Commentaires de livres faits par Interstellar
Extraits de livres par Interstellar
Commentaires de livres appréciés par Interstellar
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Je suis une fan inconditionnelle d'Alice au Pays des Merveilles (ma photo de profil en témoigne) donc, vous vous en doutez, ce roman m'a été massivement recommandé. Et j'ai été vraiment surprise car je ne me serais jamais attendue à quelque chose d'aussi bon, d'aussi génial, d'aussi incroyable... Ce livre est inévitablement parfait et c'est un coup de foudre monumental !!!!!!
L'univers de Heartless est similaire à celui du roman original de Lewis Caroll, à quelques détails près. J'ai adoré (c'est un euphémisme) me replonger encore une fois dans ce monde totalement délirant qu'est le Pays des Merveilles. A chaque page, j'étais en mode "Woawc'estmagnifiquej'arrivemêmepasycroire" (mot de mon invention). Et bien sûr qui dit réécriture de conte dit bien sûr références et clins d’œil à l'oeuvre d'origine. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre, c'est qu'il y a des références que l'on peut comprendre uniquement si on a vu le Disney, d'autres si on a vu les films de Burton et certaines si on a lu les livres (Alice au pays des merveilles et de l'autre côté du miroir). Donc, tout ça pour vous dire que, même si vous ne connaissez Alice que par ces adaptations à l'écran, vous pourrez quand-même percevoir certains liens avec l'histoire initiale.
Notre protagoniste est Catherine Pinkerton. Elle est fille d'un Marquis, passionnée par la pâtisserie et dont le plus grand rêve est d'ouvrir sa propre boutique. Mais c'est une jeune fille de haut rang et en plus de désapprouver sa passion, ses parents cherchent à la marier au Roi ce qui va à l'encontre de ses projets. Bien sûr, notre héroïne ne reculera devant rien pour réaliser son rêve. Même si par moment, j'avais envie de lui donner des baffes, je me suis énormément attachée à elle. C'est une femme têtue, courageuse, indépendante et qui refuse le mode de vie que sa position sociale lui impose. Au cours d'un bal au château, Catherine va rencontrer Badin, le nouveau bouffon royal, dont elle va tomber amoureuse. J'ai aussi énormément cet autre personnage. Habituellement, je n'aime pas trop la romance mais celle ci est bien construite, s'installe assez lentement et ne gâche en rien l'histoire principal (elle apporte même un peu de piment). J'étais ultra contente de retrouver tout les personnages d'Alice au pays des Merveilles : le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars, le Chat du Cheshire, le Lapin Blanc et même le Jaberwoock...
Je connaissais déjà Marissa Meyer grâce à sa série Les Chroniques Lunaires (que j'apprécie beaucoup par ailleurs) donc je savais que niveau écriture, c'était une valeur sûre. Sa plume est fluide et agréable. On voit qu'elle s'est inspirée de pas mal de choses notamment de la société mondaine de l'époque Victorienne pour rendre certaines scènes encore plus crédibles. Le roman est vraiment très prenant et se lit relativement vite même si personnellement, j'ai essayé de ralentir le rythme pour m'imprégner de l'univers.
Bon, autant vous prévenir de suite, ce roman ne se finit pas sur un classique Happy End du type "Ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leur jour". Etant une lectrice assez sensible, j'avais les larmes aux yeux. Ce roman nous permet de mieux comprendre les personnages et leurs caractères. Ainsi, on comprend que la Reine de Cœur n'est pas juste "méchante" parce que c'est son caractère mais que derrière cette méchanceté, il y a une histoire. Et cette leçon s’applique aussi dans la vie de tout les jours.
Bref, Heartless a été un coup de foudre énorme et je vous le recommande vraiment !
Les clans Seekers nous plonge en Ecosse, aux côtés de Quinn, John et Shinobu. Tous les trois sont entrainés pour devenir ce pour quoi on les a toujours entrainés : des seekers, ou plus simplement des voyageurs à travers les mondes afin de changer la destinée, défendre l’opprimé et faire ce qui est juste. Malheureusement, lors de la soirée où ils doivent prêter serment, tout ne se passe pas comme prévu… non seulement la déception est grande mais ils vont vite se rendre compte que tout ce qu’on leur a raconté n’est que mensonges. Entre trahisons, et danger, Quinn ne pourra pas se fier à son cœur.
Comment exprimer mon ressenti à la fin de ma lecture alors que mon cœur bat encore la chamade ? Je veux la suite ! J’ai BESOIN de lire la suite. Cela faisait un moment que je n’avais pas plongé dans une histoire aussi originale et enivrante. Cette lecture change et j’ai été ravie de me plonger dans ce nouveau monde et de découvrir les seekers.
L’héroïne, Quinn, est une jeune fille très attachante. Courageuse, aimante, elle a un grand cœur. Bien évidemment, et comme dans la majorité des romans young adult, il y a un triangle amoureux qui se dessine, avec ses deux acolytes : Shinobu, son cousin (au troisième degré, attention, rien d’inceste !), et John, petit fils d’un riche homme d’affaire londonien. Au départ, son cœur balance pour John, mais déçu par celui-ci, elle va se tourner vers son fidèle allié de toujours, son cousin. Pardon… Shinobu. John est un personnage mystérieux, il cache son histoire et on aimerait en savoir davantage sur son passé. Passé qui va le pousser vers la vengeance. Et, à ce moment précis, on se demande s’il est fou à lier ou si c’est plutôt lui qui a raison. Quinn ne veut pas l’aider, le pensant fou et se détourne de lui. Cependant, je trouve cette raison trop facile. Je ne suis pas sûre que John soit quelqu’un de mauvais. Au contraire. Et j’espère que ce personne va nous réserver de nombreuses surprises car, pour ma part, c’est un personnage qui m’intéresse beaucoup et cela me décevrai que Quinn et lui ne finissent pas ensemble. John est complètement perdu et envahi par ses démons du passé, même si ce qu’il fait lui semble juste. Je pense vraiment que Quinn peut l’aider à devenir celui qu’il doit devenir. Mais elle, elle le juge beaucoup trop vite. Son amour pour lui n’a pas l’air si solide si dès la moindre occasion, elle se détourne de lui et ne cherche même pas à écouter ce qu’il a à dire. Durant la majeure partie du roman j’avais envie de leur crier : « C’est bon, cool ! Lâchez vos armes et asseyez-vous, causez tranquillement au lieu de vous battre ». C’est bête mais pourtant, ils ne sont même pas capables de le faire alors que cela aurait pu tout arranger. Mais bien évidemment l’auteure veut nous faire mariner, donc au lieu de les réconcilier, elle les fait s’affronter, au point qu’ils deviennent des ennemis, et se déchirent. Concernant Shinobu, c’est le gros hic. Bien que ce soit l’un des personnages principaux, je ne l’aime pas. Il est fade à côté de John. Comme un petit chien docile, fidèle à Quinn, en espérant que, grâce à cela, elle le remarquera un jour. Ok mec, tu veux prouver qu’elle te plait, mais impose-toi, bon sang ! Tu es transparent ! Bon, il va finir par faire sa petite crise d’ado mais même cela ne m’a pas convaincu à le rendre crédible. Il est vraiment mou et inintéressant. Quinn, s’il te plait, ne me déçoit pas dans tes choix! Les personnages secondaires sont intéressants, certains sont encore mystérieux et d’autres, nous foutent les pétoches. J’ai trouvé le personnage de Fiona, la mère de Quinn assez peu abouti. Elle est là sans être là. Je me demande donc si son personnage aura un rôle davantage plus important dans la suite de l’histoire. Il serait intéressant d’en savoir plus sur son passé et celui de Briac.
Le point négatif, et qui revient d’ailleurs souvent dans les commentaires de ceux n’ayant pas apprécié le livre (et je le comprends tout à fait) est qu’il y a un certain vocabulaire à assimiler (morphofouet, athamée et compagnie) et, contrairement à des livres comme Harry Potter où tout est expliqué ou comme Waterfire où il y a un lexique présent à la fin du livre, l’auteur ne nous explique rien, comme si nous connaissions son univers et les mots fictifs qu’elle emploie. Sauf que nous pénétrons dans un univers qu’elle a inventé. Bien que ces mots semblent évidents pour elle, ils ne le sont pas pour nous. Et bien qu’on comprenne, petit à petit, à quoi servent ces objets, je serai encore incapable de vous dire à quoi ressemble un distorseur !
Dans le tome 2, j’attends davantage d’informations sur le passé des Seekers, des différentes familles propriétaires des dagues ainsi que de l’utilité des missions qu’ils effectuent dans l’espace temps. Car pour l’instant, les bases du roman ne sont pas encore assez solides à mon goût.
Si vous êtes réticents à l’idée de vous plonger dans Les clans Seekers suite aux avis négatifs postés, ne vous y fiez pas toujours, faites-vous votre propre opinion. Vous êtes seuls juges de vos goûts et de ce qui vous bouleverse ou au contraire, vous horripile. Si vous n’aimez pas, qu’avez-vous à perdre ? Quelques heures dans le pire des cas. Et, arrêtez même votre lecture en cours de route si vous n’entrez pas dans cet univers. Et, si jamais vous adorez, vous allez vous détester d’avoir hésité aussi longtemps à vous plonger à bras ouverts dans le monde des Seekers.
Je n'ai rien ressenti de tout cela.
L'histoire n'en parlons pas. C'était d'une niaiserie au plus total! Pourtant, je ne comprends pas! L'idée était intéressante: une île inconnue où des ados doivent vivre en groupe et lutter contre cette jungle dangereuse. Oui, le clin d'oeil à koh-lanta était bien trouvé mais ça n'a rien à voir avec la téléréalité.
On parle de danger mais il n'y en a eu aucun réellement. Après tous ces univers apocalyptiques que j'ai lu, le mot "danger" est exagéré et minime dans ce roman. L'île ne m'a pas fait ressentir de l'angoisse. Je ne dis pas non plus que tout va bien dans le meilleur des mondes mais Nil est plus paradisiaque que cauchemardesque.
Moi, elle m'a fait rêver avec ses maginfiques paysages à couper le souffle. En dehors du nombre de jours limités sur cette île, on a plutôt l'impression que les jeunes sont dans un camp de vacances.
Charley, la fille parfaite que tout le monde aime (au secours!) arrive sur l'ile et découvre la Cité. Et là, coup de foudre! Thad, le plus beau mec et chef de la Cité ( au secours!), croise le regard de Charley. Ils tombent amoureux aussitôt. Toute l'histoire sera centrée sur eux.
La romance est mise au premier plan. Elle est même l'élément moteur de l'intrigue. Vous imaginez le truc? Un amour culcul la praline qui devient vite insupportable. Même si j'ai été prévenue pour cet aspect négatif, je ne l'ai pas imaginé à ce point. Plus niais, tu meures!
Le pire, c'est que Charley, c'est genre la fille parfaite mais extrêment nunuche. Au début, je l'aimais bien. Après, j'avais envie de la claquer. N'en parlons pas pour Thad! Au début, pareil, je l'aimais bien mais après, il devient vite une tête à claque car toutes ses pensées sont rivées sur ses sentiments pour Charley. Il agit en fonction de ses sentiments. Il devenait trop lourd et ennuyant. Les personnages secondaires, quant à eux, n'ont aucun relief. Ils ne se démarquent pas.
Cela est dû au manque cruel de descriptions physique des personnages. Du coup, impossible de les visualiser. J'avais l'impression qu'ils n'étaient pas travaillés, ni analysés de près (du moins, pas suffisamment à mon goût) d'autant plus qu'ils gravitent autour de nos protagonistes sans pouvoir se détacher.
Aucun d'eux n'a réussi à m'atteindre et c'est très désagréable de lire en ne ressentant absolument rien pour les personnages. De plus, l'histoire ne volait pas haut non plus.
L'intrigue est horriblement plate. Il y a de l'action mais on ne comprend pas où l'auteur veut nous emmener. Il n'y avait aucun fil conducteur réel ce qui m'a dérangé au plus haut point. Je n'ai pas dû tout adhérer au choix de l'auteur et j'ai trouvé le dénouement trop facile.
La fin... Mon Dieu! Mais cette fin! Et comment l'auteur compte-t-elle nous donner envie de lire la suite sérieux? Là, ça été la cerise sur le gâteau. La plupart des booknaudes disent aimer la fin mais... perso... Quoi? Le retournenement de situation s'est fait sans aucun étonnement et la toute dernière scène, franchement, je ne comprends pas ce choix...
Le seul aspect positif que j'ai relevé est le personnage de Nil. A la limite, j'aurai aimé que l'histoire nous soit racontée par ce protagoniste si particulier. Là, le roman aurait été intéressant et original parce que là, le récit m'a fait trop penser à l'Epreuve de James Dashner.
Et l'écriture, n'en parlons pas! Le style d'écriture est plutôt médiocre malgré les quelques belles métaphores par-ci, par-là.
Une grosse déception pour moi. Je n'ai pas du tout aimé. Je n'ai pas du tout été convaincue aux explications données. C'est mon avis personnel. L'écriture étant très jeunesse (et j'ai 20 ans donc bon), je pense que ce roman est destiné aux ados de 10-11 ans. Passé 15 ans, ça peut moins plaire en raison de l'atmosphère nian nian et le style d'écriture très superficiel. Mais, je ne doute pas que cette trilogie peut plaire surtout aux cinéastes car on sent (par l'absence de description et la présence de dialogues) que tout est fait pour qu'une adaptation se réalise.
Shatter Me m'a brisé, m'a détruit, m'a fait voler en éclats. Tout comme l'histoire que le roman renferme. Tout comme le merveilleux style d'écriture de l'auteure. Tout comme Juliette et Adam. Tout comme l'univers du livre. Shatter Me est parfait sur tous les points de vue. J'ai adoré. J'ai ri, j'ai eu les larmes aux yeux, j'ai senti mon coeur louper des battements à certains moments, j'ai eu des papillons dans le ventre pendant que je voyageais dans ce monde fascinant. Ouaw. Ouaw. Ouaw.
Pour celles et ceux qui me suivent sur la page facebook du blog, vous savez que je n'ai jamais caché mon impatience pour lire ce roman. Je l'attendais depuis des semaines, et, maintenant que je l'ai terminé, je crois que je vais faire une petite déprime. J'en veux encore plus. Plus de Juliette. Plus de son pouvoir. Plus de mots de Tahereh Mafi. Plus de passion. Plus, plus, plus. Je crois que je suis devenu accro à Shatter Me.
Dès les premières pages, c'est une tornade force cinq qui nous percute et qui nous dévaste de l'intérieur. L'écriture de l'auteure est la première chose qui fait que ce livre se démarque des autres. Tahereh Mafi a une manière de décrire les choses si puissante et si intense que j'ai immédiatement été transporté dans son univers. Au départ, je me demandais même s'il ne manquait pas des virgules et si écrire d'aussi longues phrases était possible. Mais en fait, après quelques pages, j'ai compris pourquoi l'auteure nous offrait d'aussi nombreux mots dans une même expression. Elle veut nous faire ressentir au maximum les pensées de Juliette. Vous pouvez d'ailleurs remarquer ceci dans l'extrait proposé en fin d'article.
Haaaaaaaaa Juliette... Quelle héroïne. Elle m'a ému dès que je l'ai rencontré. Nous la retrouvons dans une prison, enfermée par les Rétablisseurs qui la maintiennent captive pour une raison : Warner, le chef, sait qu'elle possède le pouvoir de tuer n'importe quel être humain rien qu'en le touchant. Il veut se servir d'elle comme une arme pour, celui lui, exterminer les personnes qui ne servent à rien d'autre qu'à consommer les dernières sources de nourriture de la planète.
Car oui, Shatter Me nous embarque dans un monde purement dystopique : tout en dehors de la prison de Juliette et du bâtiment dans laquelle elle se trouve n'est plus que chaos et ruine. Les saisons sont complètement inversées, les animaux sont tous morts, les humains les plus faibles sont décédés et l'eau, l'électricité et l'alimentation commencent à sérieusement manquer.
C'est donc dans cette atmosphère inédite et saisissante que Juliette a appris à se construire après avoir été arrachée à ses parents qui la détestait. On la découvre murée dans sa solitude, totalement détruite psychologiquement par le manque d'amour, de sentiments et de sensations. Mais Juliette n'est jamais devenue une mauvaise personne. Ses intentions ont toujours été et sont encore bonnes. Elle ne se résignera jamais à suivre le plan diabolique de Warner et est bien décidée à faire les bons choix. Juliette est enfermé dans une pièce avec 4 murs, 1 fenêtre, 16 mètres carrés d'espace, et ce depuis 264 jours. Mais cela change lorsqu'on attribue à notre protagoniste un colocataire. Un jeune homme qu'elle va reconnaître instantanément mais qui n'a aucun souvenir d'elle : Adam.
Et là, ouaw. Dès qu'il rentre dans son existence, Adam va tout bouleverser. Juliette, l'intrigue, et nous. A eux deux, ils vont tout faire pour s'en sortir et pour s'échapper du contrôle de Warner. Nous sommes alors submergés par un tsunami d'ardeur, d'action, de frénésie et de rage. Tous ses sentiments nous consument, nous bousculent, nous assaillent et nous calcinent. Haaaaaa, quelle frustration je ressens de ne pas pouvoir vous faire lire le roman et vous faire comprendre tout ce que j'ai ressenti ! Shatter Me est une perle, une vraie. C'est un diamant brut. Du début à la fin, j'ai été scotché. Amour, suspense, haine et pouvoir se mêlent et dévorent chaque parcelle de notre être. J'étais complètement ailleurs pendant ma lecture.
Juliette et Adam sont tellement humains, tellement doux l'un envers l'autre, tellement beaux que j'avais des frémissements de plaisir à chaque fois qu'ils se retrouvaient ensemble. L'intrigue est parfaite. Tout est fait pour que nous ne puissions pas décrocher du roman. Chaque page, chaque mot, chaque lettre sont faits pour nous ronger, nous anéantir, et pour nous forcer à en redemander toujours plus. Je suis tombé amoureux de chaque moment passé avec Shatter Me, c'est aussi simple que ça.
Nous traversons tellement de différents sentiments et de différentes étapes dans le livre qu'on ne se rend même compte que nous arrivons à la fin avant d'avoir lu la dernière phrase. Et ouaw, quelle fin ! Je l'ai vraiment adorée. Elle m'a pas mal fait penser au film X-men, sans pour autant le copier. Elle nous laisse dans l'attente de beaucoup de réponses, mais attendre 2012 ne sera pas insupportable. Bon ok, je VEUX la suite. Sur-le-champ ! Comment vais-je faire pour vivre sans Juliette et Adam ? Sans leur désir de vivre, d'aimer, de se battre contre le mal ? Je ressens déjà les effets du manque.
Shatter et donc un roman dévastateur, puissant et ardent. J'ai succombé à tout dans cet ouvrage. Tout, vraiment tout. Je ne vais pas vous conseiller de lire ce livre, je vais vous obliger à le faire. Toutes les émotions qu'il nous envoie explosent en nous, nous incendie corps et âme. Je ressors complément conquis de ma lecture, plein de rêve et d'espoir dans le coeur.
J'aimerai remercier de tout coeur Maggie Stiefvater pour avoir écrit une si merveilleuse trilogie. Sa saga est magique et lyrique... On fond dans chaque mot, on est envoûté par chaque phrase, et l'intrigue est captivante. C'est un monde doux et à couper le souffle que l'on quitte, et rien qu'en prenant conscience de ce fait, j'ai les larmes aux yeux.
J'aimerai aussi lui dire merci car je suis maintenant en dépression post-Sam et Grace. J'espère ne jamais sortir de cette torpeur car c'est un sentiment vraiment exceptionnel à vivre. J'ai les mains qui tremblent en écrivant ces quelques lignes parce que je me rends compte que ça y est, le voyage est terminé. Il est temps de quitter le train et d'avancer.
Fusion prend place quelques mois après Fièvre. Grace est toujours une louve et Sam l'attend désespérément. On retrouve également les points de vue d'Isabel et de Cole, deux personnages que je me suis mis à adorer. Ces quatre protagonistes vont tous terriblement me manquer. Ils sont vrais, humains et attachants. J'ai l'impression qu'on vient de m'enlever des amis de longue date... C'est atroce et magnifique à ressentir.
Dès le début, on ne peut que s'ancrer dans le livre. L'auteure sait comment emprisonner notre coeur dans son récit et une fois que nous nous y sommes attacher, impossible de s'en séparer. Grace va redevenir humaine à cause de la chaleur. Mais sa situation est très compliquée car elle n'est pas stable. Sam, en apprenant la nouvelle, va vouloir la rejoindre à tous prix. Lors de leur "première" rencontre dans le roman, j'avais les larmes aux yeux. Ces deux-là m'ont ému au possible. Ils s'aiment à mourir... C'est juste époustouflant à lire.
Cole va prendre beaucoup d'épaisseur dans ce tome et devenir très important, tout comme Isabel. Ils vont être très utiles pour la suite des aventures de Sam et de Grace. Pourquoi ? Hé bien, sans vous spoiler, une chasse va être organisée pour tuer les loups de Mercy Falls. Tous, sans exception. Même Grace, s'il le fallait. C'est l'élément qui va tout faire basculer. Tout.
Sam va se lancer dans une bataille pour l'amour et ses sentiments pour Grace qui, elle, va tout faire pour rester en vie. Cole va se mettre à chercher un remède pour sauver les loups et Isabel, la fille de l'homme qui a déclenché cette horrible chasse, va faire tout ce qui en son pouvoir pour empêcher le désastre d'arriver. Quatre héros, quatre destins, quatre personnes qui se battent avec un rêve commun : que tout s'arrête pour être libre d'aimer.
Aimer... C'est la chose à laquelle je penserai en premier en parlant de cette saga. Fusion est un livre sur l'amour. Mais pas l'amour que l'on ressent pour un ami ou pour un membre de sa famille. L'amour, le vrai. Celui qui est capable de faire déplacer des montagnes et qui vous brûle les veines. Celui pour lequel vous seriez prêts à faire n'importe quoi. Celui qui détruit et ravage tout. L'amour qui provoque le chaos. Fusion est le livre qui vous fait prendre conscience qu'aimer est la clé du bonheur.
Et cet amour, c'est Sam et Grace qui nous le communiquent. Ils sont extraordinaires. Les perdre, c'est comme perdre une partie de moi-même. Aucun mot n'est assez puissant pour les décrire. C'est fascinant d'avoir pu lire leur fabuleuse histoire. Ils resteront très longtemps dans ma mémoire. Tant par leur courage que par leur romance. Je l'avoue, à la fin j'ai pleuré pour eux. Ce furent des larmes de joie et de tristesse. Je ne voulais pas les quitter. Mais ils seront toujours dans mon coeur, dans un petit coin bien secret.
Mais avant d'arriver à la fin, on traverse une intrigue beaucoup plus sombre et oppressante que celles des autres livres. On sent bien que le climat a changé depuis Frisson. Là, les enjeux sont plus importants et beaucoup plus dangereux. La chasse pose tout un tas de problèmes qui s'avèrent impossibles à contourner. Fusion est le livre des sacrifices, des choix et des au-revoirs. Tout est vibrant et intense. C'est la première fois de la trilogie que je ressens tout avec autant de violence. Ce roman nous consume et nous anéanti.
Cet avis est très dur à donner, car je n'arrive pas à faire passer tout ce que j'ai pu éprouver. En plus, j'ai mal au ventre en me disant que je l'ai presque terminé. Car oui, toutes les histoires ont une fin. Fusion possède la sienne, et elle me convient très bien. Elle est épique, et vient conclure cette saga extraordinaire avec succès. Les cent dernières pages sont très dures émotionnellement. On passe par une multitude de sensations destructrices. La fin arrive donc trop vite. On quitte le monde unique et inoubliable que Maggie a créée, et ça blesse. Frisson, Fièvre et Fusion forme une trilogie que tout le monde devrait lire. On se perd dans un monde fait de douceur et d'amour, le tout mêlé d'inquiétudes et de regrets dans un équilibre parfait.
Le temps est donc venu pour moi de dire adieu. Adieu Sam, adieu Grace, adieu Cole, adieu Isabel. Soyez heureux, pour moi. Continuez à aimer jusqu'à en avoir mal. N'hésitez pas à venir hanter mes rêves. Je vous souhaite d'être les personnes les plus heureuses du monde, vous le méritez grandement.
Depuis plus d'un millénaire, depuis que le Saint Gallian Berethnet pourfendit le redoutable, la dynastie Berethnet 100% féminine règne sur le royaume d'Inys faisant ainsi perpétuer la paix. Mais (car il y a toujours un "mais"), les troupes du fameux Sans-nom sont de retour près à accorder à l'histoire un deuxième volet. Bon, on pourrait se dire q'un p’tit mariage entre les côtés est et ouest de l’abysse arrangerait les choses. Mais ce n'est pas une mince affaire... Côté Ouest, la Reine Sabran IX refuse le mariage alors que seule la naissance d'une nouvelle héritière pourrait sauver le monde tandis que Ead, sa servante au service d'une société secrète de mages, tente de protéger sa maîtresse des nombreux coups d'états qui la vise. Côté Est, Tané vit ses meilleurs jours. En effet, elle s'apprête à voir son rêve de toujours se réaliser : devenir dresseuse de dragon en rejoignant le légendaire clan Miduchi. Mais, peu avant la cérémonie, elle voit un réfugié venu d'Inys échouer sur la plage. Un homme qui souhaite réunir l'Est et l'ouest pour vaincre la menace d'invasion maléfique qui pèse sur le royaume.
Bon, c’est bien le bordel hein (dans l’univers ou dans mon résumé ? Là est la question). Et, attendez que je revienne aux origines de la division entre Est et Ouest ! Non, on s’en passera hein. Pour résumer brièvement, il y a de la répression, des guerres de religions et parfois quelques bastons. C’est pas la joie chez Samantha Shannon… Au moins, l’autrice nous fait comprendre d’emblée que ça va être compliqué et ça, nous, on adore !!!!
L’autrice va également aller remuer l’Histoire du royaume. On s’immerge dans les vieilles légendes qui sentent le parchemin moisi (hmmmm…. On en rêve Wonder !) tellement elles sont reniées et oubliées. Oui, vous allez me dire, à quoi ça sert ? Bah c’est une des méthodes pour sauver le monde pardi ! Rassembler des éléments d’histoire répartis entre Est et Ouest durant 1000 pages ? Du bonheur je vous dis. Même si ça se fait doucement, on voit les personnages fouiller dans leur passé et dévoiler la vérité. On parle de prêtresses oubliées, de reines, de sorcières de dragons… Et ça, on aime (surtout que c’est vraiment fluide mais j’en reparlerai) !!!!!
Parlons peu, parlons dragons si vous le voulez bien. Dans l’univers du Prieuré, il y en a deux sortes : ceux de l’est et ceux de l’ouest aka les gentils et les méchants. J’ai aimé le fait qu’ils soient aussi différenciés physiquement car les uns sont des dragons médiévaux et les autres issus du folklore asiatiques. En tant qu’amoureuse éperdue de ces créatures remplies de mystères, je ne peux que valider ! Encore une fois, la différence entre Est et Ouest est flagrante. A l’ouest, on est un peu bourrins et on a tendance à faire l’amalgame entre les deux espèces car les wyrms sont serviteurs du Sans-nom alors que, du côté oriental de l’abysse, on vénère les belles créatures estriennes.
Bon, vous l’avez compris : on a un background de dingue dans ce roman mais, si il y a un autre truc trop cool, ce sont les personnages. Déjà, je veux faire un énième big up à ce roman où, pour une fois, les femmes n’officient pas dans les coulisses mais bien sur le devant de la scène !!!! Oubliez les princes pourfendeurs de dragons, les vieux sages ou les rois tyranniques. Ici, on est face à des femmes battantes, des souveraines, des guerrières, des femmes fortes qui n’ont pas besoin des hommes pour faire leur p’tit bout de chemin et pour faire leur choix. Mais, elles arrivent à rester originales et pas dans le cliché extrême de la « femme badass ». Si on prend Ead et Sabran, elles sont fortes oui mais pas invincibles pour autant. Elles sont toujours touchées par le poids du passé, du pouvoir, des devoirs… A titre personnel, ce sont mes deux coups de cœur personnages du roman !
Les amours sont également libres (merci la représentation). Il y a bien des personnages lesbiennes dans ce roman et, car le monde est ce qu’il est, elles ne sont pas épargnées car dans la nécessité de procréer – bien-sûr, le but des femmes est de faire des enfants et puis rien d’autre (pas taper, pas taper, pas taper…).
Samantha Shannon arrive également à prendre le temps de faire évoluer tous les personnages. Comme je l’ai dit plus haut, chacun va aller déterrer son passé et découvrir des choses qui vont bouleverser leur certitudes.
Une des raisons pour lequel le lecteur peut avoir peur de se lancer dans le roman, c’est forcément sa taille et son épaisseur qui ont tendance à effrayer. C’est pourquoi autant rassurer les esprits ! NON ce roman n’est pas lourd (enfin si, mais non… bref) ! Certes, on s’accordera sur le fait que les 100 premières pages sont un peu longuettes mais, au-delà de ça, c’est fluide de chez fluide ! La traduction française est fort bien effectuée. On est vraiment sur un registre de langue assez soutenu mais qui reste accessible et qui ne tombe pas dans le pompeux. Au pire, si vous ne comprenez pas quelques mots, il y a un lexique à la fin du bouquin ainsi qu’un annexe des personnages, dieu que c’est pratique !!!! (y a même une carte, alors là, je dis CHAPEAU !)
Alors non, je n’ai pas ressenti la petite étincelle du coup de cœur mais cela reste un excellent roman que je ne peux que vous recommander malgré sa taille un rien intimidante. Que vous soyez gros lecteurs de Fantasy ou même néophyte, ce roman doit absolument filer dans votre Wishlist !