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— [...] Ne rencontre jamais tes héros, tout ça, tout ça. Déception assurée.
— Et dire que je pensais être ton héros, sourit Winter.
Je tournai le visage et croisai son regard.
— C’est vrai.
— Et je te déçois souvent ?
Je ne plaisantais plus.
— Jamais.
Afficher en entier« – Qu’est-ce que tu utilises, comme crème hydratante ?
– Pardon ?
– Ta peau est très douce.
Winter reste un moment silencieux avant de répondre.
– Parfois, Ivy Wilde, tu es très étrange.
– Mais tu m’aimes bien, pas vrai ? proposai-je.
Il marqua une pause plus longue encore.
– Oui, dit-il finalement. Oui, je t’aime bien. »
Afficher en entierIl sortit de sa veste un mouchoir en lin, brodé de ses initiales. Je n’étais même pas surprise. Il était si adorablement vieux jeu, parfois. Je le pris avec gratitude et me mouchai avant de le lui rendre. Le fantôme d’un sourire joua sur ses lèvres, et il secoua la tête.
- Tu peux le garder.
Je reniflai.
- Tu veux pas ma morve ?
- Pas spécialement.
Afficher en entier“I don't think I'm in love with you; I know I'm in love with you. We have nothing in common, but I don't think that matters. You're always there in my thoughts. Always.”
Afficher en entier– Tu es la personne la plus paresseuse que j'aie jamais rencontrée, Ivy Wilde, murmura-t-il contre mon oreille. Tu es aussi la personne la plus intelligente, la plus belle et la plus merveilleuse que j'aie jamais rencontrée. Je ne pense pas être amoureux de toi, je le sais. Nous n'avons rien en commun, mais je ne crois pas que ce soit très important. Je pense toujours à toi. Toujours.
Afficher en entier- Tu pourrais venir chez moi, et je saurais te remercier... en nature, ronronna-t-il en s'approchant encore un peu.
Il leva la main et frôla ma joue d'une caresse légère comme une plume.
Brrrrrrr. Je n'avais qu'une envie, c'était dessiner une rune qui lui apprendrait à ne plus jamais entrer dans mon périmètre vital. A la place, je m'obligeai à rester calme et lui jetai un coup d'œil adorable, par-dessous mes cils. Je me hissai sur la pointe des pieds jusqu'à ce que mon nez frôle presque le sien.
- Tarquin, soufflai-je.
Il inclina le visage. Une mèche de cheveux tomba sur son œil et sa voix s'approfondit :
- Oui, Ivy ?
- Je croyais avoir clairement démontré que je te méprisais à mort, susurrai-je. Ne t'approche plus jamais de moi.
Afficher en entierBrutus était couché sur le canapé, les quatre fers en l’air, son énorme ventre bien en évidence. Il ouvrit un oeil paresseux quand je poussai la porte.
– Homme, déclara-t-il. Bien.
Je m’éclaircis la gorge.
– Ipsissimus Collings, je vous présente mon familier.
Le Guide de l’Ordre scrutait Brutus, ébahi.
– Oui, Adeptus Winter m’a parlé de lui. Je avouer que je n’étais pas sûr de le croire. Un chat qui parle ! Extraordinaire !
Il marcha vers le sofa et lança à Brutus :
– Puis-je m’asseoir ici ?
Brutus l’ignora. Je m’humectai les lèvres.
– Je vous en prie, asseyez-vous. Est-ce que je peux vous apporter à boire ? J’ai, euh… de l’eau.
Je n’avais pas fait les courses depuis un moment et il y avait peu de chance que mon lait soit encore bon.
– Non, merci, répondit l’Ipsissimus.
Il s’abaissa précautionneusement et s’installa en faisant attention à ne pas déranger mon matou.
Je jetai un coup d’oeil à Winter. Il avait enfoncé ses mains dans ses poches et avait l’air de s’ennuyer ferme.
– Et toi ? demandai-je.
Il secoua la tête et s’assit sur le fauteuil d’en face. Je me laissai tomber de l’autre côté du canapé. Brutus roula sur le ventre et se mit à tripoter la manche de l’Ipsissimus. Il passa soudain à l’attaque et le griffa jusqu’au sang.
Abruti.
– Pardon ! m’écriai-je.
Je sautai sur mes pieds et attrapai Brutus, dont la queue battait violemment l’air.
– Désolée, il n’est pas habitué aux inconnus.
Il se débattit dans mes bras et m’échappa, puis bondit immédiatement sur les genoux de Winter. Nous le ragardâmes tous fixement pendant qu’il tournait deux fois sur lui-même, se pelotonnait sur ses cuisses et se rendormait dans la foulée.
Je me frottai la nuque. OK.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler) Every time he reached a red light, Winter flicked a rune out towards it and changed it to green. He'd never normally condone such behaviour even in an emergency but this was different. Ivy was different. When he got hold of her, he'd throttle her. Then he'd hug her and kiss her. After that he might tie her up to ensure she never did anything like this again.
Afficher en entierVous voulez entrer ? demandai-je.
Pour la première fois, l’Ipsissimus sourit.
— Merci, miss Wilde. Ce serait plus prudent. Nous ne voudrions pas que quiconque puisse écouter notre conversation. Nous vous suivons.
Je hochai la tête, étrangement mal à l’aise. Je ne savais pas pourquoi ces deux-là étaient ici ce soir, mais ce n’était sûrement pas parce que Winter voulait m’embarquer dans ma chambre et me couvrir de baisers brûlants pendant que l’Ipsissimus bénissait notre union. Après, l’idée me faisait quand même ricaner intérieurement. Je tournai les talons et marchai vers les portes d’entrée, puis pivotai machinalement vers l’ascenseur. Winter poussa immédiatement un soupir agacé. Je lui jetai une œillade
Afficher en entierJe l’étudiai attentivement. L ’étincelle qui brillait dans les profondeurs de ses yeux me donnait complètement raison : il voulait que je reste.
Une explosion d’étoiles miniature palpita dans ma poitrine.
— C’est pas ton genre, c’est clair, raillai-je.
Je me penchai vers lui, une expression sérieuse sur le visage.
— Je suis contente que tu puisses te balader sur le plateau, maintenant, dis-je. Ça sera super de pouvoir travailler à tes côtés encore une fois.
Winter croisa mon regard.
— Oui, répondit-il avec un accent de sincérité qui me fit frissonner de plaisir. Oui, moi aussi.
Il termina sa pinte et me donna un petit coup de coude.
— Tu devrais partir. Essaie de retrouver ce Gareth et d’en apprendre plus sur ce dont il a été témoin. Nous avons besoin de tous les détails de première main que nous pourrons obtenir.
J’aurais préféré qu’il me propose de prendre un autre verre pour célébrer notre nouvelle alliance et la résurrection de notre relation, mais j’aurais dû deviner qu’il voudrait se remettre au boulot. Mais quand même, j’étais plus optimiste que la veille, concernant Winter.
Comme je voulais lui montrer que j’étais prête à l’écouter et lui obéir (jusqu’à un certain point…), je hochai rapidement la tête et glissai à terre. J ’étais presque à la porte lorsque je pivotai légèrement et l’attrapai en train de sourire à son reflet dans le miroir. Boum.
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