir que commence la joie."

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Le silence tomba, un silence tendu et lourd de sens. Il fut finalement - et heureusement - rompu par le bruit de pas lents et irréguliers annonçant l'arrivée du mari de Deborah.

- Ainsi vous êtes venue enlever Tommy.

Saint James s'arrêta sur le seuil mais continua de parler tranquillement comme à son accoutumée pour détourner l'attention de son handicap et mettre les autres à l'aise.

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Amoureux de Deborah, il l'était certainement, et c'était bien compréhensible. Mais amoureux de la fille du domestique de Saint-James ? Barbara dut se faire violence pour assimiler la nouvelle. Comment cela avait-il pu lui arriver ? s'étonna-t-elle. Il avait toujours semblé si bien contrôler son existence et sa destinée. Comment avait-il laissé pareille chose se produire ?

Sa conduite bizarre au mariage de Saint James lui apparut soudain sous un tout autre jour. Il n'avait pas été impatient de se débarrasser d'elle, mais impatient de s'éloigner de ce qui lui causait une souffrance intolérable : le bonheur qu'un autre apportait à la femme qu'il aimait.

Elle comprenait maintenant pourquoi des deux hommes, c'était Saint James que Deborah avait choisi. Manifestement, elle n'avait pas eu le choix, car Lynley ne se serait jamais laissé aller à lui parler d'amour. Lui parler d'amour, c'eût été lui parler mariage, et jamais Lynley n'eût épousé la fille d'un domestique. Ses ancêtres s'en seraient retournés dans leur tombe.

Pourtant il avait dû vouloir faire de Deborah sa femme. Comme il avait dû souffrir en voyant Saint James piétiner le ridicule code de conduite dans lequel il était empêtré, lui.

(p.136)

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Si Lynley était Apollon, Saint James était Héphaïstos. A l'exception de ses yeux, d'un bleu satiné comme un ciel d’Écosse, et de ses mains sensibles d'artiste, Simon Allcourt-Saint James n'avait pas grand-chose de séduisant. Ses cheveux sombres et bouclés, coupés à la diable, semblaient impossible à discipliner. Son visage tout en angles avait une expression dure au repos, menaçante quand la colère le prenait, rayonnante et chaleureuse quand le sourire venait l'adoucir. Sa minceur était celle d'un homme qui a connu trop jeune souffrance et chagrin.

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Saint James avait ouvert son propre laboratoire de criminalistique après avoir fait ses classes au Yard. A la veille de son vingt-quatrième anniversaire, cet homme vif, observateur et intuitif était déjà dans sa partie un as à qui toutes les voies étaient ouvertes, qu'il s'agit de l'investigation policière, de la pathologie criminelle ou de l'administration. Huit ans plus tôt, une folle randonnée nocturne sur les routes du Surrey en compagnie de Lynley avait mis un terme abrupt à sa carrière. Cette nuit-là, les deux jeunes gens étaient ivres tous les deux - Saint James avait d'ailleurs été le premier à en convenir. Mais tout le monde savait que c'était Lynley qui conduisait. Il avait perdu le contrôle du véhicule dans un virage, et s'en était tiré sans une égratignure alors que son ami d'enfance était sorti de l'accident estropié à vie. Saint James aurait pu continuer à travailler au Yard, mais il avait préféré se retirer dans la résidence familiale de Chelsa où il avait mené une vie de reclus quatre ans durant.

Bravo, Lynley, un exploit de plus à ton actif, songea-t-elle amèrement.

Elle se demandait comment Saint James était parvenu à rester ami avec lui. Le fait est pourtant qu'ils avaient continué de se voir. Quelque cinq ans plus tôt, leur amitié avait été cimentée par des évènements bizarres qui avaient décidé Saint James à reprendre le cours de ses activités. De cela aussi il fallait créditer Lynley, songea-t-elle à contrecœur.

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Elle parut sur le point d'en dire davantage, se ravisa et se tourna vers Barbara avec un charmant sourire pour se présenter :

- Deborah Saint James.

Lynley se passa une main sur le front.

- Désolé, dit-il en terminant machinalement les présentations. Où est Simon ?

- Il était derrière moi, mais je crois que papa l'a intercepté. Il est terrifié à l'idée de nous laisser seuls, il s'imagine que je n'arriverai jamais à m'occuper correctement de Simon. (Elle éclata de rire). J'aurai dû y réfléchir à deux fois avant d'épouser un homme que mon père trouve si sympathique. "Les électrodes", me répète-t-il. "N'oublie surtout pas de t'occuper de sa jambe tous les matins." S'il ne me l'a pas dit au moins dix fois aujourd'hui...

- Tu as dû avoir du mal à l'empêcher de vous suivre dans votre voyage de noces.

- En un sens ça se comprend, ils ne se sont jamais quittés plus d'une journée depuis...

Elle s'arrêta soudain, gauchement. Leurs regards se croisèrent. Elle se mordit la lèvre et le rouge lui monta aux joues.

(p.43)

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Y avait-il à New Scotland Yard quelqu'un qu'elle détestait plus que Lynley ? Cet ancien élève d'Eton, diplômé d'Oxford avec mention bien en histoire, qui jouait de sa voix aux intonations distinguées et dont l'arbre généalogique prenait racine dans la nuit des temps, représentait tout ce qu'elle méprisait du fond du cœur. Ce pur produit de l'aristocratie à l'intelligence brillante était en outre bourré de charme, au point qu'elle se demandait pourquoi les criminels ne se livraient pas à lui pour le simple plaisir de lui être agréable.

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"... Et elle se plongeait dans les livres.

- Comme Gillian ?

- Oui et non. Elle dévorait comme Gillian mais contrairement à sa sœur, jamais elle ne parlait de ses lectures. Gillian lisait pour s'instruire, et Roberta, je crois, pour fuir.

- Fuir quoi ? "

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Quittant les toilettes, elle se dirigea à grandes enjambées vers l'ascenseur. Y avait-il à New Scotland Yard quelqu'un qu'elle détestait plus que Lynley? Cet ancien élève d'Eton, diplômé d'Oxford avec mention bien en histoire, qui jouait de sa voix aux intonations distinguées et dont l'arbre généalogique prenait racine dans la nuit des temps, représentait tout ce qu'elle méprisait du fond du cœur.

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Qui Nell pouvait-elle bien être sinon l'adorable créature qui se tenait à ses côtés, buvait ses paroles, le prenait dans ses bras le soir ? Il ne pouvait y avoir de monstre affreux enfoui dans son passé. Il ne pouvait y avoir que ce qu'elle était et avait toujours été.

Chapitre 15

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