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Il était presque minuit lorsqu’un coup discret fut frappé à la porte de ma chambre. Un son que j’avais à la fois redouté et espéré, m’empêchant de m’endormir, et qui me fit sauter à bas de mon lit, encore tout habillé.

Lawrence.

Il me sourit, levant une bouteille d’Ardbeg comme une justification à sa présence.

- Un peu tard pour un dernier verre, je sais…

La bouteille était entamée. Avait-il eu besoin de se donner du courage ? Peut-être, à en juger par son expression ironique :

- …mais je me suis dit que vous aviez besoin de compagnie. Sans me vanter, je dois être le seul interlocuteur baisable du village…

Une affirmation sans ambiguïté. Et là encore, je le crus sans peine.

Je m’effaçai pour les laisser entrer, lui et le vénérable flacon. J’entendais ma part flic, à moins que ce fut mon ange gardien, ou ma conscience, ou peu importe comment on appelle ça, me hurler que j’étais complètement cinglé et que j’allais foutre en l’air mon enquête. Et peut-être ma carrière, par-dessus le marché. Je l’ignorai d’un simple haussement d’épaule en refermant la porte.

Lawrence ôta son blouson, posa la bouteille sur la table et se retourna vers moi. Il m’avait paru incongru en haut de sa falaise, trop vivant, trop lumineux pour ce maussade décor. Dans cette chambre minable, sous la chiche lumière d’un plafonnier poussiéreux, il l’était plus encore.

Je vis son regard glisser sur moi, de haut en bas. Appréciait-il ce qu’il voyait ? me demandai-je dans un élan de vanité. J’étais séduisant, d’après mes partenaires. Craquant, d’après ma petite sœur. Colin prétendait que j’étais le sosie d’un acteur qui jouait un ange dans une série télé américaine. Je vous assure que vous ressemblez à Castiel, chef ! Il m’avait même montré une photo. Brun, les yeux bleu foncé. Peut-être. Mais un ange ? Je n’étais pas certain d’apprécier la comparaison.

Mon silence parut amuser Lawrence.

- Surpris de me voir ?

Si mon ange gardien tenta de protester, je ne l’entendis pas, submergé qu’il fut par le ricanement du diablotin censé former la paire avec lui. Qu’importait le reste de l’univers face au sourire de Lawrence ?

- Non. Je t’attendais.

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« — C’est quoi, ton prénom ? Je ne peux quand même pas continuer à t’appeler « inspecteur ».

Assis en tailleur sur mon lit, Lawrence m’adressait un regard à la fois innocent et interrogateur, tout en jouant avec son briquet, l’allumant et l’éteignant. Question légitime. La veille, nous n’avions pas vraiment pris le temps de discuter. Je biaisai toutefois :

— Je t’ai donné ma carte de visite…

Il rangea son briquet – je lui avais demandé de ne pas fumer dans ma chambre – et extirpa ladite carte, désormais écornée, de la poche arrière de son jean, l’agitant d’un air réprobateur :

— « G.B. Peyton » ! G.B. ! Tu te fiches de moi ? Ne me dis pas que tu es de ceux qui se la jouent snob en utilisant leurs initiales ? Je refuse de t’appeler G.B. !

Son sourire, de moqueur, se fit féroce, la carte pointée vers moi, accusatrice :

— Ou alors... tu as honte de ton prénom !

Vautré sur l’unique chaise, cravate desserrée et col ouvert, je ne répondis pas, faisant mine de me concentrer sur ma bière. »

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