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Commentaires de livres faits par isalya

Extraits de livres par isalya

Commentaires de livres appréciés par isalya

Extraits de livres appréciés par isalya

date : 02-10-2018
Elle me pigeait. J'aime "Contre-courant" comme on aime une personne: c'est une passion dans sa forme la plus pure. Voilà ce qui différencie le simple intérêt d'une passion. C'est grâce à Fatima que j'ai pu le comprendre.
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Jeudi 6 mars
8 heures

Nathan

Les doigts de Nathan semblaient piquer un sprint sur le clavier de son ordinateur. En fait, il s'agissait plutôt d'un marathon car il n'avait pas décollé de l'écran depuis la veille au soir.
Emilie, trois ans et demi, se faufila par la porte entrouverte, frotta ses paupières avec son doudou et jeta un coup d'oeil mal réveillé à son grand frère. Celui-ci, sans cesser un instant de pianoter, leva un coude. La fillette s'approcha, escalada ses genoux, se glissa sous son bras et le replaça comme elle aurait abaissé une barrière.
- T'féko ?
- Ton pouce.
Emilie retira le pouce de sa bouche et répéta :
- T'fé quoi ?
- Je cherche.
- T'cherches quoi ?
- À découvrir.
- Com' un x'plorateur ?
- C'est ça ma puce.
Emilie bascula la tête en arrière et jeta un regard plein de fierté à Nathan qui, protecteur, resserra ses bras autour d'elle. Le pouce retrouva le chemin de la bouche, le doudou celui du nez. Bercée par le cliquètement des touches, la fillette se blottit contre son frère pour profiter d'un supplément de nuit.
Nathan fixa l'écran. Depuis plusieurs années déjà, il avait pris l'habitude de s'infiltrer dans des sites Internet de laboratoires de recherche scientifique. Il ne saisissait pas tout mais, au coeur de son étonnant cerveau, chaque information était méticuleusement enregistrée, classée, reliée aux autres selon une logique qui n'appartenait qu'à lui. Peu à peu, la toile de ses connaissances s'étendait. Et plus il engrangeait d'éléments, mieux il comprenait. Il était particulièrement fasciné par ce qui touchait à la robotique, l'informatique, l'intelligence artificielle, la mémoire... Mais l'importance de ce qu'il avait découvert ces derniers jours le laissait sans voix.
Une bombe, toute prête à exploser.
La voix de Lisa interrompit le cours de ses pensées :
- Nathan, Mimi est avec toi ?
Lisa venait juste après Nathan dans leur fratrie. Il ne prit pas la peine de répondre. Emilie était toujours collée à lui, tout le monde le savait dans la maison.
- Mimi, lança Lisa en passant sa frimousse de souris dans l'embrasure de la porte, p'tit-déj ! Maman t'attend en bas.
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SEMAINE 1

Elle est là ! (Et ce n'est pas QUE de la joie...)

VENDREDI 23 H à la maternité. Elle est là- Posée sur mon ventre, toute nue contre moi. Je ne sais pas comment faire pour réussir à la serrer hyperfort - sans l'étouffer, tant qu'à faire - tout en la regardant. Je louche pour la voir, je recule la tête pour l'admirer et puis je me sens trop loin, je la serre à nouveau de toutes mes forces.
C'est moi qui l'ai sortie, je l'ai prise de mes mains et posée sur moi, je n'en reviens Je suis mère ! toujours pas. Je suis SA mère.
Cette petite créature gluante et chaude posée là sur moi. Je suis sa mère. Je craignais de la trouver moche après neuf mois passés là-dedans, de ne pas la reconnaître. Bon, j'imagine bien qu'elle ne dévoile pas encore tout son potentiel et qu'elle gagnera à être propre et habillée, mais je la trouve déjà assez canon !
Elle a le culot de ressembler à son père, ce que je trouve assez gonflé vu qu'elle vient de passer neuf mois en «ail inclusive» dans le giron maternel, mais je me souviens de la légende urbaine qui dit que les bébés commencent par ressembler au papa pour que celui-ci soit sûr qu'il s'agit bien de sa progéniture... En effet, là, pas de doute, c'est bien la fille de son père ! Personnellement je n'avais pas d'inquiétude à ce sujet...


Julien est comme paralysé par l'émotion.

13h45, Julien est sous le choc.

Il ne bouge pas, il est à côté de nous, comme paralysé par l'émotion. J'ai l'impression qu'il a fait en quelques secondes le chemin que j'ai fait en neuf mois, les angoisses, les joies, les doutes. En un éclair, nous sommes devenus parents. Du moins, aux yeux du monde et de la société car, pour nous, le processus est en marche depuis un moment déjà...
«On va vérifier que tout va bien, le liquide amniotique était un peu teinté. On va l'emmener à côté quelques minutes et on vous la ramène.»
Aïe. Première séparation. Premier pincement au coeur. Ma fille, celle qui habitait chez moi depuis sa création, va quitter la pièce. Julien n'a pas bougé. «Vas-y, Julien, suis-la !
- Euh...» Il me regarde, hagard.
«Mon amour, elles vont l'emmener à côté, tu la suis ? Je ne veux pas qu'elle soit toute seule.
- Ah oui, oui.»
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Extrait
LE JOURNAL DE MA GROSSESSE

SEMAINE 1

J'ai jeté ma plaquette de pilules aux orties.

LUNDI Nous y voilà.
Le début du cycle, comme on dit ! Remise des compteurs à zéro : j'ai eu mes règles. Dans deux semaines, si on se débrouille bien, un winner nagera plus vite qu'un sous-marin dernier cri et fusionnera avec l'ovule du mois. Je crois qu'à nos âges il y a une chance sur cinq par cycle pour que ça marche. Ou c'est une chance sur cinq par rapport ? Dans le doute, on a prévu de mettre du coeur à l'ouvrage.

À l'attaque

Nous sommes ensemble depuis un peu plus de deux ans à présent. Nous nous sommes rencontrés chez des amis, à leur pendaison de crémaillère. Lieu idéal pour se mettre la corde au cou ! Ce qui est drôle, c'est que nos amis avaient tout fait pour jouer les entremetteurs bien avant cette soirée, persuadés que nous allions nous plaire mutuellement, mais l'un comme l'autre nous nous sommes méfiés et n'avons jamais accepté de nous rencontrer autour d'un dîner-piège pour célibataires endurcis. C'est en allant boire un verre tous les deux, une semaine après cette soirée, que nous avons découvert à quel point on ne peut lutter contre la fatalité. Nous en avons bien ri. Cette histoire est devenue en quelques semaines - enfin, quelques semaines pour lui et quelques jours pour moi - une très grande Histoire d'Amour. Bon, attention, ça a l'air simple et magique comme ça, mais comme presque tout le monde on en a vraiment bavé par moments ! Le temps des réglages, des incompréhensions, des angoisses de perdre l'autre, ou d'y être trop attaché. Il faut dire que nous étions deux êtres libres et indépendants, pas très enclins à se mettre en couple, se poser, se caser comme on dit. Et puis, c'est arrivé, presque malgré nous, sans qu'on le décide vraiment. Ça s'est imposé, presque naturellement, juste avec quelques grincements, de-ci, de-là. Six mois après notre rencontre nous avons emménagé ensemble, puisque de toute façon nous ne nous quittions plus.
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