Extraits

Quand les mots ne suffisent plus. Parce que, à l'intérieur, quelque chose nous brûle, quelque chose qu'on ne peut pas dire. Qu'on n'arrive pas à dire. Quand la personne qui est en face de toi, au lieu de te donner la réponse que tu souhaiterais, te dit autre chose. Elle en dit plus. Elle en dit trop. Ce trop qui n'est rien. Qui ne sert à rien, mais qui fait deux fois plus mal.

Quand tu perds ton temps au téléphone, quand les minutes défilent sans que tu t'en aperçoives, quand les mots n'ont pas de sens, quand tu te dis que si quelqu'un t'écoutait il te prendrait pour une folle, quand aucun des deux n'a envie de raccrocher, quand après qu'il ait raccroché tu vérifies qu'il l'ait fait pour de bon, alors tu es fichue. Ou mieux, tu es amoureuse. Ce qui est un peu la même chose..

Je veux que tu lévites, que tu chantes de toutes tes forces.. Que tu vives un bonheur délirant, ou au moins que tu ne le repousses pas. Je sais que cela va te sembler mielleux, mais l'amour est passion, obsession, quelque chose sans lequel tu ne vis pas, et moi je dis : jette toi à corps perdu, trouve quelqu'un à aimer à la folie et qui t'aime de la même manière. Comment le trouver ? Bah, oublie ton cerveau et écoute ton coeur. Moi je n'entends pas ton coeur. Parce que la vérité, mon trésor, c'est que vivre n'a pas de sens si cela manque. Faire le voyage et ne pas tomber profondément amoureux, ça, c'est comme ne pas vivre. Mais tu dois essayer, parce que si tu n'as pas essayé, tu n'as jamais vécu.." Et moi j'espère l'avoir convaincu qu'il l'a déjà trouvé, ce quelqu'un. [...] Mais je ne suis pas pressée. "Je t'attendrai. Et je t'attendrai. Et je t'attendrai encore. Pour te voir, pour t'avoir, pour me sentir à nouveau heureuse. Heureuse comme un ciel au crépuscule.

Il n'y a jamais de pourquoi à un souvenir. Il arrive comme ça, à l'improviste, sans demander la permission. Et tu ne sais jamais quand il repartira. La seule chose dont tu peux être sûr, c'est que de toute façon il reviendra.

Aujourd'hui je n'ai envie de faire plaisir à personne.

Quand un amour fini, on peut tout trouver, sauf un pourquoi.

Tu vois, je l'ai même écrit. J'ai envie de toi.

Stop. J'en suis sorti. Des souvenirs. Du passé. Mais tôt ou tard les choses que tu as laissées derrière toi te rattrapent. Et les choses les plus stupides, quand tu es amoureux, te semblent les plus belles. Parce que leur simplicité n'a pas d'égal. Et j'ai envie de crier. Dans ce silence qui fait mal. Stop. Laisse tomber. Reprends-toi. Voilà. Ferme. À double tour. Au fond du coeur, bien au fond. Dans ce jardin. Quelques fleurs, un peu d'ombre et puis la douleur. Mets-les là, cache-les bien, surtout, là où il ne font pas mal, où personne ne peut les voir. Voilà. Enterrés. Maintenant, ça va mieux. Beaucoup mieux.

« « Je veux mourir. » »

« D’un coup, je me retrouve en train de courir dans un labyrinthe fait de moments : notre première rencontre, notre premier baiser, notre première fois… L’explosion folle de mon amour pour toi. En un instant, je me rappelle tout ce que je n’ai pas pu te dire, tout ce que j’aurais tellement voulu que tu saches, la beauté de mon amour »

« C’est ce que j’aurais voulu te dire, et bien d’autres choses. Mais je n’ai pas pu. »

« Le bruit pénible de mes larmes infinies. Et moi, stupide, qui voulais ou espérais trouver une réponse. Donnez-moi un pourquoi, un simple pourquoi, n’importe lequel »

« je m’arrête devant le troisième lampadaire. Notre cadenas est toujours là. Je me souviens quand il a jeté la clé dans le fleuve. C’était une promesse, c’était une promesse »

« J’ai seulement une énorme envie de recommencer. Et d’être heureux »