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Invisibilité est un roman qui avait, ma foi, pas mal de potentiel. Une couverture très jolie, un résumé assez efficace, et l'idée était pas trop trop mauvaise. Néanmoins, lorsque j'ai vu que ce roman était co-écrit par David Léviathan, j'ai pris un peu peur à cause de mon expérience mitigée sur Will & Will, ne m'étant attaché à son style que vers les 100 dernières pages du livre. Ne connaissant sa co-autrice que de nom, je n'avais pas d'attentes particulières pour sa plume.
Il s'est avéré que, si ce n'est certainement pas le coup de coeur du siècle, sa plume reste assez agréable.
L'histoire est intéressante : Stephen, jeune adolescent de 16 ans, est victime d'une malédiction lancée par son grand-père. Un jour, il se rend compte que seule Elizabeth, sa jeune voisine, est capable de le voir. Et, comme l'explique le résumé, elle est la seule à pouvoir le sauver.
Alors de base, je ne suis pas un grand fan de romans fantastiques, ni un grand connaisseur. Mais j'avoue que le récit fait plus ou moins du bon travail. J'ai néanmoins été très déçu par la fin, que j'aurais espérée un peu plus ferme, et peut-être un peu moins ouverte. Sur certains romans, ça fait très bien le boulot, sur Invisibilité... Quand j'ai refermé le livre, je n'arrivais pas à me décider si c'était bien ou non. J'aime les fins grises : ni happy end, ni bad end. Mais là, ça avait un goût d'inachevé.
Les personnages sont très mitigés, bien que peu problématiques. Je n'avais d'attentes réelles que pour deux personnages : Elizabeth et Ben, le "copain" d'enfance de Stephen. Elizabeth est présentée dès le début comme une adolescente précoce et mature : j'aurais franchement aimé retrouver cet aspect un peu plus souvent. Quant à Ben, je n'aurais pas trouvé illogique un retour dans l'histoire. Quant aux autres, ils sont très facilement oubliables, même l'antagoniste principal.
Dommage, cette lecture me laisse un goût plutôt amer, donc. Ce n'est pas l'échec du siècle - j'ai déjà lu pire -, mais ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre de l'année, loin de là.
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