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Isabelle d'Egypte, Premier amour de Charles-Quint



Description ajoutée par Nicolas 2012-03-18T13:01:08+01:00

Résumé

Ce recueil, élaboré en 1973 chez Gallimard, reprend une traduction d'Isabelle d'Egypte datant de 1950 chez Aubier-Montaigne, à laquelle ont été ajoutés quatre autres textes. La version de poche, sortie en 1983, est préfacée par Claude David.

Ludwig Joachim, dit Achim von Arnim (1781-1831), est une figure majeure du romantisme allemand. Lié à la famille Brentano par son mariage avec la fantasque Bettina, il n'a pas connu la postérité d'un Hoffmann, et son oeuvre, rassemblée en une vingtaine de volumes, jouit du silence reposant des bibliothèques publiques. Esprit rigoureux passionné de mathématiques, il n'en est pas moins l'auteur d'une oeuvre à l'imagination débridée, saluée par André Breton comme le lieu où "se consume et s'avive la bataille spirituelle la plus exaltante qui se livre encore et qui se soit livrée."

"Isabelle d'Egypte" (1812) fait revivre la jeunesse de Charles, futur Quint, avant son accession au trône, alors qu'il ronge encore patiemment son frein à Gand. C'est dans cette Flandre colorée et brutale qu'il croise la jeune Isabelle, fille du seigneur défunt des Tziganes. L'attraction est réciproque mais les obstacles nombreux. Contrainte à une semi-clandestinité, qu'amplifie son tempérament solitaire, Isabelle se penche sur les grimoires de son père pour trouver le moyen d'approcher Charles. La plus efficace des clés étant l'argent, elle décide de donner vie à une mandragore, capable de chercher les trésors cachés. Le petit être, qui se fait appeler Cornelius Nepos, sera le déclencheur d'une aventure haute en couleurs. La magie et l'étrange imprègnent encore une société où la création d'un golem ne relève pas de l'impensable. Arnim déploie un éventail de péripéties auréolées de surnaturel pour décrire ce premier amour de jeunesse de l'empereur Charles Quint, mélangeant avec bonheur le légendaire à l'historique.

"Meluck Marie Blainville" (1812) est une musulmane décidée à rejoindre l'église chrétienne. Versée dans les arts dramatiques, elle parvient à séduire le comte Saintrée, malgré l'attachement de ce dernier à la belle Mathilde, sa fiancée, dont on l'a éloigné de force. Il cherche à rompre en apprenant l'arrivée en ville de Mathilde mais Meluck se venge lors d'une représentation à laquelle assistent son amant et sa rivale. Le costume porté par Saintrée lors de leur première rencontre est demeuré sur un mannequin où il l'avait posé et qui avait refusé de le rendre; Meluck s'en sert pour tenir en son pouvoir le comte. La menace qu'elle fait peser sur la vie de Saintrée lui permet de partager la vie du couple et un bonheur relatif s'installe entre les trois protagonistes. Mais les troubles entraînés par la Révolution balaieront ce fragile équilibre.

"Martin Martir" (1841) est très certainement le texte où l'effervescence créatrice d'Arnim l'entraîne aux pires excès. Dans sa volonté de faire le portrait d'un pasteur trop sévèrement acharné contre le mariage des prêtres et la coquetterie des femmes, il multiplie les aventures et les retournements de situation, plongeant son lecteur dans un imbroglio obscur où le chemin vers la rédemption oblige Martir à épouser l'existence du plus humble des pasteurs, dans une région hostile, auprès de la mère de celle qu'il croit avoir tuée, la jeune Mariella, dont le fantôme semble moins immatériel qu'on pourrait s'y attendre. Resté inachevé, le texte semble lui-même hésiter sur la route à suivre pour aboutir à son terme.

"L'Invalide fou" (1818), inspiré d'évènements réels, est impeccable de rigueur et de pureté. Francoeur, un sergent français blessé en Allemagne et ayant rencontré sa fiancée alors qu'il était prisonnier, revient dans son pays mais commence à souffrir de troubles du comportement. Son épouse Rosalie le croit possédé du démon, à cause de la malédiction que sa mère lui a jeté lors de son départ de Leipzig. Transféré à Marseille, Francoeur s'attire la confiance du comte Durance, commandant de la place, qui lui confie les clés du fort Ratonneau, situé dans la baie, ainsi que de la poudrière. Lorsqu'il apprend, par l'indiscrétion d'un ami, que sa femme a préparé son arrivée en évoquant son éventuelle possession au comte, Francoeur devient comme fou et se retire dans le fort, d'où il menace de faire exploser toute la ville. Il faudra le courage de Rosalie pour désamorcer la situation et permettre un diagnostic rationnel sur les causes de cette folie incompréhensible.

"Les Héritiers du majorat" (1820) relate les visions de l'héritier d'un majorat qui, revenu dans sa ville après la mort de sa mère, tombe sous le charme de la juive Esther, qu'il observe de ses fenêtres. La jeune femme, dont le fiancé s'est suicidé, imagine chaque soir des réceptions où le simple pouvoir de sa voix fait surgir réellement les invités. Par ce biais, elle lui révèle les circonstances de leur échange à la naissance, afin de conserver le majorat. Se découvrant une autre filiation, le héros oscille sur la lisière de l'étrange et y bascule définitivement lorsque la marâtre d'Esther l'étrangle sous ses yeux. Il intervient et veut révéler la vérité mais tout le monde le croit fou. Il avale alors un verre d'eau posé sur la table de chevet de la morte, et succombe aussitôt à un empoisonnement, conformément à la légende qui veut que l'eau restée dans la chambre d'un homicide soit contaminée. Les toutes dernières pages retracent l'avenir du majorat, jusqu'à sa dénaturation en fabrique d'ammoniaque.

Isabelle d'Egypte et autres récits (Isabella von Ägypten, 1812) d'Achim von ARNIM, traduit de l'allemand par René Guignard, Jean-Claude Schneider, Jean Lambert, Albert Béguin et Henri Thomas, éd. Aubier-Montaigne, 1950, éd. Gallimard, 1973; rééd. coll. Folio 1498, 1983.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Elle ouvrit la chambre secrète avec une crainte mêlée de respect ; mais son attente fut trompée ; il n’y avait ni brillants vêtements, ni trésors, mais seulement quelques paquets d’herbes, des sacs pleins de racines, des pierres et différents objets dont elle ne connaissait pas l’usage, car son père ne lui avait jamais fait connaître cette chambre mystérieuse. Enfin elle trouva dans une cachette quelques écrits qu’elle parcourut ; plusieurs, ornés de riches cachets, étaient écrits sur très beau papier dans une langue étrangère qu’elle ne connaissait pas. Mais d’autres étaient en allemand des Pays-Bas, langue qu’elle savait très bien lire et écrire, parce que sa mère, descendante d’une ancienne maison des comtes de Hogstraaten, et qui s’était fait enlever par le duc Michel, avait appris cette langue qu’elle aimait à son mari et à sa fille. Elle prit les livres et lut toute la nuit, car elle dormait le jour pour éviter de faire aucun bruit. Au matin, Braka lui envoya sa chouette apprivoisée pour lui faire savoir qu’elle désirait entrer ; Bella quitta son livre avec dépit, et lorsque la vieille se présenta, elle resta silencieuse devant elle ; alors Braka, appliquant ses deux mains sur les pages du livre, lui dit :

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