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Commentaires de livres faits par isane3

Extraits de livres par isane3

Commentaires de livres appréciés par isane3

Extraits de livres appréciés par isane3

- Vous êtes sincère ? Ils peuvent vraiment venir ?
- Bien sûr. Il me tarde de les rencontrer, et c'est une étape dans le processus de la Sélection. Par ailleurs, cela vous fera du bien de revoir vos familles respectives, même quelques heures.
J'ai le plus grand mal à ravaler mes larmes. Des larmes de joie.
- Merci, Maxon.
- Je vous en prie... Je sais que vous les chérissez de tout votre coeur. Et vous feriez tout pour eux, cela saute au visage. Après tout, si vous avez accepté de rester au sein de la Sélection, c'est dans leur intérêt.
- Maxon, c'est dans leur intérêt que je suis restée au début, mais ce n'est plus le cas à présent. Si je reste, c'est que...
- C'est que ?
Un espoir démesuré se lit dans le regard de Maxon. "Dis-le, America. Dis lui ce que tu ressens."
- C'est que ? répète-t-il sur un ton malicieux.
Je lui adresse un sourire énigmatique avant de tourner les talons.
- America Singer, revenez ici tout de suite !
Il me rattrape et me saisit par la taille.
- Dites-moi, chuchote-t-il.
Je refuse de prononcer le moindre mot ; il entre dans mon jeu.
- Fort bien. Je vais devoir recourirà un autre moyen de communication.
Et, sans préavis, il m'embrasse.
Avez vous apprécié cet extrait ? +173
- Il y a forcément d'autres domaines dans lesquels vous n'avez aucune aptitude.
Je pose une main sur son torse. Encouragé par ce contact, il me masse l'épaule.
- Cela vous intéresse vraiment ?
- Oui, parce que je vous connais encore très mal. Et vous semblez n'avoir aucun défaut.. J'aimerais avoir une preuve que vous n'êtes pas si parfait que ça.
- Je suis loin d'être irréprochable, vous le savez.
- Pas si loin que ça.
Nos deux corps sont comme chargés d'électricité. Maxon proteste d'un mouvement de tête, un petit sourire au coin des lèvres.
- Très bien, voyons voir... Je suis un cancre en ce qui concerne la stratégie militaire. Pour cela, oui, je suis un âne bâté ! Et je pense que je ne sais pas cuisiner. Je n'ai d'ailleurs jamais essayé, alors...
- Jamais ?
- Je n'ai pas besoin d'essayer : une armée de maîtres queux répond à mes moindres désirs.
- C'est tout ? Vous n'avez pas d'autres défauts ?
- J'ai découvert il y a peu quelque chose d'étrange...
- Dites-moi.
- Il s'avère que je suis totalement incapable de me passer de vous, America. C'est un problème très sérieux et de tout premier ordre.
- Un problème que vous vous efforcez de régler, j'espère ?
Il fait mine de réfléchir à la question.
- Non. Et je vous avertis, je n'en ai pas la moindre intention.
Avez vous apprécié cet extrait ? +97
Michael : Quand pourrais-je lire ton projet de fin d'études ?
Mia : Je savais que tu allais me demander ça et...
Michael : Si tu le savais, où est-il, alors ?
Mia : Il faut que je t'avoue quelque chose.
Michael : Oh, oh. Je connais ce regard...
Mia : Oui. Voilà. Mon projet de fin d'études ne porte pas sur la fabrication de l'huile d'olive de Genovia autour de 1254-1650.
Michael : Non ?
Mia : Non. En fait, c'est un roman d'amour historique de 400 pages.
Michael : Formidable. Passe-le-moi.
Mia : Michael, je suis sérieuse, et je sais que tu ne cherches qu'à être gentil. Mais tu n'es pas obligé de le lire.
Michael : Je ne suis pas obligé ? Comment peux-tu penser que je n'ai pas envie de le lire ? Tu as fumé ? Ta grand-mère Clarisse t'a passé des cigarettes ? Parce que moi, je serais défoncé, si je fumais une de ses Gitanes.
Mia : Ce n'est pas drôle, et ma grand-mère a arrêté de fumer. Ecoute, si je t'envoie une copie de mon roman, tu dois me jurer de ne pas le lire avant mon départ.
Michael : Quoi, maintenant ? Tu me l'envoies maintenant sur mon portable ? OK, je jure de ne pas le lire tout de suite.
Mia : OK, c'est fait.
Michael : Remarquable. Mais attends... qui est Daphné Delacroix ?
Mia : Tu as juré que tu ne le lirais pas tout de suite.
Michael : Si tu voyais ta tête ! Elle est de la même couleur que mes Converse !
Mia : Merci de me le signaler. Finalement j'ai changé d'avis. Je ne veux pas que tu le lises. Passe-moi ton téléphone. Je vais l'effacer.
Michael : Certainement pas. Je le lirai ce soir. Hé ! Arrête ! Lars, elle m'attaque !
Lars : Je suis censé intervenir seulement si quelqu'un attaque la princesse, pas si la princesse attaque quelqu'un.
Mia : Donne-le-moi !
Michael : Non...
Serveur : Il y a un problème ?
Michael : Non.
Mia : Non.
Lars : Non. Excusez-les. Trop de caféine.
Mia : Oh, je suis désolée, Michael. Je paierai la note du pressing...
Michael : Ne dis pas de bêtises... Attends, tu continues d'enregistrer ?

Fin de l'enregistrement.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
- Vic, il faut qu'on soit armés, repris-je. Tu peux te battre ?
Cette idée ne le ravit pas du tout.
- Euh, j'ai fait du karaté, commença-t-il.
- C'est génial !
- Pendant deux mois. Quand j'avais sept ans. La première fois que j'ai voulu briser une planche, je me suis cassé le poignet. Mes parents ont préféré que j'arrête.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
- Ma mère est un bon soldat. Comme j'aurais aimé l'être.
- Tu l'es.
- Les bons soldats ne font pas passer l'amour avant la cause.
- L'amour est la meilleure des causes.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
- Comment as-tu pu, Gaia ?
Elle hésita.
- Quoi ?
- Qu'est-ce qu'il a fait pour que ça "arrive" ?
Elle agrippa les accoudoirs de toutes ses forces. Anxieuse, elle l'observa qui approchait son fauteuil et se rasseyait de façon à être à la même hauteur qu'elle. Il posa ses mains chaudes sur les siennes, la coinçant plus ou moins sur son siège et, dans le mouvement, sa couverture glissa de nouveau. Une chaleur telle qu'elle n'en avait jamais éprouvé de sa vie se répandit dans ses bras.
- Quelque chose comme ça, peut-être ? demanda-t-il en se penchant davantage vers elle.
Elle s'humecta les lèvres, secoua la tête.
- Léon.
Elle se renversa sur sa chaise mais, sans qu'elle sache comment, cela ne fit que la rapprocher de lui, au point qu'elle sentait presque la douce tièdeur de son buste. Elle tenta de retier ses mains, mais ses doigts se prirent dans ceux du jeune homme avant de finir sur ses genoux, où le tissu de sa jupe remontait lentement sur ses cuisses.
- Ce que je ne donnerais pas pour savoir à quoi tu penses, murmura-t-il.
Quoi que tu fasses, songea-t-elle, ne m'embrasse pas.
Pourtant, il s'inclina encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un millimètre de lumière entre eux. Un long moment, elle résista à l'appel de son regard intense, se demandant comment il pouvait éprouvait les sentiments qu'elle y lisait et redoutant l'effet qu'il avait sur elle. Si quelqu'un était capable d'utiliser les instincts de Gaia contre elle, c'était bien Léon.
- J'ai menti, l'autre jour, chuchota-t-il, une lueur secrète dans les yeux. A propos de mon voeu. C'était plutôt à ça que je pensais.
Ses lèvres effleurèrent celles de la jeune fille, qui se laissa aller en arrière, paupières closes. Avec retenue, mais sans se presser, il l'embrassa tendrement, longuement, lentement, au point qu'elle en fonde de plaisir et de frustration.
- Ça, murmura-t-elle en se dégageant afin de reprendre son souffle, c'est de la triche.
- Parfait.
Il l'embrassa de nouveau, avec moins de réserve, cette fois.
Elle ne sut jamais comment, mais elle se retrouva bientôt sur les genoux de Léon, enserrée dans le cercle de ses bras nus et tout, chez lui, lui parut fort et brûlant, y compris les cicatrices qui lui balafraient le dos. Elle ajusta sa position et il s'écarté précipitamment, sans la lâcher pour autant.
- Je crois qu'on va avoir un petit problème, annonça-t-il. Ne bouge surtout pas.
Elle le regarda, surprise. Elle avait l'impression que le monde autour d'elle était brumeux, qu'elle revenait d'une autre planète. Elle posa un doigt sur la mâchoire de Léon, appréciant son très léger début de barbe.
- Quel problème ? s'enquit-elle.
Il rit, un son grave, presque un grondement.
- Rien. C'est juste drôle que ce soit Peter qui finisse au pilori.
Elle avait oublié Peter. Elle avait tout oublié. Elle voulut démêler leur étreinte.
- Oh que non, dit-il. Reste où tu es.
- Mais qu'est-ce qui m'arrive ? C'est comme si je n'avais aucune volonté.
Il rit de nouveau.
- Je vois. J'espère que ce n'est pas allé aussi loin avec Peter.
- Je ne peux pas être sur tes genoux, éluda-t-elle.
- Ah, désolé, mais si, tu y es. Je peux en témoigner.
Elle se recoiffa, calant ses mèches derrière ses oreilles, et s'efforça d'arranger son chemisier, ce qui n'était pas une mince affaire avec les bras de Léon toujours autour d'elle. Quand il voulut l'aider, ce fut pire. Elle lui offrit un sourire timide.
- Je suis vraiment désolée, fit-elle.
Elle avait une furieuse envie de l'embrasser.
- Ne dis pas ça.
Avez vous apprécié cet extrait ? +13
- Qu'est-ce que tu fais ici, dans le froid, Allie ?
"Tu le sais. Sinon, tu ne serais pas là, toi aussi."
- J'en sais rien... Je crois que... J'avais juste besoin de prendre un peu l'air.
Elle le regarda avec défi.
- Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?
Sylvain se crispa.
- Je t'ai suivie, avoua-t-il d'une voix rauque.
- Pourquoi ? chuchota-t-elle.
- Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point, dit-il dans un français si rapide, qu'elle ne le comprit pas - ce qui accrut sa nervosité.
- Qu'est-ce que ça signifie ?
Quand il la fixa, le désir qu'elle lut dans son regard répondit à sa question.
- Ça signifie que je veux être avec toi, Allie. Que je suis incapable de cesser de penser à toi !
Il donna un léger coup de poing contre le pillier.
- J'ai tout essayé, mais rien à faire. Je pense à toi jour et nuit.
"Inspire. Expire."
Le coeur d'Allie battait désormais la chamade.
- Moi... Moi aussi, je pense à toi. Pourtant...
Elle songea au bal d'été, et elle vit dans les yeux de Sylvain qu'il devinait ce qu'elle avait en tête.
- Je sais que je me suis mal comporté. Que j'ai fait quelque chose de stupide. Mais les gens changent, Allie.
Sylvain parlait d'une voix passionnée, presque désespérée.
- Les gens apprennent de leurs erreurs. Sinon, à quoi bon ?
D'un ample geste du bras, il désigna le bâtiment du lycée qu'ils apercevaient à travers les arbres.
- Sinon à quoi servirait tout ça ? insista-t-il. Tu as changé depuis ton arrivée ici, je l'ai remarqué, tu sais. Eh bien, moi aussi, j'ai changé. Et je regrette amèrement ce que j'ai fait cette nuit-là. S'il existait un seul moyen de revenir en arrière...
Soudain, plus rien n'eut d'importance aux yeux d'Allie. Ni le bal d'été... ni quoi que ce soit. Elle avait passé trop de temps à se soucier de Carter. Mais qu'en allait-il de ses propres désirs ?
"De toute façon, maintenant Carter est avec Julie. Il ne veut plus de moi."
Pourquoi ne pourrait-elle pas sortir avec Sylvain ? Quoi qu'elle fasse, Carter était persuadé qu'elle brûlait d'envie d'être avec lui. Autant se lancer et comprendre, une bonne fois pour toutes, ce qu'elle désirait vraiment.
Au moins, Sylvain tenait à elle.
- Je connais un moyen, déclara-t-elle soudain.
Stupéfait, Sylvain la fixa.
Avant de changer d'avis, elle fit un pas vers lui. Sa veste glissa de ses épaules, et tomba sur le sol gelé.
- On pourrait tout reprendre à zéro.
Sylvain semblait perplexe. Elle leva la main vers son visage et, du bout des doigts, lui effleura les lèvres. Il ferma les yeux. Alors, nouant ses bras autour de son cou, elle l'attira à elle.
Avez vous apprécié cet extrait ? +15
date : 13-01-2013
- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle.
- Je n'arrive pas à me concentrer. Je pensais pouvoir, dit-il, en levant les mains en signe de défaite. Mais je n'y arrive pas.
Il s'approcha. Aria ne pensait pas que son coeur pouvait battre plus fort ; pourtant son pouls ne cessait d'accélérer à mesure que Perry s'avançait vers elle. Finalement, elle sentit le souffle lui manquer quand Perry se planta juste devant elle. La lame en bois de son couteau toucha le torse du jeune homme. La gorge serrée, Aria la regardait fixement, comme hypnotisée.
- Je vous ai observés, Roar et toi, dit-il. J'aurais préféré t'entraîner moi-même.
Il redressa les épaules.
- Je n'en ai plus envie maintenant.
- Pourquoi ? réussit-elle à articuler.
Il se pencha vers elle avec un sourire à la fois éblouissant et timide.
- Je préférerais faire d'autres choses quand je suis seul avec toi.
- Alors fais-les, murmura-t-elle.
Avez vous apprécié cet extrait ? +99
- Qu'est-ce que tu dis ? demanda Dimitri.
- Je dis... que je me pardonne. Ça n'arrange pas tout, mais c'est un début. (Je suivis une fêlure de la vitre du bout du doigt.) Qui sait ? Cette crise dans le parking m'aura peut-être permis de me dlivrer d'une partie de la noirceur que Sonya voit dans mon aura. Même si toutes ces histoires me laissent sceptique, je dois lui accorder qu'elle avait raison sur un point : il ne manquait plus qu'une étincelle pour que tout explose.
- Elle a aussi raison à propos d'autre chose, ajouta Dimitri après un long silence.
Quelque chose dans sa voix m'incita à me retourner pour lui faire face.
- A propos de quoi ?
- Du fait que je t'aime encore.
Cette phrase fit basculer tout mon univers.
Le temps s'arrêta. Le monde se réduisit aux yeux et à la voix de Dimitri. C'était impossible. Cela ne pouvait pas être réel. J'eus l'impression de rêver et faillis fermer les yeux pour voir si j'allais me réveiller. Non. Si incroyable que cela puisse paraître, ce n'était pas un rêve. C'était bien réel. C'était la vie.
- Depuis... Depuis quand ? finis-je par lui demander.
- Depuis toujours, répondit-il comme si c'était évident. Je l'ai refoulé après ma transformation. Il n'y avait plus de place dans mon coeur que pour le remords. Comme c'était ce que je t'avais fait qui m'en inspirait le plus, je t'ai rejetée. J'ai voulu dresser un mur entre nous pour te protéger. Ça a marché pendant quelques temps, jusqu'à ce que mon coeur finisse par s'ouvrir à d'autres émotions. Alors, tous les sentiments que j'éprouvais pour toi on rejailli d'un coup. Ils n'avaient pas disparu, mais ils étaient simplement cachés quelque part en moi, attendant que je sois prêt à les redécouvrir. Et puis, de nouveau, ce qui s'est passé dans la ruelle a été un tournant. Quand je t'ai regardée... j'ai vu ta gentillesse, ton espoir, ta foi... Ce sont ces élans qui font ta beauté, et tu es si belle...
Avez vous apprécié cet extrait ? +18
- Ça va aller, lui dis-je. Je suis là. Je serai toujours là pour toi.
- Je les revois dans mes rêves, tu sais... Tous les innocents que j'ai tués. (Son regard glissa vers le cadavre de Donovan.) Je ne peux m'empêcher de penser que les cauchemars cesseront si je tue assez de Strigoï.. Alors je serai sûr de ne plus être l'un d'entre eux.
J'effleurai son menton pour ramener son visage vers moi et détourner son regard de Donovan.
- Non. Tu dois tuer des Strigoï parce qu'ils sont maléfiques et parce que c'est notre devoir. Pour que les cauchemars cessent, tu dois vivre. C'est le seul moyen. Nous aurions pu mourir cette nuit mais ça n'a pas été le cas. Nous mourrons peut-être demain. Je n'en sais rien. Mais ce qui compte, c'est que nous soyons en vie là maintenant.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
- Vous n'auriez absolument pas pu me vampiriser, protesta-t-elle. Pour cela, la victime doit être mordue à trois reprises puis boire le sang de son créateur. Je ne vois pas comment vous auriez réussi à m'y forcer pendant que j'étais dans les vapes. Votre argument ne tient pas. Par ailleurs, je veux que vous me rendiez quelques menus services. Comme vous n'allez pas en apprécier la teneur, je vais sûrement être obligée de vous tirer dessus une ou deux fois pour vous motiver.
- Rien au monde ne me ravirait plus que vous rendre sevice.
- Excellent ! Trouvez-moi Alaric Wulf.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
- Meena, répondit-il, et toute trace d'amusement avait déserté ses intonations. Qu'entendiez-vous en disant que je n'étais plus moi-même ?
Il avait eu des difficultés à formuler sa phrase. Meena identifia alors le sentiment qu'elle avait soupçonné tout à l'heure, sans certitude. C'était bien de la souffrance. Une souffrance profondément imprimée dans les cernes de ses yeux.
- Parce que je pense qu'il s'agit d'une partie de mon problème, ajouta-t-il.
Elle inclina la tête, surprise.
- Quel problème ? demanda-t-elle.
Il avança d'un pas qui, cette fois, s'apparentait à une véritable titubation. Pas celle d'un gars ivre, contrairement à l'adolescent qui avait heurté Meena. Lucien pesa de tout son poids sur son épaule.
- Celui qui fait que, malgré votre choix, ce printemps, souffla-t-il d'une voix rauque, mes sentiments pour vous perdurent. Je vous aime plus que jamais.
Avez vous apprécié cet extrait ? +14
date : 22-12-2012
Carmen,
Félicitations. Ça vient du coeur, mais je sais que tu ne me croiras sans doute pas. Je suis sincère, je t'assure. Je ne mentirai pas en prétendant que je me réjouis pour toi, parce que j'ai un peu de mal à me réjouir de quoi que ce soit en ce moment. Néanmoins, peu importent mes sentiments par rapport au concours, je sais que tu mérites ta place sur scène. J'espère que tu remporteras le prix. En revanche, je suis incapable de venir t'écouter. Et je pense que tu comprendras. Mes parents ont annulé leur voyage, et je rentre en Angleterre samedi matin. Je ne m'étais pas attendu à repartir dans ces conditions. Bizarrement, c'est presque un soulagement.
Je me sens très bête pour ce qui s'est passé, de t'avoir demandé de me laisser gagner. J'ai commis une grave erreur. Même si, ces dernières années, j'ai cherché quelque chose de grandiose à dédier à mon frère, au fond de moi je sais que ça ne sera jamais assez. Pour moi, s'entend, pas pour lui. C'est le genre de petit frère qui me voit comme un héros même quand je me comporte comme un abruti. Ce que j'essaie de dire, il me semble, c'est que tu ne dois pas avoir de peine pour moi. Remporter le prix Guarneri n'aurait rien changer pour Robbie : ça ne l'aurait pas guéri et ça n'aurait pas rendu le monde plus jiste. Les concours ne sont pas là pour récompenser ceux qui en ont le plus besoin. J'ai beau le savoir, j'ai dû l'oublier en cours de route.
JE te l'ai déjà dit, et tu ne m'as pas cru à l'époque, mais peut-être qu'aujourd"hui ce sera différent. Je n'ai jamais jouré la comédie avec toi. Sans doute les choses auraient-elles été plus faciles si ça avait été le cas, sans doute ne me sentirais-je pas aussi minable si tout cela n'avait été qu'un jeu. sauf que ça n'en était pas un. Tu m'as dérouté. Une fille belle et talentueuse qui croisait sans arrêt mon chemin... J'ai fait ce que n'importe quel autre type aurait fait, je suis tombé amoureux d etoi. Ça explique sans doute pourquooi j'ai autant la rage maintenant. En toute honnêteté, je ne sais pas où se termine le chagrin causé par par le Guarneri et où commence celui causé par Carmen.
J'ai écrit beaucoup plus que j'en avais l'intention, mais ça m'a fait du bien de te parler, même si ce n'est pas comme en vrai. Tu me manques. Joue de ton mieux demain.
Jeremy.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 22-12-2012
- Et je m'habille comment, moi, si je ne sais pas où on va ?
- Facile. Mets un truc sexy.
- Quoi ? Dans quel genre d'endroit veux-tu m'emmener ?
- Aucun rapport avec notre destination. Je pense juste que tu devrais porter un truc sexy.
Ne trouvant pas de réponse adaptée, je conservai le silence.
- Tu rougis, là, non ?
- Non. Pourquoi est-ce que je rougirais ?
Evidemment, j'étais écarlate.
- Parce que tu joues peut-être les dures à cuire, mais je suis persuadé que tu es timide en réalité, et que je viens de te mettre mal à l'aise.
- Je... je...
- Avoue, tu rougis. Allez, c'est pas grave.
- La ferme.
- Je la fermerai dès que tu auras accepté de me retrouver à la station State & Lake demain soir.
- A quelle heure ?
- 21 heures.
Ça promettait d'être acrobatique. Diana et Clark seraient à la maison. Heureusement que je ne redoutais plus la confrontation...
- Entendu. Rendez-vous à 21 heures.
- Bien. Tu rougis encore ?
- Je n'ai jamais rougi.
- Si tu le dis.
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
date : 22-12-2012
- On devrait éviter de devenir amis, tu sais, décréta-t-il sans conviction.
Il ne semblait pas avoir remarqué que nos jambes se touchaient.
- Tu as sans doute raison. Dans l'immédiat, on ne fait que se balancer quelques vacheries, mais d'ici quinze jours on se détestera carrément. Ou du moins, l'un de nous.
- Je ne crois pas que je te détesterai.
- C'est parce que tu es persuadé de gagner.
- Non, dit-il avant de marquer un silence. Enfin, oui. Je suis certain de remporter le prix. Pourtant, même si je perdais, je ne pense pas que je pourrais te détester.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
date : 22-12-2012
- J'ai beaucoup de mal à savoir si je dois ou non te haïr, reprit-il.
- Merci pour la franchise. Et c'est réciproque.
- J'ai envie d'être sympa avec toi, mais dès que je me rappelle qui tu es, je n'y arrive plus. Du coup, je deviens odieux, sauf qu'à ton contact j'ai du mal à le rester.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Je savourai les yeux fermés. C'était vraiment un délice et Margot était une déesse.
- C'est bon ? me demanda-t-il d'une voix si basse et si lente que je n'étais pas certaine qu'il parlait du dessert.
Je me concentrai sur le goût intense du chocolat pour ne pas trop penser à ce qu'il pouvait vouloir dire.
Quand j'ouvris de nouveau les paupières, il m'observait toujours, ses yeux comme deux émeraudes.
- Quoi ? répétai-je. (Il haussa un sourcil d'un air sardonique. Je secouai la tête.) Chocolat ou pas, on ne joue pas à ça.
Ethan grommela et avança d'un pas.
- Tu en as oublié un peu, dit-il en levant la main.
Il la posa sur ma joue et passa son pouce sur mes lèvres.
Et alors que nous étions là, à nous regarder, il le porta à sa bouche magnifique pour en sucer le chocolat.
J'entrouvris les lèvres.
- Tu triches, parvins-je à murmurer malgré ma peau en feu et mes lèvres comme gonflées à son contact.
- Je ne joue pas, Sentinelle.
Avez vous apprécié cet extrait ? +22
- Voyons voir. Je parie que tu ne lui as pas parlé du tiroir secret de la cuisine. Tu devrais le vider tant que tu es ici.
Morgan se redressa et jeta un coup d'oeil à la porte derrière lui avant de se tourner vers moi, l'air malicieux.
- Un tiroir secret ?
Je hurlai aussitôt :
- Non ! (Il repoussa sa chaise.) Morgan, non !
Il se trouvait à mi-chemin de la pièce voisine lorsque je bondis de mon siège pour me précipiter derrière lui en courant.
- Morgan, putain, arrête ! Elle blaguait ! Ce truc n'existe pas !
Quand je déboulai dans la cuisine, il avait déjà ouvert plusieurs tiroirs. Je lui sautai sur le dos et passai les bras autour de ses épaules.
- Elle plaisantait ! Je le jure !
Je m'attendais à ce qu'il se libère de mon étreinte, mais il rit, enroula mes jambes autour de sa taille et continua de chercher.
- Merit, Merit, Merit... Tu es trop discrète. Tu caches tellement de choses...
- C'était une blague, Morgan !
Dans une tentatve désespérée de garder secret mon tiroir secret, j'embrassai le haut de son oreille. Il s'immobilisa et pencha la tête pour prolonger le baiser. Mais à peine avais-je posé le menton sur son crâne et dit "merci" qu'il se remit à fouiller.
- Hé ! Je croyais que tu allais arrêter !
- Tu es bien naïve.
Il ouvrit un nouveau tiroir et se pétrifia.
- Putain de merde.
Je soupirai et me laissa glisser de son dos.
- Je peux tout expliquer.
Il sortit complètement le rangement initialement prévu pour les couverts et en considéra fixement le contenu, bouche bée, avant de se tourner vers moi.
- Tu as quelque chose à dire pour ta défense ?
Je me mordillai nerveusement le coin des lèvres.
- Mes parents m'ont privée de sucreries quand j'étais petite ?
Il plongea les mains dans mon trésor et sortit une poignée de ce qu'il recélait : des tablettes de chocolat d'Amérique du Sud, des sachets de cerises séchées recouvertes de chocolat, des étoiles en chocolat, des sucettes au chocolat, de la friture en chocolat, des sapins de Noël en pain d'épice nappés de chocolat, une génoise glacée au chocolat blanc, des caramels au chocolat, du cacao provenant d'une chocolaterie artisanale, et une barre de Toblerone de trente centimètres de long. Il me regarda, et le rire qu'il tentait de réprimer se mua malgré ses efforts en une sorte de hoquet étranglé.
- Et ça te permet de compenser quoi, au juste ?
Je croisai les bras.
- Tu as un problème avec mon péché mignon ?
Il émit le même son étouffé.
- Non, non.
- Arrête de te moquer de moi ! lui intimai-je, discréditée par le sourire que je ne parvins pas à réfréner.
Morgan reposa la poignée de friandises dans le tiroir qu'il referma, puis m'attrapa par les hanches et me coinça contre l'îlot en faisant barrage de son corps.
Il baissa les yeux vers moi et prit un air faussement sévère.
- Je ne me moque pas de toi, Merit. Je me gausse, mais je ne me moque pas.
- Ha ha.
Je lui lançai un regard mauvais sans grande conviction.
- Et, hum... sans vouloir insister, j'ai vu le dessert que tu as apporté. Est-ce que c'est uniquement pour toi, ou bien tu avais l'intention de le partager ?
- HA HA, répétai-je.
- Je suis soulagé que tu n'aies aucune obsession. Oh, attends... mais si, tu en as une, ironisa-t-il.
- Certains apprécient le vin, ou les voitures. D'autres (je tirai sur l'ourlet de son tee-shirt de marque) adorent les vêtements hors de prix. Moi, j'aime le chocolat.
- Oui, Merit, j'ai pu le constater. Mais est-ce que tu mets la même passion dans tout ce que tu fais ?
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
- Menteuse, affirma-t-il en fermant les yeux et approchant sa bouche de la mienne.
A peine nos lèvres s'étaient-elles rencontrées qu'une voix rompit le silence.
- Est-ce que tu pourrais arrêter de peloter ma Sentinelle ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
- ... Dans ma famille, il n'y a que des morts ou des traîtres. Comment est-ce que je vais pouvoir...
Je n'arrive pas à formuler une pensée cohérente. Les sanglots envahissent ma tête et mon corps. Il me prend dans ses bras et l'eau du bain me mouille les jambes. Il me serre fort. J'écoute son coeur qui bat et, au bout d'un moment, ce rythme régulier parvient à me calmer.
- Je serai ta famille, me murmure-t-il.
- Je t'aime.
Je l'ai dit une fois, avant de me rendre au siège des Erudits, mais il dormait, alors. Je ne sais pas pourquoi je ne le lui ai jamais dit à un moment où il pouvait l'entendre. J'avais peut-être peur de lui confier une chose aussi personnelle que mon attachement. Ou de ne pas savoir ce que c'était que d'aimer quelqu'un. Maintenant, je crois que le plus effrayant est d'avoir failli ne pas le dire avant qu'il ne soit trop tard. Avant qu'il ne soit trop tard pour moi.
Je lui appartiens et il m'appartient, et c'est comme ça depuis le début.
Il me dévisage. J'attends sa réponse en m'agrippant à ses mains pour me soutenir.
Il fronce les sourcils.
- Répète-moi ça.
- Je t'aime, Tobias.
Sa peau mouillée glisse et il sent la sueur ; le tissu de ma chemise adhère à ses bras quand il les replie autour de moi. Il enfouit le visage dans mon cou et m'embrasse juste au-dessus de la clavicule, puis sur la joue, puis sur la bouche.
- Moi aussi, je t'aime.
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- Tobias, lancé-je dans un souffle.
Le traître Audacieux qui tient le pistolet pousse Tobias vers moi. Peter, à son tour, essaie de me faire avancer, mais mes pieds restent plantés dans le sol. Si je suis là, c'était pour que personne n'ait à mourir. Pour protéger le plus de gens possible. Et à mes yeux, la vie de Tobias compte plus que celle de n'importe qui. Mais pourquoi suis-je ici, s'il y est aussi ? Quel sens cela a-t-il ?
- Qu'est-ce que tu as fait ? bredouillé-je.
Il n'est plus qu'à quelques pas de moi, mais encore trop loin pour m'entendre. Au moment où il me croise, il tend la main, la referme sur la mienne et la serre. Puis la relâche. Son visage est blême, ses yeux injectés de sang.
- Qu'est-ce que tu as fait ?
Cette fois, la question est sortie de ma gorge comme un grondement.
Je me jette vers lui en me débattant contre la poigne brutale de Peter.
- Qu'est-ce que tu as fait ? crié-je.
- Si tu meurs, je meurs aussi, me lance-t-il par-dessus son épaule. Je t'avais demandé de ne pas le faire. Tu as pris ta décision. Voilà les conséquences.
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- Nous avons vu des images de ce qui t'est arrivé à la fin dans la salle de contrôle, dit Niles. Mais c'est très confus. Peux-tu nous l'expliquer ?
- Quelqu'un est entré dans la pièce et j'ai cru que c'était une Audacieuse qui venait m'empêcher de détruire la simulation. Je me suis battu contre elle et... (Tobias s'agite.) et puis elle s'est arrêtée. Je n'y comprenais plus rien. Elle n'avait aucune raison de se rendre ! Il lui suffisait de me tuer !
Ses yeux fouillent la salle jusqu'a ce qu'ils se posent sur moi. Je sens mon pouls remonter dans ma gorge, battre dans mes joues.
- Et je n'ai toujours pas compris, dit-il doucement.
Les pulsations gagnent le bout de mes doigts.
- Je crois que mes émotions contradictoires ont perturbé la simulation, reprend-il. Ensuite, j'ai entendu sa voix. Et ça m'a permis de prendre le dessus sur la simulation.
Mes yeux me brûlent. J'ai essayé de ne pas repenser à ce moment où j'ai cru que je l'avais perdu et que j'allais bientôt mourir, ce moment où je voulais juste sentir les battements de son coeur. Une fois de plus, je me force à chasser ce souvenir. Je m'essuie les yeux.
- Finalement, je l'ai reconnue, conclut-il. On est allés dans la salle de contrôle et on a arrêté la simulation.
- Comment s'appelle cette personne ?
- Tris. Je veux dire, Beatrice Prior.
- Tu la connaissais déjà ?
- Oui.
- Comment la connaissais-tu ?
- J'étais son instructeur. Maintenant, on est ensemble.
- J'ai une dernière question, dit Niles. Chez les Sincères, avant que quelqu'un soit accepté dans notre communauté, il doit s'exposer complètement. Compte tenu de la gravité de la situation,, nous te demandons de t'y plier. Alors, Tobias Eaton, quel est ton plus grand regret ?
Je l'observe, en m'arrêtant sur tous les détails qui me touchent chez lui, de ses baskets élimées jusqu'à ses longs doigts en passant par la barre rectiligne de ses sourcils.
- Je regrette...
Il incline la tête, soupire.
- Je regrette mon choix.
- Quel choix ?
- Celui des Audacieux. Je suis né pour être un Altruiste. J'avais décidé de quitter les Audacieux pour rejoindre les sans-faction. Et puis, je l'ai rencontrée, elle, et... je me suis dit que je devais peut-être approfondir ma réflexion.
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Il se tait jusqu'à ce que je me calme.
- Dors, me souffle-t-il enfin. Je me battrai contre tes cauchemars s'ils reviennent te chercher.
- Avec quoi ?
- A mains nues, évidemment.
Je glisse un bras autour de son bras et j'inspire profondément dans son épaule. Il sent la sueur, l'air frais et la menthe, à cause de la pommade qu'il met quelquefois pour décontracter ses muscles. Il sent la quiétude aussi, comme les murs du verger chauffés par le soleil et les petits-déjeuners pris en silence dans le réfectoire. Pendant quelques instants, j'oublie presque notre ville déchirée par les combats et le conflit qui ne tardera pas à nous rattraper, si on ne le rattrape pas en premier.
- Je t'aime, Tris.
Je lui répondrais bien, si je n'étais pas déjà trop loin.
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- En fait, il est lui-même un peu gêné à l'idée de te revoir, mais pas pour cette raison-là. Rodney a peur que tu lui en veuilles à cause de ce qu'il a fait à Danny.
Ah. Cette histoire m'était sortie de la tête. Le meurtre de mon ancien petit ami était loin d'être mon souci principal. Pauvre Danny. Il avait certainement dû regretter de m'avoir séduite.
- C'est davantage ta faute que la sienne, Bones. On en a déjà parlé. De plus, il vient pour nous aider.
- Je lui ai dit que tu dirais ça. Mot pour mot.
Vexée, j'enfonçai un doigt dans sa poitrine.
- Tu crois tout savoir ?
Il me caressa le dos.
- Pas tout, mais certaines choses, oui. Je savais sans le moindre doute que j'étais amoureux de toi le jour où on s'est rencontrés. Et ensuite, j'ai su que je ferais tout pour que tu ressentes la même chose pour moi.
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- Tu m'as mordue, dis-je d'un ton accusateur, mais avec beaucoup moins de colère que je l'aurais voulu.
C'était soit à cause de la substance sécrétée par ses crocs, soit à cause de tout le sang que j'avais perdu, mais plus rien ne me semblait vraiment... angoissant. Pourtant j'avais de quoi être angoissée. Même si nous étions habillés tous les deux, j'étais au lit avec Bones, et ce n'était pas une bonne idée si je voulais garder mes distances sur le plan émotionnel.
- Oui, se contenta-t-il de dire.
Il ne daigna même pas s'asseoir et resta étendu sur les oreillers.
- Pourquoi ?
- Pour plein de raisons. Tu veux que je te les énumère ?
- Ouais.
J'avais répondu avec une pointe d'énervement dans la voix. Il semblait beaucoup trop détaché à mon goût.
- Premièrement, pour te prouver une chose, dit-il en s'asseyant enfin. Tu aurais pu me tuer. Tu aurais dû me tuer, tu en avais tous les droits. Un vampire était en train de te vider de ton sang et tu avais un couteau en argent dans la main. Seule une idiote ne s'en serait pas servie... Une idiote, ou bien une fille beaucoup plus amoureuse qu'elle le prétend.
- Espèce de salaud, tu m'as mordue pour me mettre à l'épreuve ? m'exclamai-je en bondissant hors du lit avant de chanceler, en proie au vertige. (De toute évidence, Bones s'était bien rassasié.) J'suis sûre que tu aurais eu l'air malin si je t'avais vraiment défoncé le coeur. Comment as-tu pu agir avec une telle bêtise ? Tu aurais pu te faire tuer !
- Toi aussi, rétorqua-t-il aussitôt. Franchement, après des années passées à me demander ce que tu ressentais pour moi, ça valait le coup de risquer ma vie pour le découvrir. Admets-le, Chaton. Tu ne m'as pas oublié, pas plus que je ne t'ai oubliée, et ni tes dénégations, ni tes mensonges, ni l'abruti avec qui tu sors n'y changeront rien.
Je dus détourner les yeux. L'entendre dire qu'il m'aimait toujours, c'était comme être frappée en plein coeur par un marteau enveloppé de velours. C'est à peine si j'avais remarqué ce qu'il avait dit sur Noah.
- Ça n'a aucune importance, dis-je enfin. Ça ne peut pas marcher entre nous, Bones. Rien ne peut changer ce que tu es, et je n'ai pas la moindre intention de changer ce que je suis.
- Réponds à cette question, Chaton. Quand nous ne sommes que tous les deux, sans personne d'autre autour, est-ce que ça te gêne que je ne sois pas un humain ? Je sais ce que les autres pensent, ta mère, tes collègues, tes amis, mais toi, est-ce que ça te dérange que je sois un vampire ?
En fait, je n'y avais jamais réfléchi sous cet angle. Il y avait toujours eu d'autres facteurs en jeu. Mais, devant la réalité nue, ma réponse fut immédiate.
- Non, ça ne me dérange pas.
Il ferma les yeux pendant une seconde, puis il les rouvrit ; son regard brûlant était particulièrement intense.
- Je sais que tu m'as quitté parce que tu pensais que tu devais me protéger, que je ne pourrais pas surmonter les obstacles qui nous attendaient. Tu as essayé de passer à autre chose, parce que tu pensais que ça ne marcherait jamais entre nous. Mais, vois-tu, je n'ai pas pu passer à autre chose, parce que je savais que ça pouvait marcher. Depuis que tu es partie, il ne s'est pas passé un jour sans que je te cherche, Chaton, et je n'en peux plus de vivre sans toi. Tu as pu faire les choses à ta façon, alors laisse-moi essayer la mienne.
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Des cartons avec le nom des invités indiquaient la place de chacun à la table principale. Longue et rectangulaire, elle avait été disposée de manière que nous soyons tous face à la salle de réception. Je m'installai à la place réservée au nom de "Cristine Russel". Randy était assis entre Denise (sur sa gauche) et moi. A ma droite, le carton indiquait "Chris Pin". Qui...?
- Mais c'est pas vrai, dis-je à haute voix.
L'idée de me tirer une balle dans la tête pour en finir me traversa l'esprit.
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- C'était un homme bien, tu sais ? Il méritait une fin heureuse.
Il posa la main sur la sienne, à la recherche des mots adéquats, mais ils ne venaient pas.
Au bout d'un moment, elle appuya le front contre son épaule.
- Tu aurais pu mourir.
- Oui.
- Moi aussi.
- Oui.
- Je pense que je vais accepter la fin heureuse qu'il nous a donnée et faire en sorte que ça marche. (Elle le prit dans ses bras avec passion.) Je t'aime.
- Il se retourna et l'attira sur ses genoux. Ses bras tremblaient, et il faisait très attention à ne pas la tenir trop fort pour ne pas la blesser.
- Je t'aime aussi.
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