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Extrait ajouté par MonBoudoirLivresque 2019-01-06T15:22:18+01:00

"Il y a des tas de livres sur le deuil et la perte, sur la manière de dire au revoir aux gens qu'on aime. Il n'y en a aucun sur la façon de se comporter avec quelqu'un qui vous a annoncé sa mort, à qui vous avez dit adieu, mais qui est finalement resté.

Aucun protocole n'explique comment se comporter avec quelqu'un qui revient d'entre les morts."

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Extrait ajouté par hortensia 2016-01-12T18:49:21+01:00

Si tu étais là, tu aurais envie de me gifler. Moi, en tous cas, j'en ai envie. Je ne fais rien de ma vie, alors que je devrais mordre dedans à pleines dents. Je ne fais rien pour mériter ce temps supplémentaire qui m'a été accordé. Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas où est ma place. Je voudrais me trouver, mais je ne sais pas où chercher. J'ai l'impression d'être en train de disparaître.

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Extrait ajouté par hortensia 2016-01-12T18:41:39+01:00

Bref, personne ne sait quoi faire de moi maintenant que je suis en vie. Il y a des tas de livres sur le deuil et la perte, sur la manière de dire au revoir aux gens qu'on aime. Il n'y en a aucun sur la façon de se comporter avec quelqu'un qui vous a annoncé sa mort, à qui vous avez dit adieu, mais qui n'est finalement resté.

Aucun protocole n'explique comment se comporter avec quelqu'un qui revient d'entre les morts.

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Extrait ajouté par cassy15_ 2015-12-14T00:49:44+01:00

“Vivre, c'est difficile et douloureux, mais c'est aussi une somme de petits miracles quotidiens ”

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Extrait ajouté par Ivynea 2021-02-17T21:49:26+01:00

Dans mon rêve sous morphine, je ne suis pas malade et je n'ai jamais mis les pieds dans l'hôpital pour enfants d'Oakland. Je flotte hors du temps et de l'espace, libérée de la gravité. La morphine me rend invincible - mes os sont en acier, ma moelle osseuse est un métal liquide en fusion. Je suis surhumaine.

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Extrait ajouté par Carole94P 2016-01-29T17:31:10+01:00

Devant mon lit, il y a un plateau couvert d’une nappe en dentelle, avec des bougies et une douzaine de roses rouges. Et sur une vraie assiette en porcelaine trône un gros cheeseburger, avec des frites en tire-bouchon. Je balaye la chambre du regard. Will est là. Près de la porte.

— Joyeuse Saint-Valentin, dit-il.

Je me mets aussitôt à pleurer : ça y est, les vannes sont ouvertes et elles ne vont pas se refermer de sitôt. Will se précipite à mon chevet et emprisonne mes mains dans les siennes. Bon sang, ce qu’il a les mains chaudes !

— Ça va ? demande-t-il.

Son visage est crispé par l’inquiétude, une expression qui m’est malheureusement devenue familière.

— Oui, ça va. Je suis juste surprise et… heureuse.

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Extrait ajouté par Carole94P 2016-01-29T17:30:59+01:00

— Cette fleur va te peindre le menton en jaune. Ça t’illumine. Là, là… Là où je t’ai embrassé.

— Où ? murmure -t-il d’une voix noyée de larmes.

— Tu ne le vois pas, mais moi si. Ton désir brille comme un soleil.

— Tu délires, Evie. Il pleure. Je garde les yeux fermés pour ne pas subir le spectacle de sa tristesse. Je ne veux voir que cette petite fleur jaune.

— Chaque fleur a son message. Est-ce que les garçons effeuillent la marguerite en arrachant les pétales un à un ? Les garçons jouent au foot et les filles décapitent les fleurs. Mais toi et moi, Will, on n’a pas besoin de demander aux fleurs si on s’aime un peu ou à la folie, pas vrai ? On le sait déjà ? Pas vrai, Will ? Il m’embrasse la main avec des lèvres humides de larmes. Des lèvres qui tremblent. Il ne dit plus un mot.

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Extrait ajouté par bookeli 2016-01-01T20:05:50+01:00

- C'est très beau, les pissenlits. Qui a décrété qu'ils ne méritaient pas d'être cueillis en bouquet ?

- Probablement un vieux blanc de droite coincé et réac, répond Marcus en calant un pissenlit derrière mon oreille.

- La seule différence entre une mauvaise herbe et une fleur, c'est que la mauvaise herbe est résistante et n'a pas besoin de soins, alors que le fleur est fragile.

Je suis ravie de cette trouvaille.

- Et toi, tu serais quoi ? demande Marcus en souriant.

Une mauvais herbe ou une fleur ?

- d'après toi ?

-je crois que tu es plus résistante qu'un pissenlit. Et beaucoup plus belle.

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Extrait ajouté par bellajessica 2015-11-05T17:16:22+01:00

— Ce n’est rien, ma chérie.

Elle me prend la main.

— Oh ! Evie, tu es glacée !

— Non, ça va.

— J’ai envie de rentrer, dit Jenica.

Voilà au moins une chose sur laquelle nous sommes d’accord toutes les deux.

Mais papa et maman ne font pas mine de bouger. Si lamentable que soit cette promenade, ils n’ont pas envie d’y mettre fin. Ces brefs moments en dehors de ma chambre me rattachent à leur monde. Personne ne le dit, mais cela pourrait être ma dernière sortie. Ma dernière chance de respirer hors de l’hôpital. La toute dernière.

Soudain, j’ai envie de vomir.

— Tu te sens bien ? demande papa.

Je répète, pour la centième fois :

— Oui, ça va.

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