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" Les garçons ne pleurent pas.
A l'exception de ceux qui méritent d'être aimés."
Afficher en entierIl y a les femmes qui comblent et les femmes comblées.
Afficher en entierLes Indonésiens manquent de tout. Putain, tu les connais, c'est le peuple le plus gentil de la terre. Près de trois cents millions d'habitants qui ne font jamais chier personne, qui ne font jamais parler d'eux, qui ne jouent pas au foot, qui ne courent pas après des médailles olympiques, qui ne nous abreuvent pas de films débiles ou de musique de merde. Jamais de guerre, jamais de faits divers, ils n'étalent pas leur misère, près de trois cents millions de timides qui se contentent de regarder le monde se suicider, et faut que ce soit sur eux que la nature vienne s'acharner !
Afficher en entier" Quand on enterre un être, combien d'amours secrètes enterre-t-on avec ? Combien de passions jamais avouées, happées par le néant, disparaissent comme si elles n'avaient jamais existé ?"
Afficher en entierOn se trompe, tu sais, choisir, ce n'est pas renoncer. Bien au contraire. Choisir, c'est être libre. Y compris de ne pas être celui que les autres veulent que vous soyez. Y compris de gâcher le talent avec lequel on est né. Y compris de laisser filer les amours que la vie agite sous notre nez.
Afficher en entierJ'apprécie tant notre tendresse désenchantée. Notre délicatesse de continuer à jouer la comédie alors que tout s'écroule autour de nous. Comme des personnages de cinéma. Tout ce que nous vivons est tellement plus fort que nos vies.
Afficher en entierIl a toujours eu l'impression de lui parler aussi librement qu'il exprime ses idées dans sa tête, sans véritable différence entre ses réflexions intérieures et celles qu'il partage avec sa femme. C'est ce qui justifie selon lui qu'on vive au quotidien avec quelqu'un : que le cerveau ne soit plus une prison dans laquelle les pensées tournent en rond, mais que son crâne soit transparent, ouvert à celle qu'il aime, c'est sa conception de la liberté.
Afficher en entierLes mots d’Ulysse rebondissent soudain dans ma tête… Un contrat avec un petit groupe de musicos latinos. Des amateurs. Puis ceux de l’homme-lézard dans son hamac, Il bosse, on va le chercher en fin d’après-midi avec le camion… Le camion ! Ce Chevy Van peint aux couleurs d’une troupe de mariachis.
Afficher en entierJe saute du matelas et je m'habille le plus rapidement possible. A force de caboter d'hôtel en hôtel, je suis rodée aux départs express. Attraper une petite culotte, sauter dans ma jupe, enfiler mon tee-shirt sans soutien-gorge.
Je sors pieds nus, j'envoie un baiser volant à Ylian et je referme derrière moi la porte du camion.
Afficher en entier" On souffre de ce qui possible mais qui n'arrive jamais."
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