Ajouter un extrait
Liste des extraits
— Oh, allez, bébé Winter, roucoulai-je. Ça en vaut la peine. Ne serait-ce que pour me montrer de quoi vous êtes capable avec un petit tour de force magique.
— Bébé… Winter ? Je n’arrivais pas à savoir s’il était agacé ou amusé.
— Vous arrêtez pas de me dire d’arrêter de vous appeler Adeptus Exemptus. Il s’avança vers moi jusqu’à que quelques centimètres à peine nous séparent.
— Et si vous m’appelez bébé, quel surnom dois-je vous donner ? dit-il d’une voix basse. Je réfléchis.
— Majesté, ça me va.
— Dans vos rêves. Il se pencha plus près.
— Pourquoi pas « chérie » ? Je croisai son regard. Je me sentais étonnamment troublée.
— Est-ce que vous êtes en train de me… draguer ?
— Croyez-moi, Ivy. Quand je vous draguerai, vous le saurez. Je me demandai si c’était une menace ou une promesse. Je m’humectai les lèvres.
Afficher en entier- Un ami à toi ? demandai-je.
- Pas vraiment.
- Déjà, est-ce que t’as des amis ?
- Ivy, soupira Winter.
Afficher en entier— Allez. Je le dirai à personne.
Je croisai les doigts et les agitai sous son nez pour lui prouver mon honnêteté.
— Promis.
Winter marmonna quelque chose d’inaudible.
— Très bien. Diall était ambitieux.
Il accompagna sa remarque d’un geste d’évidence, comme si elle répondait clairement à ma question.
— Euh… je veux pas te décevoir, mais à peu près tous les membres de l’Ordre sont ambitieux
Afficher en entier– Tu as une mauvaise influence sur moi.
Je lui tapotai aimablement l’épaule.
– Alors, y a encore de l’espoir.
Afficher en entierWinter se pencha au-dessus de moi pour regarder. L’effluve de racine de canivot qu’il gardait m’enveloppa.
– Tu sais, tu peux te débarrasser de ta plante magique, maintenant.
– Je vais la garder encore un peu. J’aime bien que tu sois là de ton plein gré, murmura-t-il à mon oreille.
Un frisson d’excitation me traversa. Mais qu’est-ce que j’avais, en ce moment ? L’Ordre avait une influence vraiment merdique sur moi.
Afficher en entier- Je vous l'ai déjà dit, je m'appelle Ivy, dis-je en posant mes main sur mes hanches. Et l'échec, c'est très bien. Les gens qui n'échouent jamais ne sont pas conscient de leurs propres faiblesses.
Winter se pencha vers moi
- Les gens qui échouent n'ont pas assez essayé.
Afficher en entier- Et voilà comment on conduit vingt interrogatoires en cinq minutes. Allez, on se casse.
Afficher en entierNous allons commencer par les membres du département de Diall, déclara Winter tandis que nous marchions d’un pas décidé vers la voiture.
J’avais l’impression d’être un yoyo, avec tous ces allers-retours.
— Nous savons déjà qu’il a envoyé deux de ses collaborateurs chez Miss Harrington pour y commettre un crime. Peut-être qu’il a également confié des missions douteuses à d’autres sorciers. Dans ce cas, ils nous mèneront à d’autres indices.
— Super ! m’exclamai-je avec un grand sourire. On peut faire une petite escale sur le chemin ? Je veux m’acheter une loupe.
— Non.
— Mais tous les meilleurs enquêteurs ont une loupe ! Ça nous aidera à trouver des indices. Je pensais aussi à te piquer un flingue…
— Ce n’est pas une série télévisée. Et tu as les pouvoirs nécessaires pour te défendre, si besoin.
Je songeai avec nostalgie au pistolet que mon presque-agresseur avait utilisé dans mon taxi. J’aurais dû le garder pour moi ; mais il devait être oublié au poste de police, depuis le temps. Voilà ma punition pour être restée du bon côté de la loi. Je pouvais toujours transformer un truc en arme, mais ça serait pas pareil. La métamorphose n’est jamais idéale, surtout avec la technologie.
— Un flingue, c’est plus rapide à utiliser que la magie, fis-je.
Afficher en entierFor once, I woke up early without using an alarm clock. I wiggled my toes, enjoying the warmth both inside and outside my duvet, and listened. In the other room, Winter appeared to be having a fruitless argument with Brutus.
‘I’ve given you lots of attention. Now let me have some peace.’
‘Pet.’
‘The last time I did that you scratched me.’
‘Pet.’
‘Fine. But keep those damn claws to yourself.’ There was a pause followed by a hiss of pain. ‘You little bastard.’
I could almost hear Brutus sniggering.
Afficher en entier- Bon, je vais prendre ma douche.
- Quinze minutes, ordonna-t-il derrière moi. Sinon, je viens vous chercher.
C’était trop bon pour passer à côté. Je fis volte-face,
- Vous pouvez venir maintenant, si vous voulez. Je vous frotterai le dos. Vous pourrez laver mes cheveux. Et après, on pourra...
- Douche, Miss Wilde, interrompit Winter tranquillement. Dépêchez-vous.
Au temps pour moi. Ce mec n’était pas marrant du tout.
Afficher en entier