J'ai toujours ton coeur avec moi
Auteur
- Soffia Bjarnadottir (Écrivain)
Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
Elle était morte. La femme qui m’avait mise au monde. Morte comme les colombes blanc neige sur un câble électrique, comme les mouches dans une vieille maison. Morte comme l’amour dans mes veines. Comme la montagne dans ma tête. Morte. Elle n’était plus mon nord ni mon sud, ni mon est ni mon ouest. Et pourtant. À cet instant, j’avais envie de demander au cosmos de bien vouloir éteindre les étoiles.
Afficher en entierCommentaires récents
C'est le titre, très poétique, qui m'a attiré en premier lieu puis les thèmes abordés par le résumé : le deuil, l'Islande etc. Mais, je ressors globalement déçue par cette lecture. Le style est à la fois poétique et dure. L'alternance de flashback, la plongée dans les souvenirs sans progression chronologique m'a perdue, parfois ennuyée dans la mesure ou les deux personnages principaux n'ont pas réussi à me toucher...
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Ce livre parle du deuil mais aussi de la relation d'une fille avec sa mère. Cette mère qui n'a jamais vraiment su l'élever en raison de sa maladie et de sa façon de vivre. Cette mère qui lui a transmis son instabilité. Je n'ai pas grand chose à rajouter car c'est un roman qui ne fait que 140 pages. L’écriture est plutôt crue, réaliste et très imagée. J'ai nettement préféré la fin qui augure un peu plus d’optimisme grâce à un bel inconnu. Je regrette un peu que le roman soit si court, à peine on entre dans l'univers de l'auteur que c'est déjà la fin.
Afficher en entierDate de sortie
J'ai toujours ton coeur avec moi
- France : 2016-01-07 (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
« J’ai rêvé que Siggý renaissait dans la peau d’un oiseau aux ailes taillées. Elle contemplait le ciel, hypnotisée, et fumait avec ferveur une cigarette, comme le font les oiseaux morts. Puis elle tournait vers moi ses yeux noirs et brillants. »
Siggý, phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres, n’est plus. Elle qui n’a jamais vraiment été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange qui fait perdre le nord, et une petite maison jaune sur une île islandaise au milieu de l’océan.
Pour honorer l’ultime souhait de sa mère, Hildur embarque vers l’île de Flatey, le cœur retourné par le mal de mer, la tentation de s’y engouffrer pour toujours, et une furieuse envie de demander au cosmos de bien vouloir éteindre les étoiles. Là, dans l’hiver de ce bout de terre déserté, Hildur part à la recherche de ses propres points cardinaux, dans les pas de Siggý, avec des mouches noires pour anges tutélaires et des sortes de mantras en forme de souvenirs hallucinés – où Fifi Brindacier voisine avec les phoques sacrés des légendes, E.T. et Johnny Cash…
J’ai toujours ton cœur avec moi est la belle chronique de ces quelques jours sans boussole qui ouvrent le deuil, où l'excentricité à l’islandaise – mélancolique, étrange et déjantée – revêt les plus grandes vertus consolatrices.
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