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Commentaires de livres faits par Izzie-1

Extraits de livres par Izzie-1

Commentaires de livres appréciés par Izzie-1

Extraits de livres appréciés par Izzie-1

date : 09-11-2021
Qui a décidé que j'étais en couple ? Chardonnay et moi n'avons pas encore eu cette discussion. Nous n'avons pas encore clarifié les choses, n'avons rien décidé, ni même évoqué le sujet. Je ne connais toujours pas son putain de prénom... Je ne peux décemment pas être en couple avec un cépage de vin, aussi bon soit-il.
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Lucas avait les yeux rivés au plafond. La moulure qui y était fixée représentait deux chérubins joufflus, le regard tourné l'un vers l'autre, leur index se pointant sans se toucher, l'autre main gardant une harpe d'or dont on pouvait entendre le chant si l'on fermait les paupières juste un instant, un tout petit instant, histoire d'oublier l'endroit, le moment. Peut-être qu'ils se demandaient ce que Lucas foutait là à les observer, l'oeil vitreux et déconnecté. Peut-être qu'ils chanteraient pour lui s'il le voulait. Trois ans. Trois ans qu'il s'asseyait sur ce canapé trop confortable. Trois ans qu'il fixait le plafond en se posant les mêmes questions.
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Elle l'aimait. Elle l'aimait tellement. Ce n'était pas simplement dû aux artifices de sa beauté, de son rire cristallin, de ce charme qu'il avait quand il jouait au con ou pas. Non, ce n'était pas ça. Mais quand il lui faisait l'amour, quand il en avait fini avec ses foutues pilules de toutes les couleurs, quand elle l'entendait pleurer dans son sommeil et qu'elle l'attirait gentiment à elle, le choyant comme une mère, là elle ne pouvait que se résigner. Ce n'était pas le bon, mais c'était lui qu'elle voulait.
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date : 12-02-2021
Depuis Kafka, c'est prouvé : si vous n'êtes pas paranoïaque, vous êtes le coupable.
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date : 12-02-2021
Dans les musées régnait une odeur de momie. Même en l'absence de cadavres, ce qui était rare dans ces lieux où le macchabée représentait le comble du chic, ça puait la mort, non pas la mort bouleversante des cimetières ou la mort hirsute des combats, mais la mort ennuyeuse des commémorations officielles.
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Ils boivent peut-être du vin, mais cela ne les empêchera pas de convoiter ton verre. Ils mangent du gibier, mais ils n'hésiteront pas à voler ta maigre pitance; ils t'accorderont une aumône et te traiteront comme s'ils t'avaient offert tout l'or du monde.
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(Devant La Flûte enchantée de Mozart)

Cette répétition, puis le spectacle, vont prendre fin, les chanteurs vont mourir, et en fin de compte la dernière partition de sa musique sera détruite d'une manière ou d'une autre. Un jour, le nom même de Mozart aura été oublié, la poussière aura gagné. Sinon sur cette planète, du moins sur une autre. On peut y échapper quelque temps. Tout comme les andros peuvent m'échapper et s'accorder un court répit. Mais on finit toujours par les avoir, moi ou un autre chasseur de primes. D'une certaine façon, comprit-il, je fais partie du processus entropique de destruction de la matière. La fondation Rosen crée des choses que moi je défais.
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On exigera de toi que tu fasses le mal où que tu ailles. C'est le fondement même de l'existence, d'être forcé à aller l'encontre de sa nature. Chaque créature vivante doit le faire un jour ou l'autre. C'est l'ombre ultime, la défaite de la création. C'est la malédiction à l’œuvre, la malédiction qui se nourrit de toute vie. Partout dans l'univers.
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On a bousillé cette planète, cette inondation sans fin, cette invasion de moustiques, cet été si long, c'est le retour de bâton. On sait qu'on va dans le mur depuis si longtemps, et on n'a pas bougé, on a juste attendu que ça arrive... Je suis désolé. On aurait dû mieux préparer le monde dans lequel tu es né, pour toi.
On est si minutieux quand on prépare la chambre d'un enfant à naître, comme s'il allait y vivre pour toujours. On en oublie qu'avant de le mettre dans sa chambre, on le met au monde.
On va se rattraper, c'est promis. On ira vivre à la campagne, on triera nos déchets, on mettra des panneaux solaires sur le toit. On fera attention, à partir de maintenant, c'est promis.
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Je me laisse tomber sur le dos, la tête contre mon sac, en réprimant un grognement. J'ai le cœur dans la gorge, si j'essaie de parler je vais le cracher dans mes mains. Je veux pas en parler, pourquoi c'est si dur à comprendre ?
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Il y a deux types de tornades.
D'abord, des masses d'air chaud et des masses d'air froid se rencontrent, et un cumulonimbus descend en entonnoir jusqu'à toucher le sol. Ça souffle et ça casse tout.
Tu peux aussi mettre une scie et un couteau dans une grange qui sent la mort. Deux enfants dont l'un est en train de mourir de la gangrène, et l'autre qui lui coupe la jambe. Ça hurle et ça casse tout ce qui est important.
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Les frères ne sont pas faits pour être séparés. Il y a quelque chose de cosmique qui les attache ensemble, quelque chose de fragile, et de fort en même temps. Quand tu sépares deux frères, tu déséquilibres l’univers. Ça se passe juste sous les côtes, à la jonction de la cage thoracique. Ça ne s'enlève que par l'arrachement, la mutilation. Et ça ne guérit pas. Ça se guérit jamais.
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date : 14-12-2020
Tout ce que j'avais entendu dire sur les bébés mortels me revint en mémoire d'un seul coup : leur façon de mourir sans raison apparente, ou pour n'importe quelle raison, parce qu'ils avaient froid, faim, parce qu'ils étaient couchés sur un côté, ou sur l'autre. Je vérifiais chaque inspiration qui soulevait sa poitrine mince, tant il était improbable, invraisemblable même que cette frêle créature qui n'était même pas capable de tenir sa tête arrive à survivre dans ce monde impitoyable. Et pourtant, il survivrait, même si je devais lutter à mains nues avec la déesse voilée.
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date : 14-12-2020
Nous trouvions tout de même quelques moments de paix. Lorsqu'il dormait enfin, qu'il tétait mon sein, qu'il souriait à la vue d'un groupe d'oiseaux perchés sur un arbre, qui s'éparpillaient à tire-d'aile. Je le contemplais alors, en proie à un amour si intense qu'il semblait me déchirer les entrailles. Je dressai une liste de tout ce que je ferais pour lui. Me brûler la peau jusqu'à ce qu'elle pèle. M'arracher les yeux. Marcher à m'en mettre les os des pieds à vif, si seulement il pouvait être heureux et bien portant.
Sauf qu'il n'était pas heureux. Une minute, me disais-je, j'ai juste besoin d'une minute sans sa rage humide dans mes bras. Mais elle n'arrivait pas. Il détestait le soleil. Il détestait le vent. Il détestait les bains. Il détestait être habillé, être nu, être allongé, sur le ventre comme sur le dos. Il détestait ce vaste monde et l'ensemble de son contenu, et, par-dessus tout, il me détestait, moi.
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date : 14-12-2020
Il y avait en lui l'équivalent d'un océan de chagrin, possible à endiguer pendant un moment, mais intarissable. Combien de fois songeai-je à l'enfant souriant d'Ulysse, ces jours-là? J'essayai son tour en plus de tout le reste. Brandis le corps mou de mon fils en l'air en lui promettant qu'il était en sécurité. Il ne fit que crier plus fort. Quelle que soit l'influence qui avait pu rendre le prince Télémaque si doux, elle devait provenir de Pénélope. J'avais l'enfant que je méritais.
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date : 14-12-2020
Les pieds légers d'Ariane traversèrent et retraversèrent le parterre. Chaque pas était parfait, comme si elle s'offrait à elle-même un cadeau et qu'elle souriait en le recevant. J'avais envie de l'empoigner par les épaules. Quoi que tu fasses, ne sois pas trop heureuse. Cela ne fera qu'attiser les foudres célestes sur toi.
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date : 14-12-2020
C'est une chose que mortels et dieux ont en commun. Lorsque nous sommes jeunes, nous croyons être les premiers au monde à ressentir chaque sentiment.
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date : 14-12-2020
Mon père sourit. "Allons, mes frères, dit-il, que racontez-vous donc? Il y a de la fumée et des saveurs pour tout le monde, n'est-ce pas? Ce Zeus convient plutôt bien."
S'il l'avait entendu, Zeus aurait été satisfait. Mais il ne voyait pas ce que je voyais en évidence sur le visage de mon père. Ces mots non dits, suspendus.
Ce Zeus convient plutôt bien pour l'instant. [...] C'était ma première leçon. Sous la surface lisse et familière des choses, il en existe une autre, qui attend pour déchirer le monde en deux.
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Il existait quelque part un monde où ce que nous faisions était un péché grave, où Sytry était un monstre terrible qu'il fallait repousser jusque dans l'abîme ardent duquel il était sorti, un monde où la volupté était funeste pour l'âme, un monde peuplé d'êtres de lumière qui ne demandaient qu'à me sauver.
Mais ce monde s'estompait peu à peu. Bientôt, ses rivages auraient complètement disparu. Alors je saurai que j'étais arrivé chez moi.
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Lorsqu'elle était ado, s'échapper dans ce genre de district avait donné à Lyn le goût de l'aventure, l'envie d'aller voir ailleurs, plus loin. De découvrir par elle-même ce qui se cachait au-delà de l'horizon infini de Rämhya alors que la gigantesque station peinait à contenir ses rêves de gosses.
Y revenir aujourd'hui, alors qu'elle faisait partie intégrante du tableau et que personne ne lui prêtait attention, baignait la jeune femme d'une douce nostalgie, bien que le regard émerveillé qu'elle ait naguère porté sur les autres peuples ait changé avec le temps. Elle avait appris à les connaître, de même que leurs us et coutumes. Elle les avait tous fréquentés, aimé ou combattus, en quête d'un tout petit fragment de vérité qui, longtemps, s'était tenu hors de sa portée. Puis elle avait compris, Trivuan, Quraxs, Davish, Balthäjes, Araxs, tous autant qu'ils étaient, aucun n'était bien différent de cette humanité qui lui paraissait si terne.
Les mondes meilleurs n'existaient nulle part ailleurs que dans son imagination.
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date : 20-03-2020
Dans la volupté qu'il sait recueillir de l'accord de nos chairs, sa grâce triomphante me bouleverse autant qu'elle me consume. Je n'y peux rien. Je suis trop faible pour en faire abstraction.
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date : 04-02-2020
Au moment où parut, hésitante, l’œuvre d'art, le travail était depuis des centaines de milliers d'années le fait de l'espèce humaine. A la fin, ce n'est pas le travail, mais le jeu, qui décida lorsque l’œuvre d'art s'accomplit et que le travail devint en partie, dans d'authentiques chefs-d’œuvre, autre chose qu'une réponse au souci de l'utilité. Certes l'homme est essentiellement l'animal qui travaille. Mais il sait aussi changer le travail en jeu. Je le souligne à propos de l'art (de la naissance de l'art) : le jeu humain, vraiment humain, fut d'abord un travail, un travail qui devint un jeu. Quel est finalement le sens des peintures merveilleuses qui ornent en désordre des cavernes difficiles d'accès ? Ces cavernes étaient de sombres sanctuaires que des torches éclairaient faiblement ; ces peintures, il est vrai, devait opérer magiquement la mort des bêtes du gibier qu'elles figuraient. Mais leur beauté animale, fascinante, après des millénaires d'oubli, a toujours un sens premier : celui de la séduction et de la passion, celui du jeu émerveillé, du jeu qui retient le souffle, et que sous-tend le désir du succès.
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date : 21-01-2020
Il m'apparut que l'humanité se montrait trop étroite, trop sérieuse, trop grave ; qu'il fallait, dans l'existence que je décidai de commencer sur-le-champ et qui serait la mienne si je me donnais le droit, le courage et la liberté de la vivre, ne jamais subir les règles des autres. Tout effort ne devrait être qu'un travail sur ce qui nous semble d'abord simple et naturel. Plus jamais on ne me forcerait à trafiquer ma nature, à la faire ployer, jusqu'à s'humilier, pour qu'elle se configure selon le goût, la morale ou l'intérêt d'autrui.
C'est en moi-même que je voulais faire carrière ; devenir quelqu'un qui ne fût que moi. Ou plus exactement devenir un moi qui ne pût être quelqu'un d'autre. Nul, jamais, ne pourrait plus m'infliger ce que je refusais de tout mon être. Quiconque m'éloignerait de mes penchants, de mes impulsions intimes, de ma personnalité profonde, représenterait désormais un ennemi que je n'aurais aucun scrupule à éliminer. Ma patience était dépassée ; je naissais avec vingt ans de retard. Je n'avais plus une seconde à perdre. En même temps, je me persuadai que j'avais débuté dans la vie en commençant par la mort. Cela avait été un entraînement, me dis-je. Ce n'était pas perdu. C'était un investissement. Rien n'était plus faux : ce qui est cassé ne se répare pas ; ce qui est brisé se brise chaque jour davantage.
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date : 21-01-2020
Il me semblait qu'écrire suffisait, non pas seulement à se sentir, mais à se prétendre écrivain ; l'adoubement ne pouvait point venir des autres, de l'extérieur, des adultes, de Jules Verne, mais de soi-même. Constatant que je traçais des lignes, que je construisais des phrases, que j'échafaudais des intrigues, j'en concluais que j'étais écrivain ; j'ai conservé cette vision des choses.
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date : 21-01-2020
Je me cramponnais aux livres, incrusté dans leurs intrigues, ami de leurs personnages, secoué par les larmes qu'ils contenaient ; j'habitais dans les romans, où je parvenais à me glisser sans frottement, m'y logeant, m'y lovant à la perfection. Leur monde était le mien ; la seule réalité supportable n'était point celle où il faisait froid, mais celle où le Petit Chose était gelé. La chaleur de mes étés était lourde - elle me donnait moins de suées que celle de Kipling. Je n'insiste pas : ces remarques faisandées fourmillent sous la plume de trop d'écrivains.
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date : 08-12-2019
Sahar, elle a eu le visage de ma mère quand elle a crié « vivante ! ». C’est le même cri, le même cri pour toutes les mamans. C’est pas un cri de père. C’est un cri de quelqu’un qui a eu, dans son ventre, une chose qui vit. Et qui l’a fait sortir en poussant. Qui l’a faite avec sa matière à elle, sa boule de cellules, de sang, au toucher, à la mano, du dedans. Pendant neuf mois. Nous, on aime nos gosses, los papitos, che ! A part qu’on les a pas eus vivants dans notre bide, tous bougeant. C’est ce cri du bide qu’elle a eu. Ce cri, il sait.
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