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Un peu au sud d'Akhenaton, le bourg d'El Koussieh correspond à l'antique Cusae, ville dédiée à Hathor, où passait la ligne de démarcation entre le royaume d'Avaris et l'Egypte indépendante au temps des Hyksos. Les tombeaux des princes de Cusae ont été creusés au flanc de la montagne libyque, près du village de Meir dont ils ont pris le nom. Les artistes provinciaux qui les ont décorés se sont appliqués avec succès à camper des personnages sortant de l'ordinaire, bouviers hirsutes et faméliques aux jambes décharnées, un autre aux membres noués et tout près un obèse étrangement coiffé.

Le site fut remarqué en 1890 par Chassinat, directeur de l'Institut français, déblayé pour le compte du Service des antiquités par Daressy et Barsanti, repris en 1899 par l'Institut français qui le quitta sans avoir intégralement relevé les tombes. Le professeur Blackman en a donné dans l'Archaeological Survey of Egypt une édition dont le VI volume vient de paraître

Un jeune collaborateur de Chassinat, Jean Clédat, se promenant aux environs de Meir, remarqua une butte qu'il jugea capable de contenir des antiquités.

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Les ouvriers, explorant ensuite environ dix hectares de terrain autour de la pyramide, ouvrirent un grand nombre de puits d'intérêt secondaire et, vers la fin, rencontrèrent un bâtiment de brique où l'on avait enfermé cinq barques de bois longues de dix mètres en bon état et de Morgan n'eut aucune peine à les transporter, dans une grande caisse de bois, au Caire où les deux meilleures sont toujours exposées en face de l'entrée. Il ne manqua pas de se demander pourquoi l'on avait garé des barques en plein désert et pensa très justement que tout ce matériel avait été employé pour les funérailles du roi et des princes.

Dabs cette même année, J. de Morgan étudia encore la pyramide noire qui est l'œuvre d'Amenemhat III. Après trois mois d'effort il arriva à l'appartement funéraire contenant un beau sarcophage de granit qui n'a peut-être jamais servi, car ce roi a une autre pyramide au Feyoum. En examinant méthodiquement le sol il découvrit une rangée de douze puits qui occupait par rapport à la pyramide la même position que la galerie des princesses. Le sous-sol étant de moins bonne qualité, on avait renoncé à faire une galerie.

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En dehors de l'enceinte on a bâti, sur le rocher préalablement taillé en forme de barque, une barque en brique crue longue de trente mètres dans laquelle des murs transversaux figuraient les bancs. Des emblèmes en bois stuqué complétaient sans doute la barque. Les anciens Egyptiens croyaient que le soleil utilisait deux barques : la Mandjet pour sa course diurne, la Mesketit pour sa course nocturne dans l'Amentit. Borchardt pensait qu'une seconde barque devait exister au voisinage de la première, mais cette barque supposée on n'a pu trouver la moindre trace. Il y a donc tout lieu de croire que le soleil ayant terminé sa course diurne renvoyait la Mandjet du côté de l'Orient et montait dans la Mesketit où le roi défunt était censé l'attendre pour naviguer dans l'Amentit.

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Moins étendu que le Tell de Sân, le tell Basta se présentait aussi comme un chaos de blocs de granit où l'on distinguait des chapiteaux, des socles et des morceaux sculptés au milieu de grands murs de brique crue. Naville, le Rév. W. Mac Gregor et le compte d'Hulst y travaillèrent de 1887 à 1889. Leurs travaux ont permis de voir un peu clair dans ce chaos. Le temple très maltraité s'annonçait par deux statues colossales qui précédaient la porte monumentale. Il y avait ensuite une cour avec quatre colosses de Ramsès II et au fond une grand porte de granit due à Osorkon II qui avait fait graver sur les parois les épisodes de son jubilé. Derrière cette porte on se trouvait dans une salle hypostyle dont les colonnes de granit supportaient des chapiteaux hathoriques. Les dernières salles étaient l'œuvre de Nectanebo II. Un peu partout dans le temple on remarqua des blocs qui dataient de l'Ancien Empire et avaient été réemployés par Ramsès II et les rois bubastites. Les sculptures les mieux conservées furent réparties entre plusieurs musées. Le Caire garda une tête remarquable dont les égyptologues ne sont pas parvenus à déterminer l'âge, et la partie inférieure d'une statue du roi huskos Khyan. Le musée britannique obtint plusieurs statues et des reliefs de toute époque et des colonnes à chapiteaux hathoriques. Une de ces colonnes échut au Louvre.

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En Angleterre, les entreprises égyptologiques furent vigoureusement soutenues à partir de 1882 par l'Egypt Exploration Society qui a aussitôt recruté dans le public lettré et érudit de nombreux adhérents. Ses fondateurs étaient l'écrivain Amelia Edwards, Reginald Stuart Pool et Sir Erasme Wilson. Flinders Petrie en fut le fouilleur attitré jusqu'au moment où il fonda une société rivale, l'Egyptian Research Account, en 1894, puis en 19036 la British School of Archaeology in Egypt.

Des universités américaines en italiennes, le musée métropolitain de New York ont joint leurs efforts aux institutions déjà nommés à partir de 1905, ainsi qu'un grand nombre de savants isolés dont les travaux sont décrits à leur place.

Dans les chapitres suivants, nous avons préféré à l'ordre chronologique qui nous aurait obligé à promener le lecteur dans tout la vallée du Nil et même dans les déserts l'ordre géographique. Allant du nord au sud, nous allons exposer les résultats obtenus dans les différents sites de 1881 au milieu de 1914

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Ces attaques blessèrent très vivement Mariette.

Nous n'avons aujourd'hui aucune peine à comprendre l'impatience des savants dont quelques-uns comme Chabas n'avaient jamais eu le bonheur de visiter l'Egypte. Les antiquités après tout étaient à tout le monde, mais justement celui qui les avait ramenées au jour multipliant les efforts pour contenter ses collègues. Négligeant pour le moment le Serapeum il envisageait de publier pour commencer les cinq stèles éthiopiennes, le temple de Séti et celui de Dendérah. Il avait fait revenir Devéria et tous deux travaillèrent d'arrache-pied pour faire paraître Abydos, copier Dendérah et un peu partout des inscriptions rupestres. Pour aller plus vite il avait demandé au dessinateur de Lepsius, Weidenbach, son concours, mais celui-ci conseillé par Lepsius avait refusé.

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Mariette avait tracé et communiqué à l'Académie des inscriptions un programme extrêmement ambitieux qui ne négligeait pour ainsi dire aucun site important. Faute de personnel, il se contenta au début de quatre site. S'étant réservé Gizeh et Saqqarah, il avait envoyé Gabet à Abydos et Bonnefoy à Thèbes. Celui-ci, que Mariette aimait profondément, ne résista pas longtemps à la vie que son terrible ami faisait mener. En plein été, il avait fait des sondages à Drah Abou'lNegga, entamé le déblaiement des temples de Médinet-Habou et mourut épuisé au début de 1859. Mais la fortune donna à Mariette un collaborateur aussi fidèle et aussi dévoué en la personne du Milanais Luigi Vassali, conspirateur condamné à mort, puis amnistié, qui avait vécu en France, en Angleterre, en Turquie, avant de se fixer en Egypte. Il était peintre, mais c'était un métier dont il mourait plus qu'il n'en vivait lorsque la succession de Bonnefoy lui fut proposée par Mariette.

Le moment est venu de faire plus ample connaissance avec cet homme extraordinaire. Il faisait avec son illustre contemporain de Rougé un contraste complet. Mis en présence d'une inscription inédite, celui-ci ne disait rien, mais au bout d'une semaine ou davantage, il était en mesure de rédiger une traduction suivie et un commentaire aussi pertinent que cela était possible alors. Mariette avait pris l'habitude sur les champas de fouilles où, plusieurs par jour, on lui présentait quelque chose de nouveau, de reconnaître à première vue la nature du document, d'ne extraire la date, les noms propres et remettait à plus tard le soin d'en faire une étude plus détaillée. Ce moment ne venait jamais, non seulement parce que d'autres documents accaparaient son attention, mais parce qu'il n'avait aucun goût pur les travaux de bibliothèque et les études grammaticales. Rentré en France après le Serapeum, il avait cru qu'avec quelques efforts il lui serait possible d'atteindre le niveau des égyptologues de métier, tels que Lepsius, Birch, Leemans, de Rougé, ou tout au moins de faire bonne figure à leur suite. Plus d'une fois il essaya de s'acharner sur un texte, mais sa pensée courait au Serapeum ; il entendait la voix des reiss, les chants des ouvriers. Il en serait mort ou devenu fou s'il n'était retourné sur le terrain.

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C'est dans l'ancienne Egypte même qu'il faut aller chercher les précurseurs de l'archéologie égyptienne. Un fils de Ramsès II nommé Khamouasê s'est acquis de son temps et pour la postérité la réputation d'un érudit tout dévoué à la restauration des monuments de la nécropole memphite. Il a restauré le Mastaba Faraoun et rétabli le nom d'Ounas sur sa pyramide. Peut-être savait-il que ce roi fut le premier qui ait fait transcrire des textes sacrés dans son tombeau ? Des érudits et de simples curieux visitaient des monuments déjà vénérables comme les temples funéraires de Djoser et de Snefrou et se réjouissaient de les trouver en bon état. Les pharaons et même des particuliers se plaisaient à collectionner des reliques du passé. Ce qui le prouve, c'est qu'on a trouvé dans le tombeau de Toutankhamon et dans les tombes de Tanis plus d'un objet qui, au temps de ces rois, pouvait passer pour antique et même des objets qui étaient à la fois anciens et exotiques.

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