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C'était un disciple de Jarry, un caricaturiste authentique- ment ubuesque, "hénaurme". C'est dans ce sens, pata- physique et potache, qu'il faut évidemment comprendre son "j'encule Sarkozy". Aujourd'hui le vrai martyr, c'est lui.» (Frédéric Beigbeder, Voici, 7juillet 2010)
Afficher en entierJeudi 1er juillet. Il est 18 heures. Stéphane Guillon et moi nous hissons sur le podium (albanais) dressé contre un camion de diffusion par les techniciens de Radio France. 2000 manifestants se sont entassés sur l'espace plutôt exigu dévolu à la manif « salariés/auditeurs » appelée par l'intersyndicale. Des haut-parleurs diffusent un montage de messages d'auditeurs, entrecoupés d'extraits de nos chroniques, concocté par l'équipe de Daniel Mermet.
Afficher en entierCe mercredi 30 juin est à marquer d'une pierre blanche (dans le jardin secret de Thomas Legrand) : un journaliste de Libération doit passer la matinée à la maison en vue de me tirer le portrait en dernière page la semaine prochaine. Hosanna! Youhou, Thomas... Tu te rends V compte ? Je vais faire la quatrième de couv' de Libél A moi, le saint Graal des pipoles haut de gamme ! Ça valait vraiment le coup de perdre mon boulot! L'entretien se passe bien malgré mes appréhensions.
Afficher en entierOn accuse sans preuve. Ni Jean-Luc Hees ni moi n'avons subi de pression. Pourquoi ne pas émettre, au contraire, l'hypothèse que le P-DG de Radio France a été choisi par le président de la République pour son indépendance ? » Commentaire de chute du Canard : « Tiens, Val a retrouvé son sens de l'humour. » Même son de cloche dans Télérama, qui écrit : « Nicolas Sarkozy en rêvait, Jean-Luc Hees et Philippe Val l'ont fait. Exit Stéphane Guillon et Didier Porte des "Matinale" d'Inter.
Afficher en entierL'émission, prévue de longue date, a été annoncée comme annulée en début de semaine en raison du mouvement de grève nationale prévu la veille. Finalement, des solutions ont été trouvées pour organiser le déplacement et l'annulation annulée !
Afficher en entierTout ça, c'est des conneries!" - ressemble à une façon de diriger floue, nébuleuse, indéfinie. "Je ne m'appelle pas Domenech", dis-tu? Ça tombe bien, je ne m'appelle pas Anelka et ne t'inviterai donc pas à pratiquer la sodomie passive.
Afficher en entierIllustration du caractère du personnage. L'après-midi, un producteur de France Inter m'a rapporté le commentaire que lui a inspiré le raz-de-marée des messages d'auditeurs furibards : « Ils vont très vite se calmer... dans trois mois, ils auront oublié et plus personne ne parlera de cette histoire. » En clair : toute cette effervescence populacière ne saurait altérer la sérénité de M. Hees, tant il est prévisible qu'elle ne durera pas, vu que les auditeurs ont une mémoire de poisson rouge
Afficher en entierDans l'après-midi, j'apprends que Jean-Luc Hees est intervenu dans le journal de 13 heures de France Inter. Je fais un saut sur le site pour une petite séance de rattrapage. Le président de Radio France a squatté l'antenne pendant cinq bonnes minutes pour essayer de justifier notre limogeage. Il fallait au moins ça. Qui a prononcé le mot « instrumentalisation » ? Je vous demande de vous arrêter
Afficher en entierCommençant à comprendre (doucement) qu'il y a le feu dans la maison ronde et que ça ne va pas être du gâteau de faire passer notre mise à la porte pour une mesure « technique » de « réajustement des grilles », Philippe Val fustige, dans une interview à l'AFP (datée du 23 juin), notre « déloyauté constante », à Stéphane Guillon et ma pomme.
Afficher en entierNous allons faire un grand ménage de printemps, mes amis... Enfin, mes amis... on va en reparler... Le satrape jivaro-hongrois et sa créature vont devoir rendre des comptes au peuple épuisé. On va l'envoyer en exil à Besançon, fabriquer des montres... Des Lip, à 30 euros pièce!... Quant à sa Pompadour polygame, elle ira travailler dans une usine de Botox
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